Étiquette : Daedalus

 

La troisième mission par B. Stableford

Fiche de La troisième mission

Titre : La troisième mission (Tome 3 sur 6 – Daedalus)
Auteur : B. Stableford
Date de parution : 1977
Traduction : F. Maillet
Editeur : Galaxie / Opta

Première page de La troisième mission

« Je sortis de la maison par la porte de derrière, qui n’était fermée que par un loquet. Je suppose que c’était ce qu’on appelait l’« entrée des fournisseurs ». J’étais content de la trouver. Sortir par la fenêtre manque tellement de dignité ! La porte donnait sur une partie du jardin – le potager – qui avait le bon goût de ne pas être visible de l’allée principale, étant conçu à des fins utilitaires plutôt que décoratives. Je progressai en direction du nord, parmi les choux et les haricots grimpants, jusqu’à ce que je puisse obliquer vers l’est sans ravager les plantations.
Je mis une centaine de mètres entre la maison et moi avant d’allumer ma lampe de poche. Au premier et au deuxième étage, plusieurs fenêtres laissaient encore passer des traits de lumière derrière leurs rideaux tirés. Se coucher tôt n’était pas une habitude universelle par ici… »

Extrait de : B. Stableford. « Daedalus – La Troisième mission. »

Le seul critique par B. Stableford

Fiche de Le seul critique

Titre : Le seul critique (Tome 2 sur 6 – Daedalus)
Auteur : B. Stableford
Date de parution : 1977
Traduction : N. Atchkhan, J. Polanis
Editeur : Galaxie / Opta

Première page de Le seul critique

« Je ramassai les cartes et me mis à les battre sans grande conviction, me demandant si j’allais pouvoir extirper une dernière dose d’enthousiasme compétitif de mon cerveau turgide. Cela semblait improbable.
Karen m’observait. Elle était à l’aise, complètement réveillée. J’étais trop complètement réveillé, et pas tellement à l’aise.
— Vous voulez encore jouer ? demandai-je.
Elle ne voulait pas. Elle secoua la tête.
— Vous feriez bien de dormir un peu, dit-elle. Il faut que je sois ici. J’ai des quarts de huit heures pendant la traversée, et je n’ai besoin de personne pour me tenir compagnie. Savez-vous quelle heure il est ?
Mes yeux se tournèrent vers l’horloge, sur laquelle ils posèrent un regard vide.
— Non, lui dis-je. Honnêtement, je n’en sais rien. Je lis ce que marquent les aiguilles, sans y voir la moindre signification. Comment cela peut-il  »

Extrait de : B. Stableford. « Daedalus – Le seuil critique. »

L’énigme de Floria par B. Stableford

Fiche de L’énigme de Floria

Titre : L’énigme de Floria (Tome 1 sur 6 – Daedalus)
Auteur : B. Stableford
Date de parution : 1976
Traduction : D. Lemoine
Editeur : Galaxie / Opta

Première page de L’énigme de Floria

« C’était la fin de septembre, les arbres se débarrassant de leurs feuilles inutiles, se dénudant pour l’hiver avec l’aide d’un vent pressé et nerveux. Un homme et un adolescent marchaient le long de la rivière. L’eau était noire, trouble et, malgré les vagues qui en agitaient la surface, elle semblait lourde et paresseuse. Les deux rives, où les arbres frêles vivaient chichement en dépit des ombres qui les privaient de soleil pendant la plus grande partie de la journée, étaient bordées de hauts murs de béton lisse. La ville, où les immeubles aux nombreuses fenêtres s’épanouissaient sur les toits de labyrinthes de catacombes, se lançait à l’assaut du ciel. Son grondement atteignait la profonde ravine où coulait la rivière, mais il était lointain, étouffé. L’endroit où l’homme et son fils marchaient appartenait à un monde ancien, oublié : un monde où l’intimité demeurait.
L’homme portait un manteau et ses mains étaient enfoncées dans ses poches tandis qu’il rentrait la tête dans les épaules sous l’effet des rafales de vent froid. »

Extrait de : B. Stableford. « Daedalus – L’énigme de Floria. »