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Futurs pas possibles par I. Asimov
Fiche de Futurs pas possibles
Titre : Futurs pas possibles (Tome 4 sur 11 – Asimov présente)
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1991
Traduction : A. Mousnier-Lompré, J.-P. Pugi, P.-P. Durastanti, S. Jacquot, J. Guiod, M. Ssossé
Editeur : Presses Pocket
Sommaire de Futurs pas possibles :
- Dilemme par C. Willis
- Jouvence par R. Silverberg
- Le cyborg sur la montagne par G. A. Effinger
- Le jour où les ours ont découvert le feu par T. Bisson
- Les cours de Xanadu par C. Sheffield
- Loterie macabre par S. P. Somtow
- Tel un serpent qui mue par J. Tiptree Jr
Première page de Dilemme
« NOUS voudrions voir le Dr Asimov », dit le robot bleu argenté.
— Le Dr Asimov est en conférence », dit Susan. « Il va falloir prendre rendez-vous. » Elle se tourna vers l’ordinateur et appela l’éphéméride.
— Je savais que nous aurions d’abord dû téléphoner », dit le robot verni au robot blanc. « Le Dr Asimov est l’auteur le plus célèbre du XXe siècle, et à présent du XXIe, et donc, il doit être extrêmement occupé.
— Je peux vous donner un rendez-vous à quatorze heures trente le vingt-quatre juin, dit Susan, ou bien à dix heures le quinze août.
— Le vingt-quatre juin est dans cent trente-cinq jours », dit le robot blanc. Il avait une grande croix rouge peinte sur le torse et une bouteille d’oxygène accrochée au dos.
— Il faut que nous le voyions aujourd’hui », dit le robot bleu argenté en se penchant sur le bureau. »
Extrait de : I. Asimov. « Asimov présente – Futurs pas possibles. »
Futurs sans escale par I. Asimov
Fiche de Futurs sans escale
Titre : Futurs sans escale (Tome 1 sur 11 – Asimov présente)
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1990
Traduction : J.-P. Pugi, P. K. Rey, P.-P. Durastanti
Editeur : Presses Pocket
Sommaire de Futurs sans escale :
- En attendant les Olympiens par F. Pohl
- Mes nuits chez Harry par L. Watt-Evans
- Plus près de toi, mon Dieu ! par C. Sheffield
- Insignifiance par W. J. Williams
- Au revoir, Cynthia par P. Murphy
- La lune et Michel-Ange par I. Watson
- Le lupanar ambulant de Ginny Hanches-de-velours par N. Barrett Jr
Première page d’En attendant les Olympiens
« Le jour des deux humiliations »
Si j’écrivais ceci sous forme de roman, j’intitulerais le chapitre où je relate ma dernière journée à Londres : « Le jour des deux humiliations. » Cela se passait fin décembre, juste avant les vacances, et le temps était exécrable : froid, humide, et triste – mais n’ai-je pas précisé où je me trouvais ? Cependant, il régnait une atmosphère de fête ; on venait d’annoncer que les Olympiens arriveraient parmi nous en août prochain et la surexcitation avait atteint son comble. Les taxis étaient pris d’assaut et c’est pourquoi j’arrivai en retard à mon rendez-vous avec Lidia. « Comment était Manahattan ? » m’enquis-je tout en me glissant près d’elle dans le box et en lui accordant un baiser rapide. »
Extrait de : I. Asimov. « Asimov présente – Futur sans escale. »
Terremer – l’intégrale par U. Le Guin
Fiche de Terremer – l’intégrale
Titre : Terremer – l’intégrale
Auteur : U. Le Guin
Date de parution : 2018
Traduction : J. Bailhache, I. Delord-Philippe, P.-P. Durastanti, P. Dusoulier, S. Guillot, P. R. Hupp, F. Maillet
Editeur : Le livre de poche
Sommaire de Terremer – l’intégrale
- Le sorcier de Terremer
- Les tombeaux d’Atuan
- L’ultime rivage
- Tehanu
- Contes de Terremer
- Le vent d’ailleurs
- Description de Terremer
- Le mot de déliement
- La règle des noms
- La fille d’Odren
- Au coin du feu
- Terremer revisité
Première page de Le sorcier de Terremer
« Les guerriers dans la brume
L’île de Gont, formée d’une seule montagne qui se dresse à cinq mille pieds au-dessus des flots tumultueux de la mer du Nord-Est, est une terre renommée pour ses magiciens. Bien des hommes de Gont ont quitté les bourgades de ses hautes vallées, et les ports de ses sombres baies encaissées, pour s’en aller servir les Seigneurs de l’Archipel dans leurs cités, comme sorciers ou comme mages ; d’autres, préférant l’aventure, sont partis voguer d’île en île, pratiquant leur magie d’un bout à l’autre de Terremer.
