Étiquette : Jé Mox

 

Les maîtres de la matière par Max-André Rayjean

Fiche de Les maîtres de la matière

Titre : Les maîtres de la matière (Tome 14 sur 14 – Jé Mox)
Auteur : Max-André Rayjean
Date de parution : 1979
Editeur : Fleuve noir

Première page de Les maîtres de la matière

« Le nouveau « Cos-200 » flambait neuf. C’était le troisième de la série, construit selon les mêmes techniques que les deux précédents après l’aventure des Symbios.
Ce type d’engin avait les meilleures performances de toute la flotte spatiale et son équipage était l’un des plus qualifiés. Il possédait une autonomie sans limites lui permettant de se transporter dans n’importe quelle partie de l’Univers, à travers la quatrième dimension.
Il effectuait une mission de routine à la frange de l’Empire Galactique. Sa base était Ter-5. Devant le rapport négatif, Jé Mox programmait déjà l’ordinateur de bord pour un retour accéléré.
Il fut interrompu par la voix de Nadie Gem :
— Attends un peu, Jé. Il me semble que quelque chose ne tourne pas rond.
Le commandant observa l’écran de contrôle placé devant lui et remarqua la gravité de sa collaboratrice penchée sur ses appareils de détection. Il fronça les sourcils. Cet ennui de dernière minute le contrariait. »

Extrait de : M.-A. Rayjean. « Les maîtres de la matière – Jé Mox. »

La chaîne des Symbios par Max-André Rayjean

Fiche de La chaîne des Symbios

Titre : La chaîne des Symbios (Tome 13 sur 14 – Jé Mox)
Auteur : Max-André Rayjean
Date de parution : 1978
Editeur : Fleuve noir

Première page de La chaîne des Symbios

« Rod Bradley somnolait. Il était assis devant ses appareils de contrôle, confiant dans l’infaillibilité du système électronique. Sa tête retombait mollement en avant, sur sa poitrine, comme si elle pesait trop lourd.

En fait, le lieutenant de la Force Spéciale s’ennuyait. Il passait son temps confiné dans son P.C. inexpugnable. Il faisait de brèves sorties au-dehors, par routine et pour prendre un peu l’air.

Il s’ennuyait d’ailleurs comme ses camarades de la F.S. expatriés sur ce lointain planétoïde XM.117, appelé encore Horba, où était basée une mission scientifique. Il avait cinq hommes sous ses ordres, tous des volontaires, bien sûr, attirés par l’aventure spatiale et la prime alléchante de séjour.

Or, au bout de quelques semaines, la désillusion s’emparait très vite de l’équipe chargée de la sécurité. Horba était entouré d’une atmosphère raréfiée, respirable si l’on ménageait ses efforts. L’habitude aidait à l’adaptation. Ça ne valait pas les grands bastions comme Ter-7 ou Ter-8, véritables paradis. »

Extrait de : M.-A. Rayjean. « La chaîne des symbios – Jé Mox. »

Le piège de lumière par Max-André Rayjean

Fiche de Le piège de lumière

Titre : Le piège de lumière (Tome 12 sur 14 – Jé Mox)
Auteur : Max-André Rayjean
Date de parution : 1977
Editeur : Fleuve noir

Première page de Le piège de lumière

« Métabor, capitale administrative de Ter-8, jouissait d’un climat privilégié. Presque toute l’année régnait un printemps perpétuel avec une température qui oscillait autour de vingt-cinq degrés.
 
Etagée sur des collines dominant la mer, l’agglomération était pratiquement invisible grâce à son architecture d’avant-garde. Il n’y avait pas de buildings, d’usines polluantes, de circulation urbaine. Mais des habitations basses, intégrées au décor, à l’environnement. Des couloirs souterrains reliaient les différents quartiers et de ce fait les échanges ne s’opéraient pas en surface. D’ailleurs, même dans les tunnels, les véhicules étaient entièrement électriques et n’émettaient aucun bruit, aucun gaz toxique. Tout avait été prévu pour le confort, la tranquillité et le bonheur des citadins.
Oui, Métabor était une ville heureuse. Non seulement par sa conception, mais parce que Ter-8 était elle-même un paradis. L’homme ne voulait pas défigurer cette merveilleuse planète, la plus belle de l’Empire. A cent kilomètres, de hautes montagnes s’élevaient, couvertes de neiges éternelles. Des torrents d’eau fraîche bondissaient dans les rochers. Des arbres verts habillaient les pentes. Un air pur oxygénait les poumons. Des oiseaux chantaient. Des animaux en liberté s’ébattaient dans la nature. »

Extrait de : M.-A. Rayjean. « Le piège de lumière – Jé Mox. »

Les métamorphosés de Spalla par Max-André Rayjean

Fiche de Les métamorphosés de Spalla

Titre : Les métamorphosés de Spalla (Tome 11 sur 14 – Jé Mox)
Auteur : Max-André Rayjean
Date de parution : 1977
Editeur : Fleuve noir

Première page de Les métamorphosés de Spalla

« Ter-8, le magnifique bastion conquis par l’Homme à des centaines d’années-lumière de sa planète originelle, resplendissait comme un joyau dans l’écrin noir de l’espace.

