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Top 10 des livres écrits par Stephen King
Stephen King, le maître incontesté de l’horreur, a su, au fil de ses nombreuses œuvres, captiver des millions de lecteurs à travers le monde. Son style unique, oscillant entre suspense haletant et exploration psychologique profonde, lui a valu une reconnaissance unanime. Ce top 10 n’a pas pour ambition d’être exhaustif – choisir parmi ses chefs-d’œuvre est un exercice périlleux – mais plutôt de proposer une exploration de quelques-uns de ses romans les plus emblématiques, ceux qui ont marqué l’histoire de la littérature horrifique et contribué à forger sa légende. Préparez-vous à plonger au cœur de l’univers terrifiant et fascinant de Stephen King !
1/ Ça
Stephen King a souvent déclaré que Ça était son roman le plus personnel. Plus qu’un simple récit d’horreur, c’est une exploration poignante de l’enfance, de la peur, de l’amitié et de la confrontation avec nos démons intérieurs. Le monstre principal, un clown maléfique nommé Pennywise, incarne les peurs les plus profondes des enfants, révélant ainsi une dimension psychologique complexe rarement abordée avec autant de finesse dans le genre horrifique.
L’horreur enfantine et la puissance du souvenir
L’horreur présentée dans Ça n’est pas seulement visuelle; elle est profondément ancrée dans les souvenirs et les traumatismes de l’enfance. Pennywise ne se contente pas de tuer ; il manipule les peurs les plus intimes des enfants, les transformant en cauchemars éveillés. King joue subtilement sur cette vulnérabilité, rendant l’horreur d’autant plus efficace. La description du clown, à la fois grotesque et fascinante, contribue grandement à l’atmosphère oppressante du roman.
L’impact de ces traumatismes sur les enfants à l’âge adulte est également exploré avec justesse. Les survivants, autrefois victimes impuissantes, retrouvent leur force et doivent affronter leurs démons pour vaincre Pennywise. Ce voyage initiatique en fait plus qu’un simple roman d’horreur, il devient un récit de résilience et de guérison.
L’amitié et la force du collectif
Le roman met en lumière la force insoupçonnée de l’amitié. Le « Club des Ratés », composé d’enfants aux personnalités distinctes, représente l’importance du soutien collectif face à l’adversité. Leur lien, fragile et indéfectible à la fois, est l’arme secrète qui leur permettra de vaincre Pennywise. King démontre comment l’union et la loyauté peuvent surmonter les peurs individuelles et les traumatismes. Ces personnages, attachants et humains, restent gravés dans les mémoires bien après la lecture.
La dimension psychologique
Au-delà du monstre visible, Ça explore les profondeurs de la psyché humaine. La peur n’est pas uniquement une réaction physique, mais une construction mentale intimement liée à nos expériences passées et à nos peurs profondes. Le roman est une véritable plongée dans la face obscure de l’esprit humain, faisant de Ça un roman riche et complexe qui dépasse le simple genre horrifique. La description minutieuse des peurs de chaque membre du Club des Ratés est un exemple de l’attention portée aux nuances psychologiques des personnages.
2/ Shining
Shining, un roman qui transpose l’horreur dans le cadre d’un hôtel isolé et majestueux, l’Overlook. C’est l’histoire d’une famille, Jack, Wendy et Danny Torrance, piégée par les forces maléfiques qui hantent les lieux, menaçant leur santé mentale et physique. Et c’est une exploration du mal qui se cache en chaque être humain, plus que dans un lieu maudit.
L’Isolement et la dégringolade psychologique
L’isolement joue un rôle crucial dans le roman. L’Overlook, majestueux et lugubre, sert de décor parfait à la descente aux enfers de Jack Torrance. L’absence de contact avec le monde extérieur accentue la pression psychologique sur la famille, exacerbant les tensions préexistantes et alimentant la folie grandissante de Jack. L’environnement devient un personnage à part entière, un protagoniste silencieux et terrifiant qui participe activement à la dégradation psychologique des personnages.
La détérioration progressive de l’état mental de Jack est saisissante. King décrit avec précision la manière dont la pression et l’influence maléfique de l’hôtel rongent son esprit, le transformant peu à peu en une menace pour sa propre famille. C’est une étude fascinante de la fragilité humaine face à des forces supérieures, une exploration du côté sombre de l’esprit capable du pire.
Le pouvoir de la télépathie et le don de Danny
Danny, le fils de Jack, possède le don de la télépathie, le « Shining », qui lui permet de percevoir les présences maléfiques de l’Overlook. Ce pouvoir, à la fois bénéfique et dangereux, l’expose aux horreurs de l’hôtel et devient un élément central du récit. L’innocence enfantine de Danny contraste fortement avec les ténèbres qui l’entourent, renforçant ainsi l’impact émotionnel du roman. Ce parallèle entre l’innocence et la corruption est au cœur de la force du roman.
Le mal inhérent à l’Homme
Shining est bien plus qu’une histoire de maison hantée ; c’est une exploration du mal inhérent à l’homme. Jack Torrance n’est pas simplement une victime des forces maléfiques de l’Overlook, il incarne également la violence et la folie qui sommeillent en chacun de nous. La descente aux enfers de Jack est une illustration saisissante de la capacité de l’être humain à succomber à ses propres démons intérieurs. King réalise l’une de ses plus grandes explorations psychologiques avec ce personnage.
3/ Misery
Avec Misery, Stephen King explore une autre facette de l’horreur plus proche des thrillers psychologiques : l’obsession maladive. L’écrivain Paul Sheldon, victime d’un accident, trouve refuge chez Annie Wilkes, une fan devenue sa geôlière.
L’obsession morbide et le contrôle totalitaire
Annie Wilkes, l’héroïne perverse du roman, incarne l’obsession morbide portée à son paroxysme. Sa passion pour les romans de Paul Sheldon se transforme en un contrôle totalitaire, une prison invisible mais impitoyable. King exploite avec maestria le thème de l’emprise psychologique, créant une tension insoutenable à chaque page. La manipulation d’Annie est graduelle, sournoise, rendant le lecteur lui-même prisonnier de cette relation malsaine.
La manipulation psychologique et la perte d’identité
Paul Sheldon se retrouve désarmé face à la manipulation psychologique d’Annie. Privé de sa liberté et de son environnement familier, il perd progressivement son identité d’écrivain, se retrouvant à la merci de sa geôlière. King met en lumière la vulnérabilité d’un homme pourtant capable de créer des mondes entiers dans ses romans, réduit ici à l’état de marionnette. L’isolement, la torture physique et psychologique, la terreur instillée petit à petit, font de ce roman une œuvre majeure du thriller psychologique.
La relation paradoxale entre l’auteur et son lecteur
Le roman explore la relation paradoxale et parfois dangereuse qui existe entre l’auteur et son lecteur. L’admiration démesurée d’Annie Wilkes se transforme en obsession, en haine et même en violence. L’identification de la lectrice à ses personnages l’amène à une projection de ses propres désirs. Le livre, initialement une source de plaisir et d’évasion, devient un instrument de torture et de domination. C’est une exploration des limites de l’imagination, et de la puissance destructive de l’obsession.
