Étiquette : Jé Mox
Cellule 217 par Max-André Rayjean
Fiche de Cellule 217
Titre : Cellule 217 (Tome 3 sur 14 – Jé Mox)
Auteur : Max-André Rayjean
Date de parution : 1971
Editeur : Fleuve noir
Première page de Cellule 217
« Relaxé, décontracté par une excellente nuit passée dans un caisson d’apesanteur, Jé Mox se sent en pleine forme. Il éprouve même une envie irrésistible d’utiliser sa force physique. Comme mi boxeur, il décoche de temps à autre des coups de poing dans le vide, contre un ennemi invisible. Histoire de se défouler.
Carré d’épaules, sportif, l’esprit clair et dynamique, parfaitement équilibré sur le plan psychique, il possède de sérieux atouts. Ses états de service particulièrement élogieux s’ajoutent à ce bilan positif.
Commandant du Cos-200, le vaisseau le plus perfectionné du Centre de Secours Spatial – le fameux C.S.S., célèbre dans cette partie de la Galaxie –, il doit sa notoriété à ses initiatives audacieuses. Pour sauver des types en danger, il n’hésite pas à payer de sa propre personne. Son courage complète sa témérité. Parfois même, il dépasse les limites de la prudence. »
Extrait de : M.-A. Rayjean. « Cellule 217. »
Prisonniers du temps par Max-André Rayjean
Fiche de Prisonniers du temps
Titre : Prisonniers du temps (Tome 2 sur 14 – Jé Mox)
Auteur : Max-André Rayjean
Date de parution : 1970
Editeur : Fleuve noir
Première page de Prisonniers du temps
« L’homme, en uniforme du centre de secours spatial, marche vers les containers. Il enfile un long corridor. De chaque côté se succèdent des portes étanches, numérotées, toutes identiques. Dans les caissons d’apesanteur, des humains dorment. Leurs corps se reposent, se décontractent, ne fournissent aucun effort. Tous les organes rechargent ainsi leur potentiel énergétique, éliminent leurs déchets, se régénèrent en sept heures de sommeil complet.
L’agent, matricule 312, noyé dans l’anonymat, s’arrête devant le container 14. Il a reçu des ordres très stricts et il obéit. Il occupe un poste sans intérêt, sans responsabilité.
Il appuie sur un bouton d’appel. Une longue stridulation emplit le caisson étanche. Un écran extérieur s’allume immédiatement, montre un homme flottant dans l’espace, un peu ahuri par ce réveil brutal. »
Extrait de : M.-A. Rayjean. « Prisonniers du temps. »
Le zoo des Astors par Max-André Rayjean
Fiche de Le zoo des Astors
Titre : Le zoo des Astors (Tome 1 sur 14 – Jé Mox)
Auteur : Max-André Rayjean
Date de parution : 1966
Editeur : Fleuve noir
Première page de Le zoo des Astors
« James Ruong colla son front contre la paroi translucide, épaisse, lisse, qui n’était pas du verre, mais une substance analogue beaucoup plus résistante. De longues minutes, il resta dans cette position, l’œil vague, lointain, l’esprit vide, du moins en apparence. Car, en réalité, son cerveau bouillonnait. Des foules de questions l’assaillaient, et, malheureusement, il était incapable d’y répondre. Ni lui ni ses compagnons.
Il assena de grands coups de poing dans la paroi. Celle-ci ne vibra même pas et résista comme de l’acier. La rage, l’impuissance crispaient ses nerfs, nouaient sa gorge. Il ressentait une excitation extrême qu’il s’efforçait pourtant de maîtriser. Car, en d’autres circonstances, il avait prouvé qu’il gardait admirablement son sang-froid.
Anne Mole s’approcha de lui, glissant sa main menue sur son épaule. Ruong sursauta comme si un serpent l’avait piqué.
— James…, calmez-vous.
— Me calmer ? C’est impossible. Vous rendez-vous compte de la situation où nous sommes ?
Anne hocha la tête. Elle savait seulement qu’elle émergeait d’une sorte de brouillard et elle ne s’expliquait pas le phénomène. »
Extrait de : M.-A. Rayjean. « Le Zoo des Astors – Jé Mox. »