La pureté de son atmosphère était sans égale. Dans les zones tempérées, des courants tièdes maintenaient une température équilibrée à longueur d’année. Des sources d’eau fraîche descendues des montagnes alimentaient des torrents, puis des rivières. Des forêts aux verts disparates abritaient des oiseaux chanteurs. Des alpages étonnamment drus habillaient les cimes au-delà des arbres. Des fleurs aux couleurs vives éclataient partout, libérant leurs parfums enivrants.

Enfin, dominant cette généreuse nature encore vierge, l’épaisse carapace des glaciers façonnait des dômes étincelants dans un été perpétuel. Des neiges éternelles figeaient des étendues immaculées.

L’Homme, cet audacieux voyageur venu des profondeurs de l’Univers, ne voulait pas faire de Ter-8 une répétition d’erreurs. Il avait décidé que ce monde enchanteur resterait une oasis de détente, un havre de repos dans le cosmos infini. Il n’amènerait avec lui ni pollution, ni bruit, ni nuisance. »

Extrait de : M.-A. Rayjean. « Les Métamorphosés De Spalla – Jé Mox. »

Les germes de l’infini par Max-André Rayjean

Fiche de Les germes de l’infini

Titre : Les germes de l’infini (Tome 10 sur 14 – Jé Mox)
Auteur : Max-André Rayjean
Date de parution : 1976
Editeur : Fleuve noir

Première page de Les germes de l’infini

« Ils étaient tous les quatre, depuis plusieurs heures, plongés dans le délicieux sommeil hypnotique. Ils dormaient, décontractés, détendus, récupérant la fatigue de la journée. Et ils préféraient ce sommeil-là à celui des pilules, trop chimique à leur avis et autrement plus nocif, toxique.
Tandis que l’hypnose…
Leur subconscient les transportait dans des paradis où la vie était magnifique. Ils ne se privaient pas des dernières nouveautés de la science et ils utilisaient fréquemment le sélectionneur de rêves. Alors, béats, alanguis, amorphes, ils souriaient les yeux fermés, déconnectant totalement leur esprit du monde actuel.
Le sommeil venait difficilement dans l’espace, même si l’organisme était entraîné. Et puis c’était tellement facile de brancher deux électrodes sur les tempes avec l’assurance garantie d’un repos réparateur. La tentation était trop forte. Aucun équipage n’y échappait. »

Extrait de : M.-A. Rayjean. « Les germes de l’infini – Jé Mox. »

Les géants de Komor par Max-André Rayjean

Fiche de Les géants de Komor

Titre : Les géants de Komor (Tome 9 sur 14 – Jé Mox)
Auteur : Max-André Rayjean
Date de parution : 1976
Editeur : Fleuve noir

Première page de Les géants de Komor

« L’étroit compartiment était annexé à la spacieuse cabine centrale de pilotage. Des parois translucides en délimitaient le périmètre. Assis sur son siège gyroscopique, face à ses appareils de radiotélécommunications, Gia Paz hocha la tête et soupira.
Il avait un air rêveur, nostalgique. Certes, il pouvait à tout moment contacter sa propre planète et le colonel Zolos, patron du Centre de Secours Spatial. Il lui suffisait de lancer des ondes à travers le sub-espace. Mais aucune raison impérative nn motivait la nécessité.
Aussi il tira une visionneuse d’une boite, la brancha, et aussitôt une grosse boule bleuâtre apparut sur le petit écran.
Paz avait presque les larmes aux yeux. Ce n’était pas son genre. Jé Mox le surprit et avec autorité, il pénétra dans la cellule occupée par son ami. »

Extrait de : M.-A. Rayjean. « Les géants de Komor – Jé Mox. »

Barrière vivante par Max-André Rayjean

Fiche de Barrière vivante

Titre : Barrière vivante (Tome 8 sur 14 – Jé Mox)
Auteur : Max-André Rayjean
Date de parution : 1975
Editeur : Fleuve noir

Première page de Barrière vivante

« Comme sous l’effet d’une baguette magique ou d’un coup de prestidigitateur, un point, extrêmement brillant, se matérialisa dans l’espace, spontanément. A mesure que son éclat diminuait, il perdait sa forme sphérique et devenait elliptique.

Le vaisseau émergea ainsi de la quatrième dimension, s’immobilisa un instant pour permettre la réadaptation au système de propulsion conventionnel. Les tuyères crachèrent cinq jets fulgurants et continus d’une formidable énergie. Un orage magnétique perturba l’éther pendant quelques instants puis s’apaisa.

Le COS-200 redémarra alors à une vitesse voisine de celle de la lumière. Son accélération fut foudroyante et sans les élémentaires précautions anti-G, l’équipage aurait subi de graves lésions organiques.