Certains disent que parmi eux, le plus grand, et sans nul doute le plus intrépide voyageur, fut celui qu’on appelait Épervier, et qui fut en son temps à la fois Seigneur des Dragons et Archimage. Sa vie est contée dans la Geste de Ged et dans bien des chansons, mais ceci est une histoire d’avant sa renommée, avant que les chansons n’aient été écrites. »
Extrait de : U. Le Guin. « Cycle de Terremer – Terremer – l’intégrale. »
Aux douze vents du monde par U. Le Guin
Fiche d’Aux douze vents du monde
Titre : Aux douze vents du monde
Auteur : U. Le Guin
Date de parution : 2018
Traduction : J. Bailhache, P.-P. Durastanti, A. Le Bussy, L. Murail, H.-L. Planchat, J. Polanis, J.-P. Pugi, C. Saunier, N. Zimmermann
Editeur : Bélial
Sommaire d’Aux douze vents du monde
- Le collier de Semlé
- Avril à Paris
- Les maîtres
- La boîte d’ombre
- Le mot de déliement
- La règle des noms
- Le roi de Nivôse
- Voyage
- Neuf existences
- Les choses
- La forêt de l’oubli
- Plus qu’un vaste empire
- Etoile des profondeurs
- Le champ de vision
- Le chêne et la mort
- Ceux qui partent d’Omelas
- A la veille de la révolution
Première page de La collier de Semlé
« Comment discerner la légende de la réalité sur des mondes dont tant d’années nous séparent ? – planètes sans nom que leurs habitants appellent le Monde, planètes sans histoire dont les mythes se nourrissent du passé, à telle enseigne qu’un explorateur revenant après quelques années d’absence s’aperçoit que ses actions antérieures sont devenues des postures divines. La déraison assombrit cette brèche creusée dans le temps et annihilée par nos vaisseaux aussi rapides que la lumière, et dans les ténèbres l’incertitude et la démesure poussent comme des herbes folles.
Raconter, avec quelques années de recul, l’histoire d’un homme, simple ethnologue de la Ligue découvrant un monde de cette sorte, anonyme et mal connu, équivaut à travailler tel l’archéologue qui, parmi les ruines millénaires, tantôt lutte contre un enchevêtrement touffu de feuilles, de fleurs, de branchages et de vigne sauvage pour tomber soudain, brillante trouvaille, sur quelque objet géométrique, roue ou pierre angulaire polie, tantôt franchit une porte ensoleillée que rien ne distingue des autres pour voir jaillir dans l’obscurité le scin- »
Extrait de : U. Le Guin. « Aux douze vents du monde. »
Contes de Terremer par U. Le Guin
Fiche de Contes de Terremer
Titre : Contes de Terremer (Tome 5 sur 6 – Cycle de Terremer)
Auteur : U. Le Guin
Date de parution : 2001
Traduction : P.-P. Durastanti
Editeur : Le livre de poche
Sommaire de Contes de Terremer
- Le trouvier
- Les os de la terre
- Dans le grand marais
- Libellule
Première page de Le trouvier
« A l’Âge Sombre
Voici la première page du Livre des Ténèbres, rédigé il y a environ six cents ans à Bérila, sur Enlade :
