Étiquette : Guiod

 

La légende d’Hawkmoon – l’intégrale par M. J. Moorcock

Fiche de La légende d’Hawkmoon – l’intégrale

Titre : La légende d’Hawkmoon – l’intégrale
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 2016
Traduction : J.-L. Fromental, F. Landon, J. Guiod, B. Ferry, G. Lebec
Editeur : Pocket

Sommaire de La légende d’Hawkmoon – l’intégrale

  • Le joyau noir
  • Le dieu fou
  • L’épée de l’aurore
  • Le secret des runes
  • Le comte Airain
  • Le champion de Garathorm
  • La quête de Tanelorn

Première page de Le joyau noir

« LE COMTE AIRAIN
Et la Terre devint vieille, ses paysages se patinèrent, montrant les signes de l’âge, et ses voies se firent étranges et capricieuses, comme celles d’un vieillard à l’approche de la mort.
(Haute Histoire du Bâton Runique.)
Le comte Airain, seigneur gardian de Kamarg, enfourcha son cheval cornu et s’en alla inspecter ses terres. Il mena sa monture jusqu’à une petite colline, au sommet de laquelle se dressaient des ruines d’une extrême antiquité. C’étaient les vestiges d’une église gothique, et les vents et les pluies en avaient poli les murs. La pierre était recouverte de lierre. Les fleurs, qui avaient envahi les fenêtres, mettaient des taches d’ambre et de pourpre là où naguère s’étaient trouvés des vitraux colorés.
A chacune de ses sorties, le comte Airain venait faire halte au pied de ces ruines. Il éprouvait à leur égard un sentiment d’affinité, car, comme lui, elles étaient vieilles ; comme lui, elles avaient survécu à de nombreuses tourmentes et, comme lui encore, elles avaient été endurcies, et non pas affaiblies, par les atteintes du temps. La colline elle-même était un océan de hautes herbes, que le vent agitait. Elle était entourée par les marais luxuriants de Kamarg, qui s’étendaient à perte de vue, peuplés de taureaux blancs sauvages, de bandes de chevaux cornus et de flamants écarlates géants, assez forts pour emporter un homme adulte. »

Extrait de : M. J. Moorcock. « La légende de Hawkmoon – l’intégrale. »

Le navire des glaces par M. J. Moorcock

Fiche de Le navire des glaces

Titre : Le navire des glaces
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1969
Traduction : J. Guiod, J.-F. Amsel
Editeur : Le livre de poche

Première page de Le navire des glaces

« Konrad Arflane

Quand Konrad Arflane se retrouva sans navire des glaces sous son commandement, il quitta la cité-crevasse de Brershill et partit à ski vers le grand plateau glaciaire ; il s’en allait afin de décider s’il devait vivre ou mourir.

Pour ne s’autoriser aucun compromis, il emporta une petite quantité de vivres et d’équipement, calculant que, s’il n’avait pas fait son choix dans les huit jours, il mourrait de toute façon de faim et de froid.

Il considérait avoir de bonnes raisons d’agir ainsi. Bien qu’il n’eût que trente-cinq ans et qu’il fût l’un des capitaines les plus célèbres de tout le plateau, il avait peu de chances d’obtenir un nouveau poste de commandement à Brershill et il se refusait à envisager de servir un autre patron en tant que premier ou second officier, même s’il en avait la possibilité. Moins de quinze ans auparavant, Brershill possédait une flotte de plus de cinquante navires. Elle se réduisait à présent à vingt-trois. Et, bien qu’il ne fût pas morbide, Arflane avait décidé qu’il n’y avait qu’une seule alternative à un commandement dans une cité étrangère : la mort. »

Extrait de : M. J. Moorcock. « Le navire des glaces. »

Le programme final par M. J. Moorcock

Fiche de Le programme final

Titre : Le programme final (Tome 1 sur 4 – Jerry Cornelius)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1968
Traduction : J. Guiod, J.-P. Wautier
Editeur : J.-C. Lattès

Première page de Le programme final

« C’est au Cambodge, pays situé entre le Vietnam et la Thaïlande sur la carte et entre n et zéro sur la table des fuseaux horaires, que se trouve la cité magique d’Angkor où vivait jadis la grande race khmère. Un explorateur français la redécouvrit au XIXe siècle, perdue dans la jungle et, un peu plus tard, ce furent des archéologues français qui travaillèrent à sa résurrection. Les gens simples qui y vivaient étaient les descendants des Khmers et ils avaient deux théories quant à l’origine de leur cité : ou bien elle avait été bâtie par une race de géants, ou bien elle s’était créée toute seule à la naissance du monde. Dans un article sur Angkor paru dans le Sunday Times du 10.1.65, Maurice Wiggin écrivit : Les citoyens d’Angkor ont-ils eu le futur qu’ils désiraient ? Je ne le crois pas. Ils semblaient pourtant pouvoir s’adapter facilement, passer dans la vie courante de l’Hindouisme au Bouddhisme et construire des cités faites pour durer éternellement. (« Les ruines les plus grandioses du monde. ») Malgré tout cela, les grands rois khmers sont tombés en poussière.
Construit non seulement pour durer, mais aussi pour exister pendant notre époque, le Hilton-Ang- »

Extrait de : M. J. Moorcock. « Jerry Cornelius – Le programme final. »