Étiquette : Emerich
Conan le valeureux par J. M. Roberts
Fiche de Conan le valeureux
Titre : Conan le valeureux (Tome 25 sur 25 – Conan – les suiveurs)
Auteur : R. E. Howard et J. M. Roberts
Date de parution : 1985
Traduction : B. Emerich
Editeur : J’ai lu
Première page de Conan le valeureux
« La cité de la plaine
Par l’étroite croisée en ogive et aux riches moulures, on percevait le formidable roulement de l’énorme tambour suspendu au-dessus du Grand Portail de Khorshemish. Les plus petits tambours des douze portails secondaires répercutaient dans toute la cité le signal de la fermeture des lourdes portes de chêne. Quiconque lambinerait hors des murs se verrait contraint de rester pendant les heures sombres dans la plaine verdoyante. Malheur à qui tenterait malgré tout de pénétrer dans la cité !
La femme, assise à une massive table en bois, leva les yeux du parchemin sur lequel elle calligraphiait de sinueux hiéroglyphes stygiens. Les derniers rais pourpres du soleil couchant étincelaient sur les serpents d’argent encerclant ses bras nus et sur le diadème d’or à tête de cobra qui mettait en valeur ses fins sourcils noirs. Sur un léger signe de la femme, un homme de grande stature s’avança de l’angle de la chambre où il était posté. Il arborait la tenue des hommes du désert du Shem oriental. »
Extrait de : R. E. Howard et J. M. Roberts. « Conan – les suiveurs – Conan le valeureux. »
Le troqueur d’âmes par A. Bester et R. Zelazny
Fiche de Le troqueur d’âmes
Titre : Le troqueur d’âmes
Auteur : A. Bester et R. Zelazny
Date de parution : 1988
Traduction : B. Emerich, P. Bayart
Editeur : J’ai lu
Première page de Le troqueur d’âmes
« LE COURTIER EN PSY
Affolé, je fouillais mon bureau quand mon patron pointa la tête par la porte et me demanda de son doux accent de Virginie :
— Je peux entrer, Alf ?
— Sûr, sûr, répondis-je sans interrompre mes recherches.
Le boss s’installa sur un coin de ma grande table de travail (je déteste les bureaux) et m’observa.
— T’as perdu quelque chose ?
— Mon foutu passeport.
— T’as fait les poches, l’imper, le sac de voyage ?
— Trois fois.
Il entreprit de trier le foutoir qui régnait sur ma table, s’arrêta tout à coup, puis s’approcha, nonchalant, des étagères situées sous la fenêtre. Il souleva mon casque de motard british. Le passeport était là. »
Extrait de : A. Bester et R. Zelazny. « Le Troqueur d’ames. »
L’opéra de l’espace par C. J. Cherryh
Fiche de L’opéra de l’espace
Titre : L’opéra de l’espace (Tome 4 sur 7 – Les guerres de la compagnie)
Auteur : C. J. Cherryh
Date de parution : 1982
Traduction : M. Darroux, B. Emerich
Editeur : J’ai lu
Première page de L’opéra de l’espace
« Ils se prénommaient Sandor et Allison… Leurs patronymes respectifs étaient Kreja et Reilly. Celui de Reilly était connu dans les bureaux et les bars de la station Viking : ceux qui le portaient appartenaient tous à l’équipage du Dublin Again. Cet énorme vaisseau, dont le port d’attache était Fargone, se livrait à un négoce des plus régulier sur la boucle des étoiles de l’Union : Mariner et Russell, Espérance et Paradise, Wyatt et Cyteen, Fargone, Voyager et Viking. Reilly était un Nom avec une majuscule parmi les marchands, une puissance dont il fallait tenir compte en tous lieux.
Le nom de Kreja, lui, n’évoquait rien sur Viking. Du temps de sa splendeur, il n’avait navigué qu’entre les lointaines Espérance et Pan-Paris. Plus tard, sur Mariner et Russell, l’épithète « débiteur » avait été accolée à son pseudonyme. Le vaisseau de Kreja s’appelait la Lucy… officiellement ; sa base était censée être Wyatt, c’est-à-dire le plus loin possible – et même à une distance déraisonnable pour un navire de sa taille et de son âge –, et son capitaine prétendait transporter des excédents de marchandises pour le compte d’un cartel de cette station. Les douanes recherchaient perpétuellement la Lucy bien qu’elle leur rendît visite[…] »
Extrait de : C. J. Cherryh. « Les guerres de la compagnie – L’opéra de l’espace. »
Rhialto le Merveilleux par J. Vance
Fiche de Rhialto le Merveilleux
Titre : Rhialto le Merveilleux (Tome 4 sur 4 – La Terre mourante)
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1984
Traduction : M. Darroux, B. Emerich
Editeur : J’ai lu
Sommaire de Rhialto le Merveilleux
- La Murthe
- Fanhure
- Morreion
Première page de La Murthe
« Par un frais matin, vers le milieu du vingt et unième éon, Rhialto prenait son petit déjeuner sous la coupole est de son manoir de Falu. Se hissant à grand-peine au-dessus de la brume glacée, le vieux soleil jetait une lumière blême et poignante sur Basse Prairie.
Pour une raison qu’il ne parvenait à définir, Rhialto n’avait pas faim. Il délaissa l’assiette de cresson, la plaquemine bouillie et la saucisse pour un thé fort et une biscotte. Puis, malgré la dizaine de travaux urgents qui l’attendaient, il s’enfonça dans son fauteuil et laissa errer son regard sur les prés en direction de Bois Jadis. »
Extrait de : J. Vance. « La Terre mourante – Rhialto le Merveilleux. »
Terre de lierre par T. Lee
Fiche de Terre de lierre
Titre : Terre de lierre
Auteur : T. Lee
Date de publication : 1985
Traduction : B. Emerich
Editeur : J’ai lu
Première page de Terre de lierre
« Pour commencer, je dois retourner cent trente-sept ans en arrière. En ce temps-là, la race humaine vivait dans le Haut, non seulement dans les cités mais sur toute la surface de la terre. Quiconque lira ce livre doit accepter l’idée que dans le Haut s’étend la terre, que sur cette terre, il est une cité à présent en ruine, et au-dessus de cette cité, un arc élevé et coloré que l’on appelle le ciel ; et au-delà encore, une sorte de vide aussi noir que la nuit II est essentiel de bien assimiler cette notion pour la simple raison que ce vide noir – l’Espace – joue un rôle fondamental. C’est en effet de ce vide qu’est arrivé ce qui nous a forcés à vivre dans notre prison du Bas : l’Envahisseur. »
Extrait de : T. Lee. « Terre de lierre. »
La déesse voilée par T. Lee
Fiche de La déesse voilée
Titre : La déesse voilée (Tome 1 sur 3 – Uasti)
Auteur : T. Lee
Date de parution : 1975
Traduction : M. Darroux et B. Emerich
Editeur : J’ai lu
Première page de La déesse voilée
« Sous le volcan
Se réveiller et ne pas savoir où l’on est, ni qui l’on est, ni même ce que l’on est – une chose avec des bras et des jambes ? un animal ? le cerveau d’un grand poisson ? –, voilà un bien étrange réveil. Au bout d’un moment toutefois, je m’étirai dans le noir, puis promenai mes mains sur mon corps : j’étais une femme.
Il régnait une obscurité et un silence absolus. Le sol était rocailleux et une ancienne odeur, amère et indéfinissable, parvenait à mes narines. Je rampai hors du recoin où j’étais allongée et atteignis une sorte de passage dans lequel je pus me tenir debout. »
Extrait de : T. Lee. « Uasti – La Déesse voilée. »