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Les dramaturges de Yan par J. Brunner

Fiche de Les dramaturges de Yan

Titre : Les dramartuges de Yan
Auteur : J. Brunner
Date de parution : 1971
Traduction : C. Gilbert
Editeur : Le livre de poche

Première page de Les dramaturges de Yan

« Tel un arc d’argent l’Anneau de Yan s’incurvait dans le ciel nocturne, lançant comme des fléchettes de feu ses météores dans la haute atmosphère. Le Dr Yigael Lem était fatigué mais sa tension nerveuse était telle qu’il se sentait encore incapable de dormir – et il ne voulait pas, sauf en cas d’absolue nécessité, faire appel à son inducteur de sommeil. Il se débarrassa de ses vêtements de Terrien un peu trop stricts et enfila une robe yannienne en fil d’arachne, chaussa des sandales de roseau, et sortit sur sa véranda pour contempler ce spectacle qui d’habitude calmait ses pensées. Madame de Pompadour, la joufflonde domestique qui l’avait accompagné dans sept systèmes, avait cru qu’il se retirerait et s’était en conséquence installée dans le dormitoire pour l’attendre. Quand elle s’aperçut qu’il était ailleurs, elle proféra une petite plainte mais finit par rassembler l’énergie nécessaire pour venir le  »

Extrait de : J. Brunner. « Les dramaturges de Yan. »

Le rôdeur devant le seuil par H. P. Lovecraft

Fiche de Le rôdeur devant le seuil

Titre : Le rôdeur devant le seuil
Auteur : H. P. Lovecraft et A. Derleth
Date de parution : 1945
Traduction : C. Gilbert
Editeur : J’ai lu

Première page de Le rôdeur devant le seuil

« Au nord d’Arkham, s’élèvent de sombres collines sauvages et boisées, étonnamment luxuriantes; c’est là, presque à la limite de la zone forestière, que coule la rivière Miskatonic avant de se jeter dans la mer. Dans cette région, les voyageurs sont rarement amenés à s’aventurer au-delà la lisière, bien qu’un chemin à peine tracé pénètre dans la forêt et, sans doute, traversant les collines, aboutisse à la Miskatonic et finisse par déboucher à nouveau sur la plaine. Les maisons désertes, abandonnées aux attaques du temps, présentent un aspect uniforme assez surprenant de décrépitude provoquée par les intempéries, et tandis que la partie boisée elle-même manifeste une vitalité singulière, il n’y a guère de signes de fertilité dans les environs. Vraiment, le voyageur qui emprunte le chemin d’Aylesbury, qui commence dans Arkham à River Street et progresse paresseusement à l’ouest et au nord-ouest de la vieille cité aux toits en croupe vers l’étrange et solitaire pays de Dunwich, après Dean’s Corner, celui-là donc ne peut guère qu’être impressionné par le remarquable développement de ce qui, à première vue, ressemble à un reboisement mais qui, si on y regarde de près, se révèle être non une planta »

Extrait de : H. P. Lovecraft et A. Derleth. « Le rodeur devant le seuil. »

Légendes et mythes de Cthulhu par H. P. Lovecraft

Fiche de Légendes et mythes de Cthulhu

Titre : Légendes et mythes de Cthulhu
Auteur : H. P. Lovecraft
Date de parution : 1991
Traduction : C. Gilbert, F. Truchaud, G. Coisne, C. Boland-Maskens
Editeur : J’ai lu

Sommaire de Légendes et mythes de Cthulhu

  • Les mangeuses d’espace par F. B. Long
  • Les chiens de Tindalos par F. B. Long
  • Talion par C. A. Smith
  • La pierre noire par R. E. Howard
  • La chose ailée sur le toit par R. E. Howard
  • L’héritier des ténèbres par C. A. Smith
  • Le feu d’Asshurbanipal par R. E. Howard
  • Ubbo-Sathla par C. A. Smith
  • Le visiteur venu des étoiles par R. Bloch
  • Epouvante à Salem par H. Kuttner
  • Au-delà du seuil par A. Derleth
  • L’habitant de l’ombre par A. Derleth
  • L’ombre du clocher par R. Bloch
  • Manuscrit trouvé dans une maison abandonnée par R. Bloch
  • On rôde dans le cimetière par J. V. Shea
  • Sueurs froides par R. Campbell
  • La cité soeur par B. Lumley
  • Le rempart de béton par B. Lumley
  • Ceux des profondeurs par J. Wade
  • Le retour des Lloigors par C. Wilson

Première page de Les mangeuses d’espace

« L’horreur arriva à Partridgeville par un jour où tout était noyé dans le brouillard.

Tout au long de l’après-midi, des amas de vapeurs venus de la mer avaient tournoyé et tourbillonné autour de la ferme et la pièce dans laquelle nous nous tenions était tout imprégnée d’humidité. La brume, passant sous la porte, montait en spirales et ses longs doigts mouillés avaient tant caressé mes cheveux qu’ils en étaient trempés. Les fenêtres aux vitres carrées étaient couvertes d’une buée aussi dense qu’une forte rosée ; l’air était lourd, chargé d’eau, incroyablement froid.

Je fixai mon ami d’un œil sombre. Il avait tourné le dos à la fenêtre et écrivait avec une sorte de rage. C’était un homme mince et de haute taille, au dos légèrement voûté, à la carrure exceptionnelle. De profil, son visage laissait une forte impression. Il avait le front large, le nez long, le menton un peu protubérant – un visage plein de force, de sensibilité, qui trahissait une nature extrêmement imaginative, tempérée par une intelligence critique tout à fait extraordinaire. »

Extrait de : H. P. Lovecraft. « Légendes du mythe de Cthulhu. »