La rédemption et la résistance
Malgré les atrocités qu’il subit, Paul Sheldon ne cède pas complètement à la folie d’Annie. Son intelligence et sa volonté férine sont ses armes face à la cruauté de sa geôlière. La description de sa lutte pour sa survie, entre résignation et résistance active, offre une dimension héroïque au personnage. La conclusion du roman, qui voit la rédemption du personnage principal, est à la fois satisfaisante et poignante.
4/ Le Fléau
Le Fléau plonge le lecteur dans un monde post-apocalyptique dévasté par une terrible pandémie. Un récit épique à la portée incroyable, une réflexion sur la nature humaine face à la catastrophe. Cette œuvre explore l’impact d’un fléau sur les survivants, le chaos qui s’ensuit, et la lutte pour la survie.
L’horreur de l’épidémie et la désolation du monde
L’horreur n’est pas seulement représentée par le virus lui-même, mais par la désolation qu’il provoque. King décrit avec un réalisme saisissant le chaos qui s’ensuit, la perte de civilisation et la transformation de l’humanité. La propagation du virus, les morts omniprésentes, la disparition de toute structure sociale, créent une ambiance post-apocalyptique glaçante et profondément angoissante. Ceci est un véritable monument de la littérature post-apocalyptique.
Des personnages attachants dans un contexte désespéré
Malgré le contexte désespéré, le roman met en scène un ensemble de personnages attachants et complexes. Leurs parcours individuels, leurs luttes pour survivre, mais également leurs interactions, sont au cœur du récit. King met en lumière la diversité des réactions humaines face à la catastrophe, certaines personnes retrouvant le meilleur d’elles-mêmes tandis que d’autres sombrent dans la barbarie. Cette palette de personnages offre une incroyable densité narrative.
Le Bien contre le Mal dans un Monde en Ruines
Le Fléau dépeint une lutte entre le bien et le mal dans un monde déchu. Les survivants se doivent de faire des choix moraux difficiles, de naviguer entre la compassion et la survie. Le roman explore les questions de civilisation et de moralité soulevées par la catastrophe : l’homme peut-il rester humain en temps de désolation extrême ?
La résilience humaine et l’espoir malgré tout
Malgré l’horreur et la désolation, Le Fléau propose un message d’espoir. L’esprit humain, même confronté à l’apocalypse, peut trouver la force de résister, de continuer à vivre et à construire un futur meilleur. Le roman met en lumière la capacité de résilience humaine et la persistance de l’instinct de survie malgré les épreuves les plus terrifiantes. Un roman qui explore des themes profonds sur la survie et l’espoir.
5/ La Ligne Verte
La Ligne Verte est un roman poignant et inhabituel dans le répertoire de King. Il dépeint l’histoire d’un gardien de prison confronté à un condamné à mort qui semble posséder des pouvoirs miraculeux.
Le mystère des pouvoirs de John Coffey
John Coffey, malgré sa taille impressionnante et son accusation de crime horrible, possède des pouvoirs surnaturels de guérison. King entremêle suspense et émotions, créant une ambiance à la fois oppressante et touchante. L’enquête sur les pouvoirs de John Coffey, ainsi que l’enquête sur sa véritable culpabilité, sont les moteurs centraux de l’intrigue. Le mystère ne se résout pas toujours et c’est une part de sa nature énigmatique qui participe à la beauté de cette œuvre.
L’exploration de la justice et de l’injustice
Le roman met en lumière les failles du système judiciaire et l’injustice souvent liée à la peine de mort. Paul Edgecombe, le gardien de prison, évolue peu à peu au fil de sa relation avec John Coffey, passant d’une attitude réservée à une véritable amitié. Cette évolution permet au lecteur de remettre en question le concept de justice et de réfléchir sur le caractère parfois arbitraire des condamnations. King explore le sens de la justice et de l’humanité.
L’amitié improbable et le pouvoir de la compassion
L’amitié improbable entre Paul Edgecombe et John Coffey est au cœur du roman. C’est un rapport qui dépasse les différences sociales et les préjugés. Elle est illustrée par des démonstrations de compassion et d’empathie qui touchent le lecteur au plus profond. King explore la nature même de l’amitié. Les liens qui unissent les personnages, malgré la gravité du sujet, sont riches en émotions et permettent au lecteur de développer une profonde empathie pour le personnage principal.
L’allégorie de la rédemption et de l’innocence
Ce roman de King peut être interprété comme une allégorie sur la rédemption et la possibilité d’innocence même pour ceux qui ont commis des actes horribles. Le personnage de John Coffey, malgré les apparences, se révèle être porteur d’une grande bonté et d’un immense potentiel de guérison. King nous invite à voir au-delà des apparences et à reconsidérer nos propres jugements. Il nous invite à la réflexion sur l’homme, sur sa nature, et sur la perception des situations.
6/ Salem
Salem nous plonge au cœur d’une petite ville paisible à première vue, qui cache un secret sombre : un vampire se nourrit de ses habitants.
La panique dans un village simple
King maitrise l’art du suspense en décrivant l’invasion d’une créature maléfique dans une petite ville paisible des Etats-Unis. En quelques pages, la quiétude est remplacée par la peur et la panique. La menace du vampire est particulièrement efficace car elle s’insinue lentement mais sûrement, plongeant la communauté dans une atmosphère de terreur grandissante. La progression de l’horreur contribue au suspense.
La lutte contre le mal et la résistance
La population de la petite ville se mobilise pour combattre la menace du vampire. Les citoyens se confrontent à leurs peurs et à leur propre vulnérabilité. Le récit est à la fois une aventure d’horreur et une réflexion sur la capacité de résistance humaine face au mal. Ceci est, une fois de plus, en cohérence avec les thèmes récurrents dans le travail de King.
La réalité terrifiant dans un cadre classique
Le roman utilise des éléments classiques du récit d’horreur, mais les transpose avec une touche particulière de King. L’ambiance gothique et la suggestion de l’étrange se mêlent à des moments de réalisme assez cruels. La maîtrise de la construction narrative du style de King, ainsi que la force symbolique de ce récit, font de cette œuvre une réussite du genre.
Le mythe des anciens et le conflit des réalités
L’histoire, en plus de présenter un danger immédiat, explore l’idée du conflit entre le mythe et la réalité. L’histoire des vampires est réintroduite dans un texte rempli d’une dimension symbolique particulière. Le thème récurrent dans l’œuvre de Stephen King est une fois de plus présent ici.
7/ Carrie
Carrie est l’histoire d’une adolescente victime de harcèlement scolaire, possédant des pouvoirs télékinésiques qu’elle utilise comme arme de vengeance.
La personnalité tourmentée et le pouvoir de vengence
Carrie est une adolescente torturée, victime de harcèlement scolaire et de la cruauté de ses pairs. King met en lumière les conséquences dévastatrices de l’intimidation et de la violence psychologique subies au quotidien. L’histoire explore la transformation du personnage, son évolution du statut de victime à celui de bourreau.
L’émancipation par la vengeance
La vengeance de Carrie est une réaction extrême à des années de souffrance et d’humiliation. King entremêle dans son roman l’innocence juvénile et l’horreur du pouvoir. La télékinésie est un outil de puissance que le personnage ne maitrise pas toujours. Malgré tout, le récit éclaire la notion de vengeance dans une société où il n’y a pas de sécurité.