« Après qu’Elfarranne et Morred périrent et que la mer engloutit l’île de Soléa, le Conseil des Sages gouverna pour le compte de l’enfant Serriadh jusqu’à ce qu’il monte sur le trône. Son règne à lui fut brillant, mais bref. Les rois qui le suivirent en Enlade furent au nombre de sept et leur royaume grandit en paix et en prospérité. Puis les dragons vinrent perpétrer leurs raids depuis les terres occidentales et les magiciens les affrontèrent en vain. Le roi Akambar transféra la cour de Bérila, en Enlade, à la Cité d’Havnor, d’où il expédia sa flotte contre les envahisseurs des Terres Kargades et les repoussa dans l’Est. Mais toujours ils envoyaient des vaisseaux mener des raids jusque dans la Mer du Centre. Des quatorze Rois d’Havnor, le dernier fut Maharion, qui fit la paix, et avec les dragons, et avec »
Extrait de : U. Le Guin. « Cycle de Terremer – Contes de Terremer. »
Le dit d’Aka par U. Le Guin
Fiche de Le dit d’Aka
Titre : Le dit d’Aka (Tome 4 sur 7 – Cycle de l’Ekumen)
Auteur : U. Le Guin
Date de parution : 2000
Traduction : P.-P. Durastanti
Editeur : Le livre de poche
Première page de Le dit d’Aka
« De jour, quand Sutty retournait sur Terre, c’était toujours au village. De nuit, c’était dans l’Enclave.
Le jaune du cuivre, le jaune du curcuma et du riz au safran, l’orange du souci, la teinte orangée de la poussière en suspension au-dessus des champs à la tombée du jour, le rouge du henné, le rouge de la passiflore, le rouge du sang séché, le rouge de la boue : telles étaient les nuances de la lumière du soleil durant la journée. Un parfum d’ase fétide. Le gazouillis de la voix de Tata qui cancanait avec la mère de Moti sur la véranda. La main brune immobile d’oncle Hurree posée sur une page blanche. L’œil de Ganesh, petit, porcin, gentil. Une allumette qu’on gratte, l’épaisse volute grise de la fumée d’encens, âcre, piquante, dissipée. Odeurs, visions fugitives, échos qui tramaient ou miroitaient dans sa tête tandis qu’elle parcourait les rues, mangeait, se reposait des vagues de sensations infligées par les quasis auxquels elle devait commuciper, de jour, sous l’autre soleil. »
Extrait de : U. Le Guin. « Cycle de l’Ekumen – Le Dit d’Aka. »
Sjambak par J. Vance
Fiche de Sjambak
Titre : Sjambak et autres récits
Auteur : J. Vance
Date de parution : 2006
Traduction : P.-P. Durastanti, P. Dusoulier, N. Mège, S. Hilling
Editeur : Bélial
Sommaire de Sjambak
- Les maîtres de maison
- La planète de poussière
- Parapsyché
- Sjambak
- Joe Trois-pattes
- Le robot désinhibé
- Le diable la colline du salut
Première page de Les maîtres de maison
« LES DEUX hommes, sans mot dire, s’agitaient. Caffridge, l’hôte, se leva pour arpenter la pièce. Il gagna la fenêtre, regarda le ciel, vers l’étoile lointaine BGD 1169. L’invité, Richard Emerson, semblait plus affligé encore. Il s’enfonçait dans son fauteuil, blême, bouche bée, les yeux écarquillés, brillants.
Rien n’avait été dit et rien de visible n’expliquait leur émotion. Ils se trouvaient dans un salon ordinaire de pavillon de banlieue, n’était la profusion d’objets étranges, voire surréalistes, accrochés aux murs, posés sur des étagères ou suspendus au plafond.
