Étiquette : L’ange du désert

 

La ville d’acier par M. Pagel

Fiche de La ville d’acier

Titre : La ville d’acier (Tome 2 sur 2 – L’ange du désert)
Auteur : Michel Pagel
Date de parution : 1986
Editeur : Fleuve noir

Première page de La ville d’acier

« — Je vais quand même pas crever comme ça ! dis-je à haute voix pour me rassurer.
Je n’ai jamais été particulièrement défaitiste mais je dois avouer que ce jour-là, je commençais à douter un peu de l’avenir : j’avais fini le matin même mes réserves d’eau et de nourriture ; en plein désert je ne risquais pas de pouvoir les renouveler de sitôt, à moins de tomber sur un village de sédentaires et de réussir à leur expliquer que je n’étais pas là pour les massacrer, avant de l’être moi-même. Depuis que les pluies étaient revenues, rares mais régulières, ils semblaient avoir retrouvé le goût du combat, bien décidés à mettre un terme aux razzias des pillards et de mes propres confrères motards, qu’ils s’étaient jusqu’alors contentés de subir stoïquement. Du coup ils étaient remontés dans mon estime, même si cette attitude nouvelle ne me facilitait pas la vie. »

Extrait de : M. Pagel. « La Ville D’Acier – L’ange du désert. »

L’ange du désert par M. Pagel

Fiche de L’ange du désert

Titre : L’ange du désert (Tome 1 sur 2 – L’ange du désert)
Auteur : Michel Pagel
Date de parution : 1985
Editeur : Fleuve noir

Première page de L’ange du désert

« C’était Cobra qui nous menait, comme toujours. Je voyais son crâne rasé luire au soleil, du même éclat dont brillaient les clous qui incrustaient le dos de son blouson, dessinant son nom, Son surnom, plutôt, parce que son véritable nom nous ne l’avions jamais su et n’étions certainement pas prêts de le connaitre. Peut-être ne s’en rappelait-il plus lui-même ; de toute façon cela n’avait pas vraiment d’importance : Cobra, ça claquait bien, juste ce qu’il fallait pour que ces taupes de sédentaires crèvent de trouille en l’entendant prononcer, juste ce qu’il fallait pour un bon chef de meute. 

Pas comme mon nom à moi : Ange. Quand on l’entendait, il évoquait immédiatement des images de douceur et de bonté. Puissent Gelnar et sa clique de démons faire cramer pendant des siècles la femme qui se disait ma mère et avait eu la bonne idée de me refiler un nom aussi ridicule. »

Extrait de : M. Pagel. « L’Ange Du Désert. »