Une allégorie de la société et la violence
Cette histoire n’est pas uniquement celle d’une jeune fille. Elle est aussi une critique sociétale sur la violence, le jugement et l’injustice sociale. Le roman met en lumière le regard des autres, l’impact du rejet social et la cruauté des institutions sociales. L’horreur est le reflet des actions de la société sur un individu fragile.
La justice poignante et tragique
La conclusion de Carrie est poignante et tragique. Cette fin illustre la complexité du récit et montre les conséquences désastreuses des actes de violence. King nous invite à méditer sur les causes de la violence et la complexité des enjeux qui la sous-tendent.
8/ Le Jeu de Gerald
Le Jeu de Gerald est un roman aussi captivant qu’angoissant. Il raconte l’histoire d’une femme attachée à un lit par son mari décédé. Un huis clos terrifiant où le combat pour la survie est aussi physique que mental.
L’enfermement physique et l’aventure mentale
Jessie Burlingame, la femme attachée au lit, est confrontée à un double enfermement. Ce double enfermement se retrouve au niveau physique, la femme étant liée au lit, et spirituel au travers de la confrontation avec ses traumatismes et démons. La tension palpable du huis clos est mise en lumière par le combat physique et mental du personnage principal. L’importance de sa lutte est le point central du récit.
La confrontation avec ses démons intérieurs
Jessie fait face à ses traumas et à ses démons intérieurs. La solitude et la peur l’amènent à affronter son subconscient. King maîtrise l’art de faire cohabiter suspense et profondeur psychologique afin de proposer une exploration approfondie du personnage principal.
Le danger invisible et le suspense haunting
Le danger réel de la situation est combiné par la manifestation de cauchemars, de hallucinations et d’effets psychologiques. Les éléments réalistes et surnaturels s’entremêlent subtilement, renforçant le suspense et la tension du récit.
La force de volonté et la résilience
Jessie doit surmonter ses peurs et utiliser toutes ses ressources pour s’échapper. L’héroïne nous offre une image de la résilience et de la force de volonté face à l’adversité. L’histoire de la survivance face aux dangers qui la menace et aux traumatismes du passé font de cette œuvre une exploration de la force de la survie.
9/ La Tour Sombre
La Tour sombre est une œuvre ambitieuse et complexe, une série de romans épiques qui narrent le voyage d’un tireur de pistolet Roland Deschain vers la Tour sombre, un centre mythique qui maintient l’équilibre entre les mondes.
L’épopée fantastique et le mythe raconté
La série de romans La Tour sombre est une épopée fantastique riche en personnages, lieux, créatures. La construction narrative est impressionnante, créant un univers complexe et fascinant à la frontière entre le Western, la fantasy, et la science-fiction. Ce mélange est l’un des aspects les plus formidables de La Tour sombre.
Le héros à la recherche d’un but mystique
Roland est un personnage ambivalent et énigmatique. La manière de King de construire un personnage classique tout en rendant son chemin très complexe est une des caractéristiques de son œuvre. La quête de Roland a un impact profond sur son personnage et façonne un héros captivant.
La complexité des narratifs
Les différents romans de la saga s’entremêlent, se recoupent, et se complètent. L’histoire de Roland est racontée à travers plusieurs niveaux de narration et plusieurs perspectives. Le lecteur se retrouve dans un univers multidimensionnel et riche en informations mais que le récit offre avec cohérence.
Un univers multidimensionnel et une cohérence étonnante
King a créé un univers riche et dense. Les mondes, les personnages, les créatures et les éléments symboliques qui constituent cet univers sont interconnectés. L’imagination de King est impressionnante dans l’ampleur et l’implication de cet univers, et ses liens avec d’autres œuvres de l’auteur.
10/ Les Évadés
Les Évadés, même s’il s’agit d’une nouvelle et non d’un roman, mérite sa place dans ce top 10. Il raconte l’histoire de deux condamnés à perpétuité qui s’évadent d’une prison réputée imprenable.
L’ingéniosité et le plan d’évasion
L’histoire met en lumière la planification complexe et audacieuse de l’évasion. Chaque détail est soigneusement pensé, chaque étape précise et risquée. Le suspense est maintenu jusqu’au bout, grâce à l’intelligence de l’élaboration de l’évasion, et il s’ajoute à la beauté de ce récit.
La psychologie des personnages et le jeu de pouvoir
L’histoire explore la psychologie, aussi bien celle du détenu que de ses gardiens. Les relations entre les personnages, le jeu de pouvoir subtil qui entre en jeu, constituent l’essentiel de l’intrigue. L’aspect relationnel, indispensable à la réussite de l’évasion, est l’aspect principal de cette belle histoire.
Les techniques de manipulation dans un contexte de pouvoir
Andy Dufresne (le personnage principal), utilise son intelligence et ses talents pour manipuler ses geôliers et obtenir ce qu’il veut. Il utilise le pouvoir de la ruse pour accéder à ses objectifs, notamment la préparation de son évasion. Cette stratégie, extrêmement bien orchestrée, fait de cette histoire une intrigue prenante et captivante.
Le suspense et le déchaînement de la tension
La tension est palpable tout au long du récit, le lecteur est tenu en haleine, partagant à la fois l’espoir de l’évasion imminente et la peur de l’échec. La capacité de King à maintenir un suspense exceptionnel est une nouvelle fois prouvée dans cette nouvelle.
Conclusion
Ce top 10 ne représente qu’une infime partie de l’œuvre foisonnante de Stephen King. Chaque roman, chaque nouvelle, mérite d’être exploré, offrant au lecteur une expérience littéraire unique, intense et inoubliable. Au-delà de l’horreur pure, l’œuvre de King offre une exploration profonde de la nature humaine, de ses failles, de ses peurs et de sa capacité à surmonter les épreuves les plus terrifiantes. En somme, la lecture de Stephen King, c’est l’assurance d’un voyage au cœur de l’imaginaire, une exploration intense et riche en émotions.
TOP 10 des livres d’horreur à acheter pour halloween
Halloween approche à grands pas, et quoi de mieux que de se plonger dans l’univers sombre et fascinant de l’horreur pour se mettre dans l’ambiance ? Livres angoissants, histoires de fantômes, vampires assoiffés de sang, créatures monstrueuses… la littérature d’horreur offre un éventail de frissons et d’émotions intenses pour tous les goûts. Que vous soyez un lecteur chevronné ou que vous souhaitiez découvrir ce genre littéraire, cette sélection de 10 livres incontournables vous promet des nuits blanches et des palpitations garanties. Préparez-vous à trembler de peur et à explorer les recoins les plus sombres de l’imaginaire humain. Allumez vos bougies, fermez les volets, et laissez-vous emporter par ces récits qui vous glaceront le sang !
1. Ca – Stephen King
Stephen King, maître incontesté de l’horreur, signe avec « Ca » un chef-d’œuvre inoubliable qui a marqué des générations de lecteurs. Cette histoire terrifiante se déroule dans la petite ville de Derry, où un groupe d’enfants surnommés « Le Club des Ratés » fait face à une entité maléfique qui prend la forme d’un clown maléfique nommé Pennywise.
