Étiquette : Fugitif de l’espace
La loi de Mandralor par Peter Randa

Fiche de La loi de Mandralor
Titre : La loi de Mandralor (Tome 2 sur 2 – Fugitif de l’espace)
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1964
Editeur : Fleuve noir
Première page de La loi de Mandralor
« La bataille a été rude mais nous tenons la victoire. Il ne reste plus que l’élikon de Vharna stoppé à la limite de l’atmosphère. Le robot destructeur rôde autour de son champ de force qu’il semble surveiller avec une ténacité de chien de garde.
Je lance à l’audiophone un appel dont je n’attends rien et à ma grande surprise mon écran s’allume immédiatement et j’aperçois Vharna effondré sur son tableau de bord.
Il a le visage défait et porte d’horribles blessures aux épaules. D’une voix haletante, il m’explique :
— Ardhan venait de me rattacher mais il ne m’avait pas remis le casque du coordinateur lorsqu’il s’est brusquement effondré. En même temps l’obsession qui hantait mon cerveau a
disparu.
— La CHOSE qui se trouvait dans les soutes venait de se décomposer.
— Pourquoi ? »
Extrait de : P. Randa. « Fugitif de l’espace – La loi de Mandralor. »
Fugitif de l’espace par Peter Randa

Fiche de Fugitif de l’espace
Titre : Fugitif de l’espace (Tome 1 sur 2 – Fugitif de l’espace)
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1962
Editeur : Fleuve noir
Première page de Fugitif de l’espace
« Brusquement, j’ai conscience de vivre… Ce n’est pas un réveil comme les autres. Difficile à expliquer… Une sorte d’arrachement brutal au néant. Le jour et la nuit, sans la grisaille d’un crépuscule ou de l’aube. Un passage instantané.
Je ne peux pas encore bouger. La conscience m’est revenue. Rien de plus. Mon esprit se remet en route et mon corps reste immobilisé. Ankylosé. Je suis un esprit sans corps… seulement, je sais que les machines se sont mises à fonctionner.
Aucune sensation physique. Une sorte d’hébétude… J’en ai pour des heures. Il paraît que c’est indispensable pour échapper à la folie.
Du bien-être en moi. Une sensation réconfortante due à une lucidité apaisée… De la pensée pure. Je ne vois rien, je n’entends rien, je ne sens rien… Je pense. Je reprends contact mais seulement avec moi-même.
Mon nom est Helver ! Tiens, les souvenirs reviennent. Pas un flot tumultueux, ni une succession d’images désordonnées. Je m’appelle Helver et je reprends conscience parce que les détecteurs de mon appareil se sont animés. »
Extrait de : P. Randa. « Fugitif de l’espace. »