Étiquette : Le livre d'or
Le livre d’or par P. K. Dick
Fiche de Le livre d’or
Titre : Le livre d’or de la science fiction
Auteur : P. K. Dick
Date de parution : 1979
Traduction : M. Thaon
Edition : Pocket
Sommaire de Le livre d’or
- Payez l’imprimeur
- La planète impossible
- Définir l’humain
- La petite ville
- Le banlieusard
- Jeu de malchance
- Dans la coque
- Souvenir-écran
- Méfiez-vous les uns des autres
- Rendez-vous hier matin
- Une sinécure
- Au temps de poupée pat
Première page de Payez l’imprimeur
« Cendre, noire et désolée, recouvrant les deux côtés de la route. Monticules inégaux à perte de vue – vagues ruines d’immeubles, de villes, d’une civilisation tout entière. Débris à l’abandon d’une planète corrodée. Particules d’ossements et d’acier transportées par le vent et intimement mélangées au ciment pour former des océans de mortier.
Allen Fergesson bâilla, alluma une Lucky Strike, et se rencoigna, à moitié endormi, dans le siège au cuir brillant de sa Buick ’57.
— Sale vision dépressive, commenta-t-il. Un enfer de monotonie – rien que des détritus mutilés. Ça vous en fout un coup.
— Ne regarde pas, fit d’une voix indifférente la fille assise à côté de lui. »
Extrait de : P. K. Dick. « Le livre d’or de la science fiction. »
Le livre d’or par R. Silverberg
Fiche de Le livre d’or
Titre : Le livre d’or de la science fiction
Auteur : R. Silverberg
Date de parution : 1979
Traduction : D. Pemerle, P. Alpérine, M. Demuth, F. Straschitz, B. Martin, P. R. Hupp, L. Malbernard
Editeur : Pocket
Sommaire de Le livre d’or
- Absolument inflexible
- Le circuit Macauley
- Eve et les vingt-trois Adams
- Le coup du téléphone
- Je vous donne 1000110
- Quand les arbres ont des dents
- La danse au soleil
- Monade urbaine 158
- Pousser ou grandir
- Bon pour le service des organes
- Voir l’homme invisible
- Des mondes en cascades
- Le dybbuk de Mazel Toy IV
- Schwartz et les galaxies
Première page d’Absolument inflexible
« Le détecteur se mit à rougeoyer dans un coin du petit bureau de Mahler. D’un geste las, il le désigna au type assis légèrement effondré devant sa table de travail : un anachronique à la triste mine, empêtré dans les boursouflures du scaphandre spatial qu’il était contraint de porter.
— Comme vous le voyez, dit Mahler en tapotant sur son bureau, on vient d’en trouver un autre. Vous n’arrêtez pas de nous tomber dessus. Quand vous arriverez sur la lune, vous trouverez un plein Dôme de vos pareils. Depuis que j’ai pris mes fonctions ici, j’en ai envoyé plus de quatre mille là-bas. C’était il y a huit ans, en 2776, ce qui fait une moyenne de cinq cents par an. Il ne se passe pratiquement pas de journée sans qu’il nous en débarque un.
— Et pas un qui n’ait été laissé en liberté, dit l’anachronique. Tous les voyageurs de l’espace qui ont atterri ici ont été expédiés immédiatement sur la lune. Tous. »
Extrait de : R. Silverberg. « Le livre d’or de science fiction. »
Le livre d’or par N. Spinrad
Fiche de Le livre d’or
Titre : Le livre d’or de la science fiction
Auteur : N. Spinrad
Date de parution : 1978
Traduction : P. Duvic, M. Deutsch, J. Guiod, J. Chambon, F.-M. Watkins
Editeur : Pocket
Sommaire de Le livre d’or
- Le dernier des Romani
- Subjectivité
- Les anges du Cancer
- Le dernier hurrah de la horde d’or
- Le grand flash
- L’herbe du temps
- Continent perdu
- Nulle part où aller
- La beauté de la chose
- Souvenir de famille
- Tous les sons de l’arc-en-ciel
- Black out
Première page de Le dernier des Romani
« La route fut longue et la chaleur accablante, dit l’homme à la moustache gominée. Un Collins, garçon, s’il vous plaît.