L’Horreur Enfantine et la Peur de l’Inconnu
Le génie de Stephen King réside dans sa capacité à explorer les peurs les plus profondes de l’enfance. « Ca » est un roman qui plonge au cœur des angoisses et des traumatismes vécus par des enfants confrontés à une menace indicible. Pennywise, avec son rire démoniaque et ses grimaces grotesques, devient un symbole de nos peurs primitives, de l’inconnu qui se cache dans l’ombre et qui menace de dévorer notre innocence.
King explore avec finesse la psychologie des personnages, notamment celle des enfants qui, malgré leur fragilité, doivent faire preuve de courage et de solidarité pour vaincre le mal. La menace qui plane sur Derry est omniprésente, elle se cache dans les égouts, dans les rues sombres et dans les recoins de leur mémoire.
La Nostalgie et le Trauma
« Ca » est aussi une œuvre marquée par la nostalgie. Le roman explore le passage de l’enfance à l’âge adulte, et la façon dont les expériences traumatisantes du passé peuvent resurgir pour hanter le présent. Les personnages adultes retrouvent leur enfance, se souvenant des événements terribles qu’ils ont vécus et luttant contre les séquelles psychologiques. Le lien qui unit les membres du Club des Ratés est indéfectible, forgé par l’adversité et le trauma partagé.
Une exploration des thèmes universels de l’horreur
« Ca » est un roman riche et complexe qui aborde des thèmes universels de l’horreur, comme la peur, la violence, la perte et la culpabilité. Stephen King n’hésite pas à dépeindre l’horreur dans toute sa crudité, sans jamais tomber dans le gore gratuit. Il explore la noirceur qui peut se cacher au cœur des êtres humains et la fragilité de notre monde.
En conclusion, « Ca » est un roman qui ne manquera pas de vous hanter longtemps après que vous ayez refermé le livre. C’est une œuvre majeure de la littérature d’horreur, qui explore avec profondeur les peurs les plus profondes de l’humanité.
2. L’Exorciste – William Peter Blatty
« L’Exorciste » est un roman qui a profondément marqué l’histoire de la littérature et du cinéma d’horreur. L’histoire est centrée sur Regan, une jeune fille innocente qui est soudainement possédée par une force démoniaque terrifiante. Sa mère, Chris MacNeil, une actrice célèbre, désespérée, cherche de l’aide et se tourne vers deux prêtres, le père Damien Karras et le père Lankester Merrin, pour exorciser la jeune fille.
La Possession Démoniaque et la Fragilité Humaine
William Peter Blatty a réussi à créer une œuvre d’une puissance rare, où le surnaturel et le réel se mêlent de manière troublante. Le lecteur est plongé au cœur d’une histoire angoissante où la lutte contre le mal est aussi physique que spirituelle. La description de la possession de Regan est glaçante, l’enfant autrefois joyeuse et innocente se transforme en une créature démoniaque, vomissant des obscénités et démontrant une force surhumaine.
Blatty explore les angoisses et les incertitudes liées à la foi et à la religion. Le père Karras, un homme hanté par ses propres doutes et ses propres souffrances, se confronte à une force démoniaque qui met à l’épreuve sa croyance. L’horreur de la situation prend une dimension psychologique encore plus terrifiante car le lecteur comprend que la possession démoniaque est un reflet des aspects sombres de la nature humaine.
La Perte de l’Innocence et la Blessure Spirituelle
« L’Exorciste » aborde le thème de la perte de l’innocence de manière crue et brutale. La petite Regan, victime d’une force maléfique, perd sa douceur et sa gaieté. L’horreur vient du contraste entre l’innocence de l’enfant et l’atrocité du mal qui le dévore.
Le roman s’inscrit dans une tradition d’histoires d’exorcisme, mais il va au-delà du simple récit religieux. Blatty explore les blessures spirituelles qui peuvent toucher les individus et les fragilités de la psyché humaine confrontée à des forces obscures. Le mal qui s’empare de Regan est indicible, il remet en question l’ordre établi et déstabilise l’équilibre moral des personnages.
Un Récit Hautement Atmosphérique
« L’Exorciste » est un récit haletant et captivant, qui tient le lecteur en haleine du début à la fin. L’atmosphère est glaçante, angoissante. Blatty utilise un style narratif direct et efficace, sans fioritures ni descriptions superflues, ce qui accentue encore l’impact des scènes d’horreur.
En conclusion, « L’Exorciste » est une œuvre incontournable de la littérature d’horreur. Un roman qui laisse une trace indélébile dans l’esprit du lecteur et qui continue de hanter l’imaginaire collectif. Un récit puissant qui explore la fragilité de la nature humaine confrontée au mal absolu.
3. Shining – Stephen King
« Shining », un autre chef-d’œuvre de Stephen King, nous propulse dans un huis clos angoissant à l’hôtel Overlook, un lieu isolé et enneigé. Jack Torrance, un écrivain en manque d’inspiration, accepte un poste de gardien pour l’hiver avec sa femme Wendy et son fils Danny, qui possède des pouvoirs psychiques. L’isolement et l’atmosphère oppressante de l’hôtel vont progressivement faire ressurgir les démons intérieurs de Jack, le transformant en un personnage terrifiant et violent.
L’Horreur Psychologique et le Mal Latent
Stephen King explore avec maestria l’horreur psychologique dans « Shining ». Le récit se concentre sur la déliquescence mentale de Jack, qui succombe peu à peu à l’influence maléfique de l’hôtel. L’isolement, la solitude et le poids du passé font ressurgir les pulsions sombres qui sommeillaient en lui. Le décor de l’hôtel Overlook est un personnage à part entière, il est un lieu hanté par le passé, par les fantômes des anciens résidents et par une énergie négative qui semble se nourrir de la souffrance humaine.
King nous rappelle que le mal peut se cacher en chacun de nous, que les démons ne sont pas toujours extérieurs mais peuvent se nicher dans les recoins les plus sombres de notre propre psyché. Jack, confronté à des difficultés personnelles et à la pression d’une situation angoissante, se laisse consumer par la noirceur qui sommeillait en lui.
La Fragilité du Foyer et la Menace Familiale
« Shining » est une histoire qui met en scène la fragilité du foyer et les menaces qui guettent les liens familiaux. Jack, au départ un homme aimant et dévoué, se transforme en un bourreau pour sa femme et son fils. Le décor de l’hôtel devient un symbole de la menace qui plane sur la famille, un lieu où les murs semblent respirer le mal et où les souvenirs du passé ressurgissent avec une violence inouïe.
Danny, avec ses pouvoirs extra-sensoriels, est le témoin impuissant de la déchéance de son père et de la menace qui pèse sur sa famille. Il devient un symbole de l’innocence fragile confrontée à la cruauté du monde. La relation père-fils, initialement empreinte de tendresse, se transforme en une relation de terreur et de violence.
L’Horreur de l’Isolement et l’Atmosphère Oppressante
« Shining » est un véritable chef-d’œuvre de suspense, qui maintient le lecteur en haleine tout au long du récit. L’atmosphère oppressante de l’hôtel Overlook est retranscrite avec une précision jubilatoire. King décrit avec minutie les détails du décor, l’isolement des personnages et le sentiment d’angoisse qui se répand comme une maladie dans les couloirs de l’hôtel.
L’isolement lié à l’environnement hivernal et la situation géographique de l’hôtel contribuent à intensifier le sentiment de malaise et d’angoisse. La neige qui tombe sans cesse semble emprisonner les personnages et les condamner à une fin terrible. L’horreur est ici omniprésente et insidieuse, elle se glisse dans les pensées et les actes des personnages, les transformant peu à peu.
