Étiquette : Le fleuve de l’éternité
Le fleuve de l’éternité par P. J. Farmer
Fiche de Le fleuve de l’éternité
Titre : Le fleuve de l’éternité (l’intégrale)
Auteur : Philip José Farmer
Date de parution : 1971
Traduction :
Editeur : Robert Laffont
Sommaire de Le fleuve de l’éternité
- Le monde du fleuve
- Le bateau fabuleux
Première page de Le monde du fleuve
« Sa femme l’avait tenu dans ses bras comme si cela pouvait empêcher la mort d’approcher. Il s’était écrié : « Mon Dieu, c’est la fin ! »
La porte de la chambre s’était entrouverte. Il avait vu à l’extérieur un dromadaire géant, noir, et entendu le tintement des grelots que le vent brûlant du désert agitait contre le harnais. Un énorme visage noir surmonté d’un turban était apparu dans l’encadrement de la porte. L’eunuque avait franchi le seuil, un gigantesque cimeterre à la main, en se déplaçant comme sur un nuage. La Mort, qui détruit les plaisirs et extermine les sociétés, était enfin venue le prendre.
Vide et obscurité. Il ne savait même pas que son cœur avait cessé de battre pour l’éternité. Ténèbres et néant. »
Extrait de : P. J. Farmer. « Le fleuve de l’éternité. »
Les dieux du fleuve par P. J. Farmer
Fiche de Les dieux du fleuve
Titre : Les dieux du fleuve (Tome 5 sur 5 – Le fleuve de l’éternité)
Auteur : Philip José Farmer
Date de parution : 1983
Traduction : C. Canet
Editeur : Le livre de poche
Sommaire de Les dieux du fleuve
- Ainsi meurt toute chair
- Les dieux du fleuve
Première page de Ainsi meurt toute chair
« Sur la Terre, il était arrivé à Tom Mix de fuir des épouses vindicatives, des taureaux furieux, des créanciers exaspérés. Il avait pris la fuite à pied, à cheval, en voiture. Mais c’était la première fois, sur sa planète d’origine ou sur le Monde du Fleuve, qu’il s’enfuyait en bateau.
Il débouchait rapidement d’un méandre du Fleuve, plein vent arrière et porté par le courant, son poursuivant à une cinquantaine de mètres derrière lui. Les deux embarcations, la grande, celle du chasseur, et la petite, celle du gibier, étaient des catamarans de bambou solidement construits, bien que ne comportant ni l’un ni l’autre le moindre clou métallique : des doubles-coques à gréement aurique propulsés, outre leur grand-voile en fibre de bambou, par des spinnakers au ventre rebondi. »
Extrait de : P. J. Farmer. « Les dieux du fleuve – Le fleuve de l’éternité. »
Le labyrinthe magique par P. J. Farmer
Fiche de Le labyrinthe magique
Titre : Le labyrinthe magique (Tome 4 sur 5 – Le fleuve de l’éternité)
Auteur : Philip José Farmer
Date de parution : 1980
Traduction : C. Canet
Editeur : Le livre de poche
Première page de Le labyrinthe magique
« On ne devrait jamais redouter qu’une seule personne, et cette personne, c’est soi-même. »
Telle était l’une des maximes favorites de l’Opérateur.
L’amour tenait également une grande place dans ses propos.
« La personne que l’on redoute le plus, il faut aussi beaucoup l’aimer », disait-il.
Mais ce n’était pas lui-même que l’homme connu de certains sous le nom de X ou de Mystérieux Inconnu redoutait ni aimait le plus.
Il avait chéri trois êtres plus que tout au monde : sa femme, aujourd’hui décédée, et, plus profondément encore, sa mère adoptive et l’Opérateur, qu’il aimait aussi intensément l’un que l’autre ; ou du moins l’avait-il cru naguère.