L’ordinateur-robot, maître absolu de l’astronef pendant l’hibernation des hommes, modéra l’allure de l’engin pour la ramener à cent mille kilomètres/heure. Dès cet instant, le processus de réchauffement s’enclencha dans les containers d’apesanteur. »

Extrait de : M.-A. Rayjean. « Barrière vivante – Jé Mox. »

Le secret des cyborgs par Max-André Rayjean

Fiche de Le secret des cyborgs

Titre : Le secret des cyborgs (Tome 7 sur 14 – Jé Mox)
Auteur : Max-André Rayjean
Date de parution : 1974
Editeur : Fleuve noir

Première page de Le secret des cyborgs

« Les Arcans sont une entité biologique totalement différente des hommes. En vain cherche-t-on un point de comparaison.

Ou plutôt si. Il existe une lointaine analogie. Les deux races possèdent une taille à peu près identique, légèrement inférieure pour les Arcans.

Au sommet d’une masse jaune bouton d’or, trois énormes protubérances cohabitent en parfaite indépendance. Chacune orbite en tous sens, comme la tourelle d’un char de combat. Munies d’une sorte d’œil sans paupières, elles voient de tous les côtés à la fois.

Il s’agit bel et bien d’organes sensoriels extrêmement délicats, assurant des fonctions auditives, visuelles, olfactives. De très courtes antennes oscillent à la partie supérieure des protubérances.

Sous celles-ci, le corps s’amincit très rapidement, s’effile en une colonne terminée par un socle cartilagineux, large pied adhésif permettant une assise solide.

De gros anneaux superposés, apparents et noirâtres, dessinent une tresse à la base de la colonne. Ils forment des soufflets comme sur un accordéon. Muscles puissants, ils servent aux déplacements de la créature. »

Extrait de : M.-A. Rayjean. « Le Secret des Cyborgs. »

La révolte de Gerkanol par Max-André Rayjean

Fiche de La révolte de Gerkanol

Titre : La révolte de Gerkanol (Tome 6 sur 14 – Jé Mox)
Auteur : Max-André Rayjean
Date de parution : 1973
Editeur : Fleuve noir

Première page de La révolte de Gerkanol

« Assis à son bureau, le colonel Zolos observe l’écran posé devant lui. Il reconnaît très nettement Jé Mox et il hoche la tête, satisfait.

Jé ne se fait jamais attendre quand il est convoqué. C’est un employé modèle, ponctuel, et Zolos voudrait bien en posséder beaucoup de cette trempe.

Il coupe tous les autres circuits de communications le reliant aux différents services du Centre de Secours Spatial.

Il s’isole ainsi complètement et recherche la tranquillité absolue. Il ne veut pas être dérangé.

Il vérifie par sécurité, sur un décodeur, le numéro de l’onde corporelle émise par la combinaison climatisée de Jé. Aucune erreur n’est possible et un étranger ne peut pas s’introduire clandestinement dans le Centre sans être immédiatement repéré.

Le C.S.S. s’occupe évidemment des opérations de secours dans l’espace, mais il enquête aussi sur les problèmes les plus divers. Ses archives sont bourrées de documents secrets et on comprend les mesures de précaution imposées au personnel. Les contrôles d’identité sont fréquents, voire permanents.

Le colonel appuie sur le contacteur commandant l’ouverture de la porte et il se compose une attitude joviale.

Pourtant, il n’arrive pas à dissimuler complètement son inquiétude et Mox le remarque aussitôt. »

Extrait de : M.-A. Rayjean. « La Révolte de Gerkanol – Jé Mox. »

L’arbre de cristal par Max-André Rayjean

Fiche de L’arbre de cristal

Titre : L’arbre de cristal (Tome 4 sur 14 – Jé Mox)
Auteur : Max-André Rayjean
Date de parution : 1972
Editeur : Fleuve noir

Première page de L’arbre de cristal

« Le soleil décline à l’horizon et ourle de pourpre la ligne sombre des montagnes ciselées de glace. Avec un peu d’imagination, les hommes se croiraient sur Ter-VII, éloignée de quatorze années-lumière.

Le soleil est le même, ou presque. Juste un peu plus jaune. La glace possède des reflets bleutés et les rochers ont des teintes mauves. Le ciel se fond dans une couleur indigo. Pur, lumineux. Comme un ciel terrestre à quatre ou cinq mille mètres d’altitude.

Ce monde s’appelle Zélad. Une atmosphère raréfiée l’entoure. Un organisme humain respire sans trop de difficulté à condition qu’il ne produise aucun effort. Sinon c’est l’asphyxie.

Alors les hommes font gaffe. Ils se surveillent. Ils se traînent comme des lézards. C’est encore préférable que de courir avec un scaphandre sur le dos.

Ils sont tous d’accord à la base. Ils ne portent pas de masque respiratoire. Mais ils marchent au ralenti. Au début, ça surprend. Question d’habitude, d’adaptation. À la longue, on s’y fait. Et puis les poumons s’endurcissent. »

Extrait de : M.-A. Rayjean. « L’Arbre de cristal – Jé Mox. »