En conclusion, « Shining » est un roman incontournable pour les amateurs d’horreur. Il est une exploration fascinante de la psyché humaine et une démonstration magistrale de la façon dont le mal peut se nicher au cœur des êtres humains lorsqu’ils sont confrontés à la solitude, la pression et la folie.
4. Frankenstein – Mary Shelley
« Frankenstein » est un roman fondateur du genre de l’horreur, qui a inspiré de nombreuses œuvres littéraires et cinématographiques. Mary Shelley, avec son imagination débordante et ses réflexions sur la science et l’humanité, a créé un monstre fascinant et terrifiant, qui nous interpelle sur les limites de l’ambition humaine et les conséquences de nos actes.
Le Mythe de la Création et l’Humain Artificiel
Le roman « Frankenstein » nous plonge dans l’univers de Victor Frankenstein, un jeune scientifique brillant et ambitieux qui aspire à percer les secrets de la vie. Il se lance dans une expérience audacieuse et crée un être artificiel, un être humain doté d’une intelligence et d’une sensibilité extraordinaires mais dont l’apparence est monstrueuse.
Shelley explore la question de la création et de l’humanité. Le monstre est une créature complexe et sensible, qui aspire à l’amour et à l’acceptation mais qui est rejeté par la société en raison de son apparence. Frankenstein, créateur et responsable de son existence, l’abandonne et le condamne à une existence solitaire et douloureuse.
La Responsabilité et les Conséquences de nos Actes
« Frankenstein » est une réflexion puissante sur les limites de l’ambition humaine et les conséquences de nos actes. Victor Frankenstein, dans sa soif de connaissance et son désir de défier les lois de la nature, met au monde une créature dont il ne peut contrôler les actions.
Le roman dénonce les dangers de l’arrogance scientifique et le besoin de considérer les implications éthiques de nos découvertes. Frankenstein, aveuglé par son ambition, ne se préoccupe pas des conséquences de sa création et ne se rend compte de son erreur qu’après que le monstre ait commis des actes terribles.
L’Isolation et la Recherche d’Identité
Le monstre de Frankenstein est une créature solitaire et isolée, rejetée par le monde qui l’entoure. Il est confronté à une souffrance profonde et à une quête d’identité sans fin. Il aspire à l’amour et à l’acceptation, mais il est trahi par ceux qu’il rencontre.
Shelley explore avec finesse la complexité de la psychologie du monstre, qui est à la fois terrifiant et tragique. Il n’est pas un monstre sans âme, mais une créature sensible qui souffre de son exclusion et de son incompréhension. Son histoire est une tragédie qui pose des questions essentielles sur la nature de l’humanité et le droit à l’existence.
En conclusion, « Frankenstein » est un roman intemporel qui continue de fasciner les lecteurs par sa puissance et sa profondeur. Un chef-d’œuvre de la littérature d’horreur qui explore les questions de la création, de la responsabilité et du droit à l’existence.
5. Dracula – Bram Stoker
« Dracula » est une œuvre emblématique de la littérature d’horreur, qui a popularisé la figure du vampire dans l’imaginaire collectif. Bram Stoker, avec sa plume incisive et son récit palpitant, nous transporte dans le monde sombre et fascinant de la Transylvanie, où le comte Dracula, un vampire assoiffé de sang, règne en maître.
Le Mythe du Vampire et l’Horreur Immortelle
« Dracula » est l’histoire d’un homme immortel, possédant une force et une puissance exceptionnelles, mais condamné à une existence éternelle dans les ténèbres. Le comte Dracula, avec son charisme ténébreux et son désir insatiable de sang, devient un symbole de l’horreur et de la fascination que suscitent les créatures de la nuit.
Stoker met en scène un personnage fascinant, un être à la fois séduisant et terrifiant, dont les actions sont motivées par une soif de sang insatiable et un désir de pouvoir. Le vampire est une figure mythique qui déchaîne des peurs ancestrales liées à la mort, à la perte du contrôle et à l’obscurité qui se cache en chacun de nous.
La Lutte contre le Mal et la Recherche de l’Immortalité
Au cœur de « Dracula », on retrouve une lutte acharnée entre le bien et le mal, entre la vie et la mort. Jonathan Harker, un jeune avocat anglais, devient la première victime de Dracula, et son aventure devient un signal d’alarme qui lance une chasse implacable au vampire.
Stoker explore un thème récurrent de la littérature d’horreur : la quête de l’immortalité. Dracula, à travers sa nature immortelle, représente un désir humain profond de défier la mort et de s’affranchir du temps qui passe. Mais cette quête d’immortalité a un prix, un prix sanglant et terrifiant.
L’Exploration de la Sexualité et l’Atmosphere Gothique
« Dracula » est un roman qui explore des thèmes plus complexes que la simple lutte contre un monstre. Le personnage de Dracula est empreint d’une sexualité ambiguë, d’un côté sombre et envoûtant qui captive ses victimes.
L’atmosphère gothique qui règne dans « Dracula » est un élément essentiel du récit. Stoker peint avec maestria un paysage lugubre et mystérieux, où les châteaux sombres et les paysages désolées contribuent à intensifier le sentiment de malaise et d’angoisse. La Transylvanie, avec ses légendes et ses superstitions, devient un décor idéal pour l’histoire terrifiante de Dracula.
En conclusion, « Dracula » est un roman incontournable qui a marqué l’histoire de la littérature d’horreur. Un chef-d’œuvre qui a popularisé la figure du vampire et qui continue de fasciner les lecteurs par son atmosphere gothique, ses personnages captivants et son intrigue palpitante.
6. Misery – Stephen King
« Misery » est un roman fascinant qui se transforme en un thriller psychologique implacable. Paul Sheldon, un écrivain célèbre, est victime d’un accident de voiture et est secouru par Annie Wilkes, une fan inconditionnelle de ses romans. Mais son sauvetage se transforme en une véritable torture lorsque Annie, obsédée par le personnage de Misery Chastain, le retient prisonnier et le force à écrire une nouvelle histoire qui la satisfait.
La Relation Obsessionnelle et le Contrôle Insidieux
« Misery » est un roman qui explore les dangers des relations obsessionnelles et le pouvoir insidieux des fans. Annie Wilkes est une figure terrifiante qui représente l’aspect sombre de la passion. Elle est obsédée par l’univers romanesque de Paul Sheldon et le considère comme sa propriété.
King explore la fragilité de la liberté individuelle face à une personnalité manipulatrice et destructrice. Paul Sheldon, enfermé et à la merci d’Annie, est confronté à la terreur de perdre son autonomie et son identité.
Le Conflit entre l’Auteur et son Public
« Misery » est aussi une réflexion sur la relation entre l’auteur et son public. Paul Sheldon, en tant qu’écrivain, est créateur d’univers fictifs et de personnages. Mais Annie Wilkes, son admiratrice obsessionnelle, tente de s’approprier ses œuvres et de les contrôler.
Le roman souligne la complexité de la relation entre l’artiste et son public. La frontière entre l’admiration et l’obsession est fragile, et les attentes des lecteurs peuvent devenir des armes puissantes qui peuvent dénaturer l’œuvre et détruire l’auteur.
