Étiquette : Formentelli
Au revoir les chats volants par U. Le Guin
Fiche d’Au revoir les chats volants
Titre : Au revoir les chats volants (Tome 4 sur 4 – Les chats volants)
Auteur : U. Le Guin
Date de parution : 1999
Traduction : B. Formentelli
Editeur : Gallimard
Première page d’Au revoir les chats volants
« Par une chaude après-midi d’été, les six chats de la ferme d’Overhill musardaient dans le cour de la grange, somnolant ou se racontant des histoires, bâillant après les papillons ou ronronnant au soleil.
Chaque jour, Alexandre Furby, qui vivait à la ferme, venait rendre visite aux cinq habitants de l’ancien pigeonnier de la grange : Thelma et Roger, Harriet et James, sans oublier leur petite sœur, Jane.
Ce fut elle qui se redressa la première.
– Thelma ! demanda-t-elle soudain. Pourquoi avons-nous des ailes ?
– Personne ne le sait, Jane, répondit sa sœur aînée. Notre mère n’en avait pas, Alexandre n’es a pas. La plupart des chats non plus. Il se trouve que nous en avons tous les cinq. Pourquoi ? Aucun idée !
– Moi, je sais pourquoi, déclara Jane. »
Extrait de : U. Le Guin. « Les chats volants – Au revoir les chats volants. »
Alexandre et les chats volants par U. Le Guin
Fiche d’Alexandre et les chats volants
Titre : Alexandre et les chats volants (Tome 3 sur 4 – Les chats volants)
Auteur : U. Le Guin
Date de parution : 1994
Traduction : B. Formentelli
Editeur : Gallimard
Première page d’Alexandre et les chats volants
« La famille Furby vivait dans le grand luxe. Ils disposaient d’une belle maison de campagne avec cheminée, lits de plume et même une chatière. La gardienne leur préparait de délicieux repas deux fois par jour et ne manquait jamais de leur jeter de petits morceaux de choix quand elle faisait la cuisine. Chaque week-end, le propriétaire arrivait dans sa petite voiture rouge et passait là une nuit ou deux. Il les câlinait, les régalait de sardines et leur apportait des souris en chiffon bourrées d’herbe-aux-chats pour s’amuser avec.
M. Furby dormait beaucoup, sans doute à cause de son embonpoint. Mme Furby, qui descendait par sa mère d’une noble lignée de chats persans, possédait une robe dorée d’une exceptionnelle beauté, aussi longue que soyeuse. Quant aux enfants Furby, »
Extrait de : U. Le Guin. « Les chats volants – Alexandre et les chats volants. »
Le retour des chats volants par U. Le Guin
Fiche de Le retour des chats volants
Titre : Le retour des chats volants (Tome 2 sur 4 – Les chats volants)
Auteur : U. Le Guin
Date de parution : 1989
Traduction : B. Formentelli
Editeur : Gallimard
Première page de Le retour des chats volants
« Un matin pluvieux, de très bonne heure, Henry et Susan, les enfants de la ferme d’Overhill, descendirent la colline et filèrent à la vieille grange. Tout en haut de cette grange, il y avait un ancien pigeonnier avec des trous par lesquels autrefois les pigeons entraient et sortaient. Les yeux levés sur ces trous, Susan appela :
– Mistigri-gris-gris, mistigris-jolis ! Mistigris-qui-volent-volent, mistigris-à-z’ailes-z’ailes ! Petit déjeuner !
À l’entrée d’un des trous pointa alors non pas un bec, mais un petit nez couleur cannelle, deux yeux jaunes tout ronds, et deux pattes de devant toutes blanches.
Une seconde plus tard, whooosh ! un premier chat s’envolait. Un chat avec des ailes. Un chat rayé avec des ailes rayées. »
Extrait de : U. Le Guin. « Les chats volants – Le Retour des chats volants. »
Les chats volants par U. Le Guin
Fiche de Les chats volants
Titre : Les chats volants (Tome 1 sur 4 – Les chats volants)
Auteur : U. Le Guin
Date de parution : 1988
Traduction : B. Formentelli
Editeur : Gallimard
Première page de Les chats volants
« Mme Jan Tabby était incapable d’expliquer pourquoi ses quatre enfants avaient des ailes.
– Leur père devait être un filou de haut vol, commenta un voisin avec un petit rire déplaisant tout en rôdant autour de la benne à ordures.
– Peut-être ont-ils des ailes parce qu’avant leur naissance, j’ai rêvé que je m’enfuyais loin d’ici, dit Mme Jane Tabby. Thelma, gronda-t-elle, tu as la figure toute sale ; va vite la laver ! Roger, cesse donc de frapper James. Harriet, quand tu ronronnes, tu devrais fermer les yeux à demi et me masser avec tes pattes de devant ; oui, comme ça ! Comment est le lait, ce matin, mes enfants ?
– Il est très bon, Mère, merci, répondirent-ils joyeusement.
C’étaient de beaux enfants, bien élevés. Mais Mme Tabby se faisait du souci à leur sujet. Ils »
Extrait de : U. Le Guin. « Les chats volants – Les Chats volants. »