Étiquette : La porte des mondes
La porte des mondes par R. Silverberg
Fiche de La porte des mondes
Titre : La porte des mondes
Auteur : R. Silverberg
Date de parution : 1967
Traduction : A. Saumont
Editeur : Pocket
Première page de La porte des mondes
« À TRAVERS L’OCÉAN
Bientôt, sûrement – d’ici l’année 1980, peut-être – on aura fini d’inventer les machines volantes et il faudra seulement deux jours pour traverser l’océan, à la façon des oiseaux. Mais en cet an de grâce 1963 dont je voudrais parler, un tel exploit était encore chimérique. Et c’est tout simplement en bateau que je me suis rendu au Nouveau Monde.
Ce fut, sur une mer agitée, une longue traversée, et j’en garde un fort mauvais souvenir. Mais avant de gémir et me plaindre je veux d’abord vous parler de moi. Je ne suis pas du tout certain que cet ouvrage trouve jamais un lecteur. À part moi, bien sûr. Je l’écris donc pour moi, et j’espère par là y voir plus clair dans ce qui m’est arrivé durant mon séjour aux Hespérides. Mais qui sait ? Supposons que j’écrive ici un livre qui devienne célèbre dans le monde entier, qu’on traduise en toutes les langues, même en turc et en arabe. Si cela devait arriver, il est préférable qu’on sache tout de suite qui je suis. »
Extrait de : R. Silverberg. « La Porte des Mondes. »
La porte des mondes – l’intégrale par R. Silverberg, J. Brunner et C. Q. Yarbro
Fiche de La porte des mondes – l’intégrale
Titre : La porte des mondes – l’intégrale
Auteur : R. Silverberg, J. Brunner et C. Q. Yarbro
Date de parution : 2015
Traduction : H. Collon, L. Dupra
Editeur : Mnémos
Sommaire de La porte des mondes – l’intégrale
- La porte des mondes
- Tombouctou à l’heure du Lion
- Sous le signe de la rose
- L’exaltation des araignées
Première page de La porte des mondes – l’intégrale
« À TRAVERS L’OCÉAN
Bientôt, sûrement – d’ici l’année 1980, peut-être – on aura fini d’inventer les machines volantes et il faudra seulement deux jours pour traverser l’océan, à la façon des oiseaux. Mais en cet an de grâce 1963 dont je voudrais parler, un tel exploit était encore chimérique. Et c’est tout simplement en bateau que je me suis rendu au Nouveau Monde.
Ce fut, sur une mer agitée, une longue traversée, et j’en garde un fort mauvais souvenir. Mais avant de gémir et me plaindre je veux d’abord vous parler de moi. Je ne suis pas du tout certain que cet ouvrage trouve jamais un lecteur. À part moi, bien sûr. Je l’écris donc pour moi, et j’espère par là y voir plus clair dans ce qui m’est arrivé durant mon séjour aux Hespérides. Mais qui sait ? Supposons que j’écrive ici un livre qui devienne célèbre dans le monde entier, qu’on traduise en toutes les langues, même en turc et en arabe. Si cela devait arriver, il est préférable qu’on sache tout de suite qui je suis. »
Extrait de : R. Silverberg, J. Brunner et C. Q. Yarbro. « La Porte des mondes – intégrale. »