La Violence Psychologique et la Dégradation de l’Être Humain
« Misery » est un roman qui nous confronte à la violence psychologique et à la dégradation de l’être humain. Annie Wilkes est une figure tourmentée qui met en scène une cruauté insidieuse et implacable. Elle utilise la manipulation et la menace pour contrôler Paul Sheldon, le dégradant et le forçant à vivre dans la peur.
King décrit avec précision l’état de déliquescence physique et mentale de Paul Sheldon, enfermé et soumis aux caprices d’Annie. Le roman est un avertissement sur les conséquences de l’emprise psychologique et la manière dont elle peut ébranler et détruire la personnalité d’un individu.
En conclusion, « Misery » est un roman puissant et terrifiant qui nous confronte à l’obsession et à la fragilité de l’être humain face à la manipulation. Une œuvre qui met en lumière les dangers des relations toxiques et qui explore les aspects sombres de l’admiration et du fanatisme.
7. Psychose – Robert Bloch
« Psychose » est un roman qui a marqué l’histoire de la littérature et du cinéma d’horreur. Inspiré d’un fait divers réel, Robert Bloch nous plonge dans un thriller psychologique palpitant qui met en scène Norman Bates, un jeune homme étrange et solitaire, qui gère un motel isolé avec sa mère.
Le Double et l’Horreur du Refoulé
« Psychose » est un roman qui explore la double personnalité et l’horreur du refoulé. Norman Bates est un personnage complexe et troublant, qui cache un secret sombre et une personnalité alternative, incarnée par sa mère décédée.
Bloch explore avec subtilité les mécanismes psychologiques à l’œuvre dans la psyché de Norman. La mère de Norman représente des pulsions refoulées et des traumatismes enfouis, qui finissent par prendre le dessus et contrôler le comportement de son fils. L’horreur réside dans le fait que le danger se cache derrière une apparence banale et un visage innocent.
L’Atmosphère Angoissante et le Suspense Insidieux
« Psychose » est un roman qui maintient le lecteur en haleine grâce à une atmosphère angoissante et un suspense insidieux. Le cadre du motel, isolé et désertique, contribue à accentuer le sentiment de malaise et de solitude.
Bloch maîtrise l’art du suspense et joue avec les peurs et les angoisses du lecteur. Le récit est rythmé par des moments de tension qui culminent en des scènes d’horreur brutales et inattendues. L’atmosphère oppressante et le suspens insidieux contribuent à créer une tension constante et à plonger le lecteur dans une angoisse persistante.
L’Horreur Banale et la Fragilité de la Normalité
« Psychose » est un roman qui met en scène une horreur banale, un mal qui se cache derrière une façade ordinaire. Norman Bates est un personnage qui pourrait passer inaperçu, mais qui cache une personnalité sombre et des pulsions meurtrières.
Bloch montre que l’horreur n’est pas toujours associée à des événements extraordinaires ou à des figures monstrueuses. Elle peut se cacher dans le quotidien et se manifester à travers des actes inexplicables ou des comportements étranges. Cette banalité de l’horreur est particulièrement troublante, car elle nous rappelle que le danger peut être caché partout, même là où nous nous sentons en sécurité.
En conclusion, « Psychose » est un roman fascinant qui a influencé le genre de l’horreur. Il est une exploration psychologique saisissante de la double personnalité et de l’horreur du refoulé. Une œuvre qui nous rappelle que le mal peut se cache derrière une apparence inoffensive et que la fragilité de la normalité peut céder sous l’emprise de la folie.
8. Desolation – Tim Lebbon
« Desolation » plonge le lecteur dans un récit d’horreur atmosphérique et haletant, qui explore des thèmes universels de la solitude, de la peur et de la survie face à des circonstances extrêmes. Le roman est centré sur une équipe de scientifiques qui se retrouve confrontée à une menace inconnue et terrifiante en Antarctique.
L’Horreur Cosmique et l’Extraterrestre
« Desolation » s’inscrit dans la tradition de l’horreur cosmique, où l’humanité est confrontée à des forces immenses et incompréhensibles venant de l’espace. L’Antarctique, un lieu isolé et hostile, devient le théâtre d’une découverte effrayante qui va bouleverser l’équilibre de l’équipe de scientifiques.
Tim Lebbon décrit avec précision l’horreur indicible qui s’abat sur les personnages. L’inconnu et les événements inexpliqués nourrissent la peur et déstabilisent les personnages. Le contact avec l’étranger crée un sentiment de malaise profond, car les scientifiques ne peuvent ni comprendre, ni contrôler la menace à laquelle ils sont confrontés.
La Solitude et la Fragilité Humaine
« Desolation » met en scène la solitude et la fragilité de l’humanité face à l’immensité de l’univers. L’Antarctique est un lieu qui inspire à la fois admiration et terreur. Le sentiment d’isolement est renforcé par l’environnement hostile et la menace inconnue qui plane sur les personnages.
L’équipe de scientifiques se retrouve isolée et vulnérable, confrontée à des événements étranges et à une menace insidieuse. Leur fragilité est exacerbée par l’enfermement et le danger constant. Leur situation devient un miroir de la condition humaine, face à l’immensité et à l’inconnu de l’univers.
L’exploration de la peur et la survie face à l’adversité
« Desolation » est une exploration poignante de la peur et de la survie face à l’adversité. Les personnages sont confrontés à leurs propres peurs et à la menace inconnue qui les guette. Leur capacité à résister et à se battre pour survivre devient un testament à la force de l’esprit humain.
Lebbon utilise un style narratif efficace et direct, qui nous plonge au cœur de l’action et des émotions des personnages. Le récit est ponctué de scènes d’une violence froide et terrible, qui contrastent avec la beauté sauvage des paysages de l’Antarctique.
En conclusion, « Desolation » est un roman d’horreur qui se distingue par son atmosphere angoissante et son exploration des thèmes universels de la peur, de la survie et de la solitude. Un récit captivante qui nous rappelle la fragilité de l’humanité face à l’immensité de l’univers.
9. Amityville – Jay Anson
« Amityville » est un livre basé sur l’histoire vraie d’un meurtre et d’une maison hantée qui a captivé l’imagination populaire. L’histoire se déroule à Amityville, dans une maison où une famille a été victime d’un crime horrible. Quelques années plus tard, une nouvelle famille s’installe dans la demeure, et se retrouve confrontée à des événements étranges et terribles.
L’Horreur des Lieux Hantés et les Esprits Maléfiques
« Amityville » explore le thème des lieux hantés et des esprits maléfiques qui hantent les maisons. La demeure d’Amityville est un lieu où la violence et la souffrance ont laissé une trace persistante.
Anson décrit avec précision les événements inexplicables auxquels la famille Lutz est confrontée. Les phénomènes paranormaux sont terrifiants, ils génèrent un climat de peur constante et d’angoisse. La maison devient un être maléfique qui semble désireux de terroriser les occupants.
L’Exploration du Surnaturel et des Forces Occultes
« Amityville » est un roman qui plonge dans le surnaturel et explore les forces occultes qui peuvent hanter les lieux et influencer le comportement des êtres humains. L’histoire met en lumière les pratiques sataniques qui ont eu lieu dans la maison avant l’arrivée de la famille Lutz et les conséquences terribles de ces pratiques.