Un grattement, et Caffridge se détourna de la fenêtre. Il lança d’un ton sec : « Sarvis ! »
Le chat noir et blanc qui se faisait les griffes sur un pilier sculpté en bois exotique coucha ses oreilles, mais continua à gratter, indifférent. »
Extrait de : J. Vance. « Sjambak. »
Miro Hetzel par J. Vance
Fiche de Miro Hetzel
Titre : Miro Hetzel
Auteur : J. Vance
Date de parution : 2017
Traduction : P.-P. Durastanti, E. C. L. Meistermann, J.-P. Pugi
Editeur : Bélial
Sommaire de Miro Hetzel
- L’agence de voyage de Terrier
- Le tour de Freitzke
Première page de L’agence de voyage de Terrier
« S’aidant d’un stylo à plume courte et d’encre noire, Hetzel, d’une écriture vive et anguleuse, improvisa la lettre que voici :
Chère Madame X,
En accord avec les instructions reçues par messager, j’ai retrouvé la trace de l’individu connu sous le nom de Casimir Wuldfache à Twisselbane, sur Tamar, dans le secteur de Nova Céleste, où il était arrivé le 23 ianiaro gaéan courant.
À Twisselbane, Vv. Wuldfache s’était trouvé un emploi de serveur au Café Fabrilankus sous le nom de Carmine Daruble. Le soir, il travaillait au Mirrographe local quand ses activités de cavalier rétribué par les dames requérant ce genre de services le lui permettaient. »
Extrait de : J. Vance. « Miro Hetzel. »
Les vandales du vide par J. Vance
Fiche de Les vandales du vide
Titre : Les vandales du vide
Auteur : J. Vance
Date de parution : 2016
Traduction : P.-P. Durastanti
Editeur : Bélial
Première page de Les vandales du vide
« Au-revoir Vénus
La Citadelle du Diable, neck volcanique massif de gabbro noir, s’élevait en un à-pic stupéfiant de six cents mètres de hauteur pour dominer la vallée telle une souche d’arbre sur un gazon. La jolie ville blanche de Miracle Valley s’étirait le long des berges de la Jamatula qui décrivait une boucle tout autour de sa base. La surface du neck se signalait par sa platitude, comme si la Citadelle s’avérait la souche pétrifiée d’un arbre-monde aussi vénérable que colossal.
Entre la plateforme à sa base et le plot d’atterrissage au sommet s’étirait un câble que la masse de la Citadelle faisait paraître aussi fragile qu’un fil d’araignée et le long duquel s’élevait une cabine d’ascenseur. Dedans, près d’une baie vitrée, se tenait Dick Murdock, son sac de voyage aux pieds, ses jumelles et son appareil-photo en bandoulière. »
Extrait de : J. Vance. « Les Vandales du vide. »
Le dernier château par J. Vance
Fiche de Le dernier château
Titre : Le dernier château et autres crimes
Auteur : J. Vance
Date de parution : 2013
Traduction : P.-P. Durastanti, O. Girard, P. Chwat, J.-P. Pugi, E. C. L. Meistermann, F. Straschitz
Editeur : Bélial
Sommaire de Le dernier château
- Les maisons d’Iszm
- Alice et la cité
- Fils de l’arbre
- Le dernier château
Première page de Les maisons d’Iszm
« On tenait pour acquis que chaque visiteur débarquait sur Iszm avec une seule idée en tête : voler une maison femelle. Cosmographes, étudiants, nourrissons, canailles notoires, à tous, les Iszmiens cyniques appliquaient le même traitement — fouille approfondie des esprits et des corps, surveillance de tous les instants.
Seul le grand nombre de voleurs de maisons ainsi révélés justifiait ces procédés.
De loin, voler une maison paraissait relativement simple. On pouvait coudre dans un bracelet de montre une graine pas plus grosse qu’un grain d’orge ; mêler une brindille aux fils d’un châle ; coller une jeune pousse sur une fusée et la lancer dans l’espace. Pour dérober une maison iszmienne, il existait des milliers de moyens éprouvés ; on les avait tous essayés, et les voleurs malheureux avaient été conduits à la Maison Folle, escortés par des individus des plus courtois. Réalistes, les Iszmiens savaient fort bien qu’un jour, d’ici un an, un siècle, »
Extrait de : J. Vance. « Le Dernier Château et autres crimes. »