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Voyage avec les morts par B. Hambly

Fiche de Voyage avec les morts

Titre : Voyage avec les morts (Tome 2 sur 2 – James Asher)
Auteur : B. Hambly
Date de parution : 1995
Traduction : I. Glasberg
Editeur : Pocket

Première page de Voyage avec les morts

« L’antique demeure était de celles qu’on ne remarque pas malgré leur taille. Ce qui était bizarre, se disait Lydia Asher. Debout sur le perron, la jeune femme tendait le cou vers les cinq étages de la façade sombre entièrement close. La bâtisse semblait là depuis très longtemps, et plus bizarre encore étaient ses colombages apparents malgré les siècles de suie et de ternissures, les ouvertures en œil-de-bœuf de ses rares fenêtres dépourvues de volets, l’usure qui avait creusé en leur milieu ses marches de pierre.

Prise d’un frisson, Lydia resserra autour d’elle les pans du manteau qu’elle avait emprunté à sa cuisinière – car le plus ordinaire de sa collection personnelle aurait été cent fois trop élégant dans ces ruelles étroites et ces passages sordides qui se pressaient derrière la portion des quais comprise entre Blackfriars Bridge et Southwark. Il ne peut pas me faire de mal, pensa-t-elle en portant la main à sa »

Extrait de : B. Hambly. « James Asher – Voyage avec les morts. »

Le sang d’immortalité par B. Hambly

Fiche de Le sang d’immortalité

Titre : Le sang d’immortalité (Tome 1 sur 2 – James Asher)
Auteur : B. Hambly
Date de parution : 1988
Traduction : I. Glasberg
Editeur : Pocket

Première page de Le sang d’immortalité

«  Lydia ? »

Avant même que les ombres de la cage d’escalier n’aient étouffé les derniers échos du prénom de sa femme, James Asher comprit qu’il était arrivé quelque chose de grave.

La maison était silencieuse, mais pas vide.

Il s’arrêta net dans le grand couloir obscur, et écouta. Nul bruit ne lui parvenait du tournant de l’escalier ténébreux au-dessus de lui. Pas de grassouillette Ellen pour se hâter vers la porte capitonnée au fond du corridor et débarrasser son maître de son uniforme d’Oxford, constitué de la robe noire des universitaires et d’une toque. De plus, à la froidure de la nuit automnale qui s’infiltrait dans la demeure, il savait qu’aucun feu ne brûlait nulle part. »

Extrait de : B. Hambly. « James Asher – Le sang d’immortalité. »