Anson explore les croyances populaires liées au surnaturel et aux esprits malins. Il s’appuie sur le témoignage de la famille Lutz pour construire un récit qui allie les faits réels à des éléments de fiction. L’histoire d’Amityville est un témoignage des angoisses liées au surnaturel et à la mystérieuse influence que certains lieux peuvent exercer sur les êtres humains.
Le Récit d’Un Trauma et l’Exploration de la Peur
« Amityville » est un récit qui explore les traumatismes et la peur que peut générer une expérience surnaturelle. La famille Lutz est confrontée à des événements perturbants qui déstabilisent leur équilibre et leur santé mentale.
Le roman est un témoignage de la fragilité psychologique des êtres humains confrontés à la peur et au mal. La description des événements terrifiants et l’impact sur la vie de la famille Lutz permettent de comprendre l’horreur qui peut s’emparer d’un foyer et détruire la paix et la sérénité.
En conclusion, « Amityville » est un récit qui a captivier l’imaginaire collectif et qui continue de fasciner les lecteurs par son exploration du surnaturel et de la peur. Un livre qui rappelle les limites de la rationalité face à l’inexplicable et qui témoigne de la force du mal et de son emprise sur l’esprit humain.
10. L’Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde – Robert Louis Stevenson
« L’Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde » est un roman classique de la littérature d’horreur qui explore les aspects sombres de la nature humaine. Robert Louis Stevenson met en scène un médecin brillant, le docteur Jekyll, qui cherche à séparer le bien et le mal en lui-même grâce à une potion magique. Mais cette expérience prend une tournure terrifiante lorsque Jekyll se transforme en Edward Hyde, un être cruel et violent.
La Dualité Humaine et le Mal Intérieur
« L’Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde » est un roman qui explore la dualité humaine et le mal qui peut se cacher au cœur de chaque individu. Jekyll représente la façade respectable et la morale sociale, tandis que Hyde symbolise les pulsions refoulées et les désirs sombres.
Stevenson explore les aspects les plus sombres de la psyché humaine et les contradictions qui animent les êtres humains. Jekyll croit pouvoir contrôler sa transformation et maîtriser ses pulsions, mais il se retrouve rapidement dépassé par le mal qui sommeille en lui.
Le Thème de l’Identité et la Perte de Soi
Le roman pose des questions essentielles sur l’identité et la perte de soi. Jekyll, en cherchant à séparer les deux aspects de sa personnalité, perd progressivement le contrôle de sa propre identité. Il devient Hyde, un être dénué de morale et de conscience.
Stevenson montre comment les actes malveillants peuvent détruire l’image de soi et mener à la déchéance morale. La dualité de Jekyll et Hyde est une représentation fascinante de la manière dont les pulsions cachées peuvent ébranler la stabilité d’un individu et détruire sa personnalité.
L’Horreur Psychologique et le Réalisme Gothique
« L’Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde » est un roman marqué par une horreur psychologique intense. La transformation de Jekyll en Hyde est progressive et la menace vient de l’intérieur, des pulsions et des désirs sombres qui habitent chacun de nous.
Stevenson utilise un style narratif captivant et un réalisme gothique qui accentue l’atmosphère sombre et mystérieuse du roman. Le récit se déroule dans les rues de Londres, où l’ombre et la peur planent sur les personnages et sur les actions.
En conclusion, « L’Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde » est un roman intemporel qui continue de fasciner les lecteurs par son exploration de la dualité humaine et du mal qui se cache en chacun de nous. Un chef-d’œuvre de la littérature d’horreur qui pose des questions sur l’identité, la morale et la fragilité de la raison humaine.
Conclusion
Halloween est l’occasion idéale de se plonger dans l’univers de l’horreur, de trembler de peur et de frissonner face aux histoires les plus terrifiantes. Cette sélection de 10 livres d’horreur vous propose un voyage palpitant au cœur des peurs les plus profondes de l’humanité. Des monstres emblématiques aux psychopathes manipulatrices, en passant par les forces surnaturelles et les mystères insondables de l’univers, vous trouverez certainement le récit qui vous hantera jusqu’aux derniers jours d’octobre. Que vos nuits soient hantées par ces histoires fascinantes et envoûtantes !
Un visage dans la foule par S. King et S. O’Nan
Fiche de Un visage dans la foule
Titre : Un visage dans la foule
Auteur : Stephen King et Stewart O’Nan
Date de parution : 2012
Traduction : J.-D. Brèque
Editeur : Bragelonne
Première page de Un visage dans la foule
« L’été qui suivit la mort de sa femme, Dean Evers se mit à regarder les matchs de baseball avec assiduité. Comme nombre de retraités originaires de Nouvelle-Angleterre, c’était un fan des Red Sox de Boston qui, ayant fui les vents de noroît pour le golfe de Floride, avait fait preuve de magnanimité en supportant également les Devil Rays de Saint Petersburg, une équipe qui allait alors de défaite en déroute. Bien qu’il ait entraîné des cadets, il n’avait jamais été un mordu de baseball – contrairement à son fils Pat, qui en était obsédé –, mais cependant, soir après soir, alors que les feux du couchant bariolaient le ciel à l’ouest, il se surprenait de plus en souvent à inviter les Rays pour peupler son appartement vide. »
Extrait de : S. King et S. O’Nan. « Un visage dans la foule. »
Un tour sur le bolid’ par S. King
Fiche de Un tour sur le bolid’
Titre : Un tour sur le bolid’
Auteur : Stephen King
Date de parution : 2000
Traduction : W. O. Desmond
Editeur : Le livre de poche
Première page de Un tour sur le bolid’
« Je n’ai jamais raconté cette histoire, et je n’aurais jamais pensé que je la raconterais un jour : non par crainte de ne pas être cru, pas exactement, mais parce qu’elle me faisait honte… et qu’elle m’était arrivée, à moi. J’avais le sentiment qu’en la révélant, je la discréditerais et me discréditerais moi-même ; que je la rendrais médiocre, plus terre à terre ; que je la réduirais, en fin de compte, à l’une de ces histoires de fantômes que les chefs scouts aiment à raconter à leurs louveteaux, le soir, avant l’extinction des feux. Je crois que je craignais aussi que le fait de la raconter, c’est-à-dire de l’entendre dévidée à haute voix, la rende moins crédible à mes propres oreilles. Mais depuis la mort de ma mère, je ne dors plus très bien. Mes somnolences sont entrecoupées de brusques sursauts qui me laissent parfaitement réveillé et tout tremblant. Garder la lampe de chevet allumée m’aide certes un peu, mais pas autant qu’on pourrait le croire. Les ombres se multiplient aussi avec la tombée du jour – vous n’avez pas remarqué ? Même avec la lumière allumée, il y a beaucoup d’ombres, et on se dit que les plus longues pourraient être celles de n’importe quoi.
D’absolument n’importe quoi. »
Extrait de : S. King. « Un tour sur le Bolid’. »
Tout est fatal par S. King
Fiche de Tout est fatal
Titre : Tout est fatal
Auteur : Stephen King
Date de parution : 2002
Traduction : W. O. Desmond
Editeur : Le livre de poche
Sommaire de Tout est fatal
- Salle d’autopsie quatre
- L’homme au costume noir
- Tout ce que vous aimez sera emporté
- La mort de Jack Hamilton
- Salle d’exécution
- Les petites soeurs d’Eluria
- Tout est fatal
- L. T. et sa théorie des A. F.
