Étiquette : Ilium et Olympos
Olympos par D. Simmons
Fiche de Olympos
Titre : Olympos (Tome 2 sur 2 – Ilium et Olympos)
Auteur : Dan Simmons
Date de parution : 2004
Traduction : J.-D. Brèque
Editeur : Robert Laffont
Première page de Olympos
« Peu de temps avant l’aurore, Hélène de Troie est réveillée par le hurlement des sirènes. Elle promène une main sur les coussins de son lit, mais Hockenberry, son amant du moment, a disparu – il s’est éclipsé en pleine nuit, pendant que les domestiques dormaient encore, ainsi qu’il le fait toujours à l’issue d’une nuit d’amour avec elle, comme s’il avait honte de ses actes, et sans doute marche-t-il en ce moment dans les ruelles et les venelles les plus obscures de la ville. Hockenberry est un homme bien triste et bien étrange, songe Hélène. Puis elle se souvient.
Mon époux est mort.
Cela fait neuf jours que la mort de Pâris, tué par l’impitoyable Apollon, relève de la réalité – dans trois heures débuteront ses funérailles, auxquelles doivent participer Troyens et Achéens, si le char divin qui survole la cité d’Ilium ne l’a pas complètement détruite dans les prochaines minutes –, mais Hélène n’arrive toujours pas à croire que son Pâris n’est plus. »
Extrait de : D. Simmons. « Olympos – Ilium et Olympos. »
Ilium par D. Simmons
Fiche de Ilium
Titre : Ilium (Tome 1 sur 2 – Ilium et Olympos)
Auteur : Dan Simmons
Date de parution : 2003
Traduction : J.-D. Brèque
Editeur : Pocket
Première page de Ilium
« La rage.
Chante, ô Muse, la rage d’Achille, le fils de Pelée, meurtrier, tueur d’hommes, promis à la mort, chante la rage qui aux Achéens coûta tant de braves et jeta en pâture à Hadès tant d’âmes pleines de joie et de vie. Et tant que tu y es, ô Muse, chante la rage des dieux eux-mêmes, si capricieux et si puissants sur leur nouvel Olympe, et la rage des posthumains, bien qu’ils aient été emportés par la mort, et la rage des quelques vrais humains qui subsistent, bien qu’ils soient devenus vains et inutiles. Et pendant que tu chantes, ô Muse, chante aussi la rage de ces êtres pensants, conscients, sérieux mais pas vraiment humains, qui rêvent sous les glaces d’Europe, meurent dans les cendres sulfureuses d’Io et naissent dans les replis glacials de Ganymède. »
Extrait de : D. Simmons. « Illium – Ilium et Olympos. »