Étiquette : La nappe verte

 

Planète-suicide par G. Morris

Fiche de Planète-suicide

Titre : Planète-suicide (Tome 3 sur 3 – La nappe verte)
Auteur : Gilles-Maurice Dumoulin
Date de parution : 1981
Editeur : Fleuve noir

Première page de Planète-suicide

« Il se réveilla sans sursaut, avec la voix de Wally murmurant comme une brise au fond de son oreille et, dans la foulée de son rêve inachevé, se fendit d’un de ces rares sourires qui, l’espace d’une seconde, transfiguraient un visage habituellement sévère. Sacré Wally ! Tellement soucieux de ménager son repos qu’il n’élevait pas le ton, même lorsqu’il jugeait le message assez urgent pour le lui transmettre de cette manière. Un événement qui ne s’était guère produit plus de deux ou trois fois, depuis leur départ. Et pas toutes justifiées ! Il arrivait à Wally de se braquer sur quelque détail insignifiant et de se montrer, alors, pointilleux comme un vieux fonctionnaire…
Effleurant son propre cou d’un doigt expérimenté, Vic Lambert « brancha » le minuscule laryngophone incorporé à son arrière-gorge, et bâilla en réponse à l’intervention de Wally :
— Qu’est-ce qui se passe, ordi de mon cœur ? J’espère que tu as une bonne raison ! Sinon, je te prive d’infos pendant une semaine ! »

Extrait de : G. Morris. « Planète-suicide – La nappe verte. »

Les vivants, les morts et les autres par G. Morris

Fiche de Les vivants, les morts et les autres

Titre : Les vivants, les morts et les autres (Tome 2 sur 3 – La nappe verte)
Auteur : Gilles-Maurice Dumoulin
Date de parution : 1980
Editeur : Fleuve noir

Première page de Les vivants, les morts et les autres

« C’était impressionnant sans qu’on sache très bien pourquoi. Ça ressemblait à de la mousse de savon figée, ou bien à un entassement inerte de ces bêtes transparentes et presque informes qui peuplent les océans, et que le reflux des marées oublie sur les plages. Avec cette différence que ça ne pourrissait pas, que ça ne bougeait pas, que ça n’avait jamais bougé depuis des décennies, et cependant, il en montait – à condition de prêter l’oreille – une sorte de pétillement languissant, à la limite du perceptible, comme de certains liquides chargés de matière organique en lente fermentation.
Tel avait été l’effet produit, naguère, par les cuves d’analyse entreposées au sous-sol du Centre des Sciences et Techniques, remplies de cette étrange matière prélevée dans les « marais vivants » d’Antéor, et que malgré cette appellation pour film d’épouvante, on avait eu, pendant plus d’un siècle, toutes raisons de croire définitivement inapte à la moindre métamorphose. »

Extrait de : G. Morris. « Les Vivants, les morts et les autres – La nappe verte. »

Techniques de survie par G. Morris

Fiche de Techniques de survie

Titre : Techniques de survie (Tome 1 sur 3 – La nappe verte)
Auteur : Gilles-Maurice Dumoulin
Date de parution : 1980
Editeur : Fleuve noir

Première page de Techniques de survie

« Étrangement, terriblement belle…
La notion traversa, en éclair, l’esprit du commandant Arkos, et il s’étonna, aussitôt, d’avoir pu la concevoir.
Comment pouvait-on trouver « belle » une machine de guerre et de destruction occupée à cracher la mort dans tous les azimuts ?
Pourtant, c’était ainsi.
Cernée par trois engins d’origine terrienne, mais protégée par des champs de force de puissance égale, sinon supérieure à celle de leurs propres « boucliers », la machine des Enivas résistait, impavide, au déluge de projectiles et de faisceaux de particules qui pleuvait sur elle.
Et répondait, coup pour coup. Dans une débauche réciproque d’énergies déchaînées… »

Extrait de : G. Morris. « Techniques de survie – La nappe verte. »