Étiquette : La médicarchie
Objectif : surhomme par G. Morris
Fiche de Objectif : surhomme
Titre : Objectif : surhomme (Tome 3 sur 3 – La médicarchie)
Auteur : Gilles-Maurice Dumoulin
Date de parution : 1986
Editeur : Fleuve noir
Première page de Objectif : surhomme
« Jamais pu supporter les cérémonies et celle-là, dans le genre, elle les dépasse toutes! Le premier anniversaire de la «Libération de l’Homme» avec discours à la clef, attribution de titres et de grades, distribution de médailles et pour couronner le programme, inauguration de la statue commémorative bâtie au-dessous de cette «Arène du Souvenir» où nous trônons tous en grand uniforme.
Nous, les membres du Conseil des Hiérarques, réunis dans la tribune officielle autour de leur président, Crâne d’Acier.
Agglomérés sur les gradins en deux groupes numériquement égaux : les Hiérarques de toujours, à présent désignés, dans la langue populaire, sous le nom de « Vrais Hiérarques ». Et les « Nouveaux Hiérarques », que la logique de la langue a fini par étiqueter « Faux Hiérarques ». »
Extrait de : G. Morris. « Objectif : surhomme. »
Les horreurs de la paix par G. Morris
Fiche de Les horreurs de la paix
Titre : Les horreurs de la paix (Tome 1 sur 3 – La médicarchie)
Auteur : Gilles-Maurice Dumoulin
Date de parution : 1986
Editeur : Fleuve noir
Première page de Les horreurs de la paix
« Dressé face au lac, avec vue imprenable sur ce qui jadis, fut une plage, l’ancien hôtel n’est plus qu’une ruine, un souvenir de temps révolus, un fantôme de résidence où ne logent aujourd’hui que les rats et les oiseaux charognards.
Comme à chacune de mes visites, je gare le camion-citerne dans l’espèce de tunnel que j’ai ménagé, aménagé, voilà un bout de temps, au cœur des décombres. Assez solidement étayé pour ne pas me tomber sur la gueule. Assez habilement camouflé pour passer inaperçu, du haut des airs. Tu ne sais jamais quand des hélics du gouvernement, ces autres oiseaux charognards, vont venir tourniquer dans le secteur et quand ils viennent, c’est toujours la grosse emmerde. Alors, autant ne pas courir de risques, enfin… pas plus que tu n’es obligé d’en prendre. Je n’admire pas ceux qui se font poirer par excès d’audace. La témérité n’est pas du courage. C’est de la connerie. »
Extrait de : G. Morris. « Les Horreurs de la paix – La médicarchie. »