- Quand l’auto-virus met cap au nord
- Déjeuner au Gotham Café
- Cette impression qui n’a de nom qu’en français
- 1408
- Un tour de bolid’
- Petite chansseuse
Première page de Salle d’autopsie quatre
« Il fait tellement noir que pendant un moment – moment d’une longueur indéterminée – je me crois encore inconscient. Puis, peu à peu, il me vient à l’esprit que lorsqu’on est inconscient, on n’éprouve pas la sensation d’un mouvement dans l’obscurité, sensation accompagnée d’un bruit léger et rythmé qui ne peut être qu’un grincement de roue. J’ai également une sensation de contact, de la nuque aux talons.
Je sens aussi une odeur, qui pourrait être de caoutchouc ou de vinyle.
Ce n’est pas être inconscient, ça ; il y a quelque chose de trop… de trop quoi ? De trop rationnel dans ces sensations pour que ce soit un rêve.
C’est quoi, alors ?
Qui suis-je ?
Et qu’est-ce qui m’arrive ? »
Extrait de : S. King. « Tout est fatal. »
Sleeping beauties par S. King et O. King
Fiche de Sleeping beauties
Titre : Sleeping beauties
Auteur : Stephen King et Owen King
Date de parution : 2017
Traduction : J. Esch
Editeur : Albin Michel
Première page de Sleeping beauties
« Ree demanda à Jeanette si elle regardait parfois le carré de lumière de la fenêtre. Non, dit Jeanette. Ree occupait le lit du haut, Jeanette celui du bas. L’une et l’autre attendaient que les portes des cellules s’ouvrent, pour le petit déjeuner. Un matin comme les autres.
Apparemment, la compagne de cellule de Jeanette avait étudié le carré en question. Ree lui expliqua qu’il apparaissait sur le mur opposé à la fenêtre, et qu’ensuite il descendait, peu à peu, glissait sur le dessus du bureau, pour finir sur le sol. Où il se trouvait maintenant, au centre, comme Jeanette pouvait le constater, éclatant.
« Ree, dit Jeanette. Je n’en ai rien à foutre de ton carré de lumière.
– Tu ne peux pas ne rien avoir à foutre d’un carré de lumière ! »
Ree lâcha ce petit rire nasillard par lequel elle exprimait son amusement.
« OK. Comprenne qui pourra », dit Jeanette.
Sa compagne de cellule se remit à cacarder. »
Extrait de : S. King. « Sleeping beauties. »
Simetierre par S. King
Fiche de Simetierre
Titre : Simetierre
Auteur : Stephen King
Date de parution : 1983
Traduction : F. Lasquin
Editeur : Le livre de poche
Première page de Simetierre
« Louis Creed, qui avait perdu son père à l’âge de trois ans et n’avait jamais connu aucun de ses deux grands-pères, ne se serait jamais attendu à se trouver un père aux approches de l’âge mûr, et pourtant c’est exactement ce qui lui arriva – quoiqu’il préférât donner à cet homme le nom d’ami, comme on est bien forcé de le faire lorsqu’on est adulte et qu’on découvre le père qu’on aurait voulu avoir dans une phase relativement tardive de l’existence. Louis fit la connaissance de cet homme le soir où, en compagnie de sa femme et de ses deux enfants, il vint s’installer à Ludlow dans la grande maison en bois blanche où Winston Churchill (Church, le chat de sa fille Eileen) élit résidence avec eux. »
Extrait de : S. King. « Simetierre. »
Salem par S. King
Fiche de Salem
Titre : Salem
Auteur : Stephen King
Date de parution : 1975
Traduction : C. Thiollier, J. Bernard
Editeur : Le livre de poche
Première page de Salem
« C’est le père et le fils, se disait-on en les voyant.
Ils traversaient le pays suivant une diagonale chaotique, du nord-est au sud-ouest, dans une vieille Citroën, empruntant de préférence les routes secondaires, s’arrêtant de-ci de-là…. Ils firent trois haltes dans leur périple, avant d’atteindre leur destination finale : la première à Rhode Island, où l’homme aux cheveux bruns trouva un travail dans une usiné textile ; puis à Youngstown dans l’Ohio, pendant trois mois, où il travailla comme OS sur une chaîne d’assemblage de tracteurs ; et enfin, dans une petite ville de Californie, à côté de la frontière mexicaine, comme pompiste, dans un garage où l’on réparait des petites voitures étrangères. Il s’était découvert, à cette occasion, un don pour la mécanique et il en tira une certaine fierté.
Partout où ils s’arrêtaient, l’homme achetait un journal du Maine, le Press-Herald de Portland, et regardait s’il s’y trouvait quelque nouvelle d’une petite ville du nom de Jérusalem’s Lot. Cela arrivait de temps en temps. »
Extrait de : S. King. « Salem. »
Sale gosse par S. King
Fiche de Sale gosse
Titre : Sale gosse
Auteur : Stephen King
Date de parution : 2014
Traduction : O. Bies, N. Gassie
Editeur : Albin Michel
Première page de Sale gosse
« La prison était située à trente kilomètres de la petite ville la plus proche sur une étendue de prairie déserte où le vent soufflait pratiquement en continu. Dressé sur l’horizon, le bâtiment principal était une horreur en pierre perpétrée contre le paysage au début du vingtième siècle. Sur ses deux flancs, des cellules en béton avaient poussé l’une après l’autre au cours des quarante-cinq dernières années, principalement grâce au flot d’argent fédéral qui avait commencé à couler durant les années Nixon et ne s’était presque jamais tari depuis.
Un peu à l’écart du corps principal s’élevait un bâtiment plus petit. Les détenus appelaient cette annexe le Manoir de l’Aiguille. Délimité par une clôture grillagée, un corridor extérieur de quarante mètres de long sur six de large saillait sur l’un des côtés. Chacun des résidents du Manoir – actuellement au nombre de sept – avait droit à deux heures de Basse-Cour par jour. Certains marchaient. »
Extrait de : S. King. « Sale Gosse. »
Sac d’os par S. King
Fiche de Sac d’os
Titre : Sac d’os
Auteur : Stephen King
Date de parution : 1998
Traduction : W. O. Desmond
Editeur : Le livre de poche
Première page de Sac d’os
« Par une très chaude journée d’août 1994, ma femme me dit qu’elle devait se rendre à la pharmacie Rite Aid de Derry pour faire renouveler son traitement antiallergique – un médicament que l’on peut acheter aujourd’hui sans ordonnance, je crois. J’avais rempli mon objectif d’écriture pour la journée et lui offris d’aller le chercher à sa place. Elle me remercia, mais elle voulait en profiter pour passer prendre le poisson de notre repas du soir, au supermarché voisin de la pharmacie. Sur ce, elle souffla un baiser dans ma direction et sortit. Lorsque je la revis, ce fut sur un écran de télé. C’est ainsi qu’on identifie les morts ici, à Derry ; fini, de remonter un couloir souterrain dallé, carreaux verts sous vos pieds, tubes de néon audessus de la tête, terminé, le corps nu qui surgit sur sa glissière d’un placard glacial. »
Extrait de : S. King. « Sac D’Os. »