Le serveur adipeux tendit la main vers la console, pressa le bouton « Collins », et demanda :
— Gin, rhum, vodka ou grawa ?
— Gin, bien sûr, dit l’homme à la moustache gominée. Faire un Collins au grawa, non mais ! (Il alluma un grand cigare vert olive.)
Le garçon pressa le bouton « gin » et tapota le servobar. Le récipient de plastique transparent plein de liquide brumeux surgit par l’orifice de service du comptoir.
L’homme à la moustache noire et gominée regarda le verre, puis la console, puis le garçon.
— Ne me tenez pas pour impoli, l’ami, dit-il, mais je me suis toujours demandé pourquoi il y a encore des serveurs, quand n’importe qui pourrait appuyer sur ces stupides boutons. »
Extrait de : N. Spinrad. « Le livre d’or de la science-fiction. »
Le livre d’or par C. Priest
Fiche de Le livre d’or
Titre : Le livre d’or de la science fiction
Auteur : C. Priest
Date de parution : 1980
Traduction : H.-L. Planchat, F.-M. Watkins, S. Florens, M. Mathieu
Editeur : Pocket
Sommaire de Le livre d’or
- La tête et la main
- Le monde du temps réel
- L’été de l’infini
- Le regard
- La négation
- Et j’erre solitaire et pâle
Première page de La tête et la main
« Ce matin-là, à Racine House, nous prenions de l’exercice au-dehors. Il avait gelé durant la nuit et l’herbe était blanche et cassante. Le ciel était pur et le soleil lançait de longues ombres bleues. Notre respiration laissait s’écouler derrière nous des nuages de vapeur. Il n’y avait pas de bruit, pas de vent, aucun mouvement. Le parc était à nous, et nous étions seuls.
Nos promenades matinales suivaient un chemin bien défini, et lorsque nous arrivâmes à la limite est du sentier, au bas de la longue pente recouverte de pelouse, je me préparai à tourner, tirant fortement sur les poignées de contrôle situées à l’arrière de la voiture. Je suis un homme grand, et musclé, mais le poids combiné de la voiture pour invalide et du maître dépassait presque la limite de ma force. »
Extrait de : C. Priest. « Le livre d’or. »
Le livre d’or par F. Leiber
Fiche de Le livre d’or
Titre : Le livre d’or de la science fiction
Auteur : F. Leiber
Date de parution : 1982
Traduction : M. Deutsch, C. Tournier, D. Riche, R. Lathière, P. Billon, P. J. Izabelle, Y. Hersant
Editeur : Pocket
Sommaire de Le livre d’or
- Le vaisseau lève l’ancre à minuit
- La maison d’hier
- Le jour du professeur Kometevsky
- Une balle à son nom
- La vieille petite miss Macbeth
- Essayez de changer le passé
- Nos vacances en soucoupe
- Le matin de la damnation
- Créativité pour les chats
- Les lunettes du professeur Dragonet
- Chants secrets
- Les corridors noirs
- La racine carrée du cerveau
- Amérique la belle
- Voyage de nuit
Première page de Le vaisseau lève l’ancre à minuit
« Ceci est l’histoire d’une femme qui était belle. Et d’un monstre.
C’est aussi l’histoire de quatre habitants de la planète Terre – stupides, égoïstes, enfermés dans leur contexte social. Nous quatre : Es qui était plus ou moins une artiste, Gene qui étudiait les atomes – et qui était en révolte contre le monde et contre lui-même –, Louis qui philosophait et Larry – c’est moi – qui essayait d’écrire des livres.
