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La grande hurle par J. Dann

Fiche de La grande hurle

Titre : La grande hurle
Auteur : J. Dann
Date de parution : 1984
Traduction : B. Sigaud
Editeur : Denoël

Première page de La grande hurle

« Raymond Mantle prit l’avion pour Naples, la cité déchue. Elle lui parut aussi lugubre que ses propres pensées. Nemesius, l’une des nombreuses sources de Mantle, lui avait dit qu’une femme correspondant au signalement de Josiane avait été localisée dans cette ville. Évidemment, il n’en avait pas la certitude, car son informatore avait mystérieusement disparu. Après tout, Naples était devenue un endroit dangereux depuis qu’elle était tombée au pouvoir des Hurleurs.

Mais Mantle devait retrouver sa femme, Josiane. Rien d’autre n’avait d’importance.

Il l’avait perdue lors de la Grande Hurle, quand les foules vociférantes avaient déchiré New York, faisant des milliers de morts et d’innombrables autres victimes qui divaguaient comme les survivants hébétés des camps de concentration. Hormis quelques souvenirs d’enfance, il ne se rappelait plus rien d’elle après la Grande Hurle. »

Extrait de : Jack Dann. « La Grande Hurle. »

Jack Dann

Présentation de Jack Dann :

Naissance et Jeunesse

Jack Dann est né le 17 avril 1945 à Brooklyn, New York. Dès son plus jeune âge, il se passionne pour la lecture et l’écriture. Il est particulièrement fasciné par la science-fiction et la fantasy, et il commence à écrire des histoires dès l’adolescence.

Carrière en tant qu’écrivain

Dann publie sa première nouvelle en 1964 dans le magazine Analog Science Fiction and Fact. Il se fait rapidement remarquer pour son style d’écriture unique, mêlant imagination débordante, humour subtil et exploration de thèmes profonds. Il devient un auteur prolifique, publiant des nouvelles et des romans dans les plus grands magazines et maisons d’édition de science-fiction et de fantasy.

Récompenses et reconnaissance

Dann a reçu de nombreux prix pour son travail, dont le prix Hugo du meilleur roman court (1980) pour Bearcats, le prix Nebula du meilleur roman court (1990) pour Jeeves and the King of Diamonds, et le prix World Fantasy du meilleur roman (1994) pour Memory City. Il a également été nommé membre du Science Fiction and Fantasy Hall of Fame en 2002.

Thèmes et style

Les histoires de Jack Dann explorent une grande variété de thèmes, tels que la nature humaine, la technologie, la religion, l’amour et la perte. Il est connu pour son imagination débordante et sa capacité à créer des mondes et des personnages uniques et mémorables. Son style d’écriture est souvent décrit comme « lyrique » et « poétique », et il utilise fréquemment l’humour pour explorer des sujets sérieux.

Œuvres majeures

Parmi les œuvres les plus connues de Dann figurent les romans Mother of Storms (1978), Memorial (1991), et The Evil and the Divine (1992), ainsi que les recueils de nouvelles Varii Fabula (1980) et Children of the Night (1994). Ces œuvres ont été saluées par la critique et par les lecteurs pour leur imagination, leur profondeur et leur beauté.

Voici quelques faits supplémentaires sur Jack Dann :

Il a été président de l’Association des écrivains de science-fiction d’Amérique (SFWA) de 1994 à 1996.
Il est un grand fan de musique classique et d’opéra.
Il est marié à l’auteur de fantasy Ursula K. Le Guin depuis 1980.

Livres de Jack Dann :

La grande hurle (1984)
Plus morts que morts-vivants (1982)

Pour en savoir plus sur Jack Dann :

La page Wikipédia de J. Dann
La page Noosfere de J. Dann
La page isfdb de J. Dann

Plus morts que morts-vivants par G. R. Dozois et J. Dann

Fiche de Plus morts que morts-vivants

Titre : Plus morts que morts-vivants
Auteur : G. R. Dozois et J. Dann
Date de parution : 1982
Traduction : J. Finné
Editeur : Baleine noire

Première page de Plus morts que morts-vivants

« Bruckman découvrit, pour la première fois, que Wernecke était un vampire quand ils se rendirent à la carrière, ce matin-là.
Il s’était penché pour ramasser une grosse pierre quand il crut entendre quelque chose dans la tranchée toute proche. Il regarda autour de lui et surprit Wernecke accroupi au-dessus d’un musulman{1}, un de ces morts-vivants, un nouveau venu incapable de s’éveiller à l’effroyable réalité du camp.
— Tu as besoin d’aide ? proposa Bruckman à voix basse.
Wernecke releva la tête, surpris, et se protégea la bouche d’une main, comme pour faire signe à l’autre de rester tranquille.
Mais Bruckman en était sûr : il avait entrevu du sang qui maculait la bouche de Wernecke.
— Le musulman, il vit encore ? »

Extrait de : G. R. Dozois et J. Dann. « Plus morts que morts-vivants. »