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120 heures de cauchemar par F. Brown

Fiche de 120 heures de cauchemar

Titre : 120 heures de cauchemar
Auteur : F. Brown
Date de parution : 1981
Traduction : J.E.S. Ouyaroff, P. Alpérine, N. et P. Darcis, J. Fournier-Pargoire
Editeur : NEO

Sommaire de 120 heures de cauchemar

  • 120 heures de cauchemar
  • Jéhovah
  • Petite musique de nuit
  • L’apprenti assassin
  • La dernière enquête de Bela Joad
  • Sur le champ de foire

Première page de 120 heures de cauchemar

« Je lisais et relisais la demande de rançon tapée par le ravisseur sur ma propre machine ; assis, effondré plutôt, je me répétais : mon Dieu, mon Dieu, pourquoi une pareille chose m’arrive-t-elle précisément au moment où nous venons de connaître, Ellen et moi, la plus violente des disputes en cinq années de mariage ?… Oui, justement après lui avoir dit des tas de choses horribles au petit déjeuner ! Et ne plus la revoir signifiait ne plus pouvoir lui présenter des excuses au sujet de ma conduite ! Bien sûr, elle m’avait jeté à la figure des propos aussi outrageants que les miens. D’ailleurs, je m’affirmais encore que j’avais eu raison, mais…
Ce point n’avait plus d’importance. Oui, une seule chose comptait, la récupérer… vivante ! Sur mon propre papier à lettres à en-tête, on pouvait lire :
« Si vous voulez revoir votre femme vivante, je vous donne cinq jours pour mettre à ma disposition une somme de 25 000 dollars en billets de cent dollars ou moins. »

Extrait de : F. Brown. « 120 heures de cauchemar. »

Les neuf cercles du crime par R. Bloch

Fiche de Les neuf cercles du crime

Titre : Les neuf cercles du crime
Auteur : R. Bloch
Date de parution : 2000
Traduction : B. Martin, G. de Chergé, P. Alpérine, A. Rosenblum, N. et P. Darcis, L. Lemoine
Editeur : Manitoba

Sommaire de Les neuf cercles du crime

  • Un meurtre fort insolite
  • Enoch
  • Une maison accueillante
  • L’âge tendre
  • Le bracelet vivant
  • L’homme qui avait une manie
  • J’embrasse ton ombre
  • Regarde comme elles courent
  • L’homme aux doigts d’or

Première page d’Un meurtre fort insolite

« Seuls les morts connaissent Brooklyn.
C’est Thomas Wolfe qui a dit cela ; maintenant qu’il est mort, il doit savoir à quoi s’en tenir.
Londres, bien sûr, c’est une autre histoire.
Du moins, c’est ainsi qu’Hilary Kane considérait la capitale. Peut-être pas exactement comme une histoire ; plutôt comme un roman démodé, follement picaresque, dans lequel chaque rue représentait un chapitre gorgé de personnages et d’épisodes lui appartenant en propre. Chaque pâté de maisons représentait une page, chaque immeuble un paragraphe replié sur lui-même au sein de l’intrigue embrouillée : telle était l’idée qu’Hilary Kane se faisait de la ville, et il la connaissait bien.
Au fil des années, il l’avait parcourue en tous sens, lisant la ville phrase par phrase, jusqu’à ce que chaque ligne lui fût devenue familière ; il avait appris Londres par cœur. »

Extrait de : R. Bloch. « Les neuf cercles du crime. »

Le train pour l’enfer par R. Bloch

Fiche de Le train pour l’enfer

Titre : Le train pour l’enfer (Tome 2 sur 4 – Nouvelles fantastiques)
Auteur : R. Bloch
Date de parution : 1984
Traduction : D. Mois, B. Martin, E. Georges, Y. Rivière, P. J. Izabelle, R. Durand, A. Rosenblum, N. et P. Darcis, M. Demuth, M. Agis-Garcin, J.-P. Gratias, G. de Chergé
Editeur : NEO

Sommaire de Le train pour l’enfer

  • Le casque à penser
  • Le lecteur impénitent
  • Si vous n’y croyez pas …
  • Cher fantôme !
  • Mon barman et son monstre
  • A l’aube du grand soir
  • Le train pour l’enfer
  • Le bracelet vivant
  • L’homme aux doigts d’or
  • In vino veritas
  • Tel est pris …
  • Le sosie de Napoléon
  • Un crime impardonnable
  • Belzébuth

Première page de Le casque à penser

« Il ouvrit la porte du placard.
Une bouteille de gin vide bascula vers l’avant et s’écrasa sur le sol. Il n’y fit pas attention et enfonça à l’intérieur du placard une main fouilleuse et tâtonnante. Ce faisant, il se mit à parler tout seul. C’était une mauvaise habitude, mais qu’il semblait bel et bien avoir prise.
— « Cependant, lorsqu’elle arriva au placard, dit-il, il était vide. Et le pauvre chien ne reçut rien à manger. Pauvre cabot. Le pauvre cabot, c’est moi. Pauvre, misérable cabot. Il s’interrompit. Eurêka ! »
Tout au fond du placard, sa main venait de heurter une boîte de conserve et s’était refermée sur elle. Il l’extirpa et en inspecta l’étiquette.
— « Eurêka, ou plus exactement Ariko. Des haricots, voilà qui n’est pas mal. Le pauvre chien eut donc des haricots.  »

Extrait de : R. Bloch. « Nouvelles fantastiques – Le train pour l’enfer. »