Sa mère adoptive était à des années-lumière de là ; il n’avait pas et n’aurait peut-être plus jamais affaire à elle. Si elle savait ce qu’il était en train de faire, elle serait accablée de honte et de chagrin. Ne pas pouvoir lui expliquer pourquoi il agissait ainsi et, par là, se justifier, le peinait énormément. »
Extrait de : P. J. Farmer. « Le labyrinthe magique – Le fleuve de l’éternité. »
Le noir dessein par P. J. Farmer
Fiche de Le noir dessein
Titre : Le noir dessein (Tome 3 sur 5 – Le fleuve de l’éternité)
Auteur : Philip José Farmer
Date de parution : 1977
Traduction : G. Abadia
Editeur : Le livre de poche
Première page de Le noir dessein
« Les rêves hantaient le Monde du Fleuve.
Le sommeil, Pandore de la nuit, était encore plus généreux que sur la Terre. Là-bas, c’était : Une chose pour toi, une autre pour ton voisin. Et le lendemain, tout recommençait. Autrement.
Tandis qu’ici, dans la vallée sans fin, le long des berges interminables du Fleuve, il renversait sa hotte au trésor, arrosant tout le monde de ses présents : plaisir et terreur, souvenir et expectation, révélation et mystère.
Des milliards d’êtres s’agitaient, grognaient, gémissaient, riaient, criaient, émergeaient à la réalité puis replongeaient dans leur rêve.
De puissants engins ébranlaient les murs, d’immondes créatures sortaient de leurs trous. Souvent, alors que le moment était venu pour elles de se retirer, elles demeuraient, au contraire, tels des fantômes refusant de disparaître au chant du coq. »
Extrait de : P. J. Farmer. « Le noir dessein – Le fleuve de l’éternité. »
Le bateau fabuleux par P. J. Farmer
Fiche de Le bateau fabuleux
Titre : Le bateau fabuleux (Tome 2 sur 5 – Le fleuve de l’éternité)
Auteur : Philip José Farmer
Date de parution : 1971
Traduction : G. Abadia
Editeur : Le livre de poche
Première page de Le bateau fabuleux
« — La résurrection, c’est comme la politique, décréta Samuel Langhorne Clemens. Elle vous fait partager votre lit avec d’étranges compagnons de route. Et je ne peux pas dire que ce soit de tout repos.
Sa longue-vue sous le bras, il faisait les cent pas sur la dunette du Dreyrugr (L’Ensanglanté) tout en tirant sur un long cigare vert. Ari Grimolfsson, le timonier, qui ne comprenait pas l’anglais, le regarda d’un air stupide. Clemens traduisit tant bien que mal en ancien nordique. Le timonier garda son air stupide.
Clemens jura en anglais et le traita de barbare arriéré. Depuis trois ans qu’il pratiquait, jour et nuit, le norrois du dixième siècle, il n’avait réussi à se faire comprendre qu’à moitié de la plupart des hommes et des femmes qui vivaient à bord du Dreyrugr. »
Extrait de : P. J. Farmer. « Le bateau fabuleux – Le fleuve de l’éternité. »
Le monde du fleuve par P. J. Farmer
Fiche de Le monde du fleuve
Titre : Le monde du fleuve (Tome 1 sur 5 – Le fleuve de l’éternité)
Auteur : Philip José Farmer
Date de parution : 1971
Traduction : G. Abadia
Editeur : Le livre de poche
Première page de Le monde du fleuve
« Sa femme l’avait tenu dans ses bras comme si cela pouvait empêcher la mort d’approcher. Il s’était écrié : « Mon Dieu, c’est la fin ! »
La porte de la chambre s’était entrouverte. Il avait vu à l’extérieur un dromadaire géant, noir, et entendu le tintement des grelots que le vent brûlant du désert agitait contre le harnais. Un énorme visage noir surmonté d’un turban était apparu dans l’encadrement de la porte. L’eunuque avait franchi le seuil, un gigantesque cimeterre à la main, en se déplaçant comme sur un nuage. La Mort, qui détruit les plaisirs et extermine les sociétés, était enfin venue le prendre.
Vide et obscurité. Il ne savait même pas que son cœur avait cessé de battre pour l’éternité. Ténèbres et néant. »
Extrait de : P. J. Farmer. « Le monde du fleuve – Le fleuve de l’éternité. »