C’était en août – un mois d’août étrange et étouffant – que nous avions fait la connaissance d’Helen. La date est fixée dans ma mémoire car notre petite ville venait de voir sa torpeur de bourgade du Midwest troublée par une série d’accès de panique, ce genre de grandes peurs qui suscitent une vague de faits divers insolites dans les journaux ou qui en sont le produit – il est malaisé de dire où est la cause et où est l’effet. »
Extrait de : F. Leiber. « Le livre d’or. »
Le livre d’or par F. Herbert
Fiche de Le livre d’or
Titre : Le livre d’or de la science-fiction
Auteur : F. Herbert
Date de parution : 1976
Traduction : D. Abonyi, C. Meistermann, P. Billon
Editeur : Pocket
Sommaire de Le livre d’or
- Opération musikron
- Les primitifs
- Etranger au paradis
- Chant nuptial
- L’oeuf et les cendres
- Semence
- Passage pour piano
- Vous cherchez quelque chose ?
- Forces d’occupation
- L’effet M. G.
- Le syndrome de la Marie-Céleste
- La bombe mentale
Première page d’Opération Musikron
« HONOLULU est apaisée ; les morts ont été enterrés, les décombres des bâtiments, évacués. Un bateau de sauvetage se balance au gré des flots du Pacifique, au large de Diamond Head. Des plongeurs suivent une tramée de bulles au fond des eaux vertes, dans la direction de l’épave du spatiotrain de stateside. Ce sont les effets du Syndrome de Brouillage. À terre, dans des bâtiments militaires récupérés, des psychologues travaillent vainement dans les séquelles de l’aliénation. C’est là que le Syndrome de Brouillage a frappé pour la première fois : en une seconde, une cité tranquille était atteinte de folie furieuse.
Neuf villes contaminées en quarante jours.
Par la Peste Noire du XXe siècle.
SEATTLE
D’abord un tintement dans les oreilles, puis un son flûté qui se transforma en un sifflement, lequel devint le hurlement de sirène d’un train de cauchemar qui traversait son rêve en grondant et en cliquetant. »
Extrait de : F. Herbert. « Le livre d’or de la science fiction. »
Le livre d’or par G. Klein
Fiche de Le livre d’or
Titre : Le livre d’or de la science fiction
Auteur : G. Klein
Date de parution : 1979
Editeur : Pocket
Sommaire de Le livre d’or
- La tunique de Nessa
- L’écume du soleil
- Le monstre
- Les virus ne parlent pas
- Trois versions d’un évènement
- Discours pour le centième anniversaire de l’internationale végétarienne
- Ligne de partage
- Acmé ou l’anti-Crusoé
- Le condamné
- Les prisonniers
- Le dernier moustique de l’été
- Le cavalier au centipède
- La planète aux sept masques
- Réhabilitation
- Jonas
Première page de La tunique de Nessa
« Il se passe bien des choses derrière les murs de Tula, l’oasis de cristal. Rien dans le ciel léger de Mars ne recèle tant d’étrangeté, rien non plus sur l’horizon plat, désert, derrière lequel descendent les silhouettes dérisoires des caravanes qui s’en vont vers le sud quérir les produits fabuleux des mines. Et même les rues de Tula sont décevantes pour le touriste qui, tombé du ciel, venu d’une lointaine étoile, ou tout simplement de la Terre, s’égare entre ces bâtiments nets ou anciens que le vent a polis et comme recouverts d’un vernis, car les rues de Tula, sauf à certaines heures, certains jours, sont presque abandonnées. Un indigène furtif passe, enveloppé dans les replis de son manteau de sable. Une porte bée, une étoffe s’agite dans l’embrasure triangulaire d’une fenêtre, une des tours de cristal chante dans le vent, et, dans les cavernes profondes, gronde parfois l’eau, le sang de Mars. Ainsi passent les heures. »
Extrait de : G. Klein. « Le livre d’or. »
Le livre d’or par C. L. Moore et H. Kuttner
Fiche de Le livre d’or
Titre : Le livre d’or de la science-fiction
Auteur : C. L. Moore et H. Kuttner
Date de parution : 1979
Traduction : F. Straschitz, M. Deutsch, A. Dorémieux, A. Guillot-Coli
Editeur : Pocket
Sommaire de Le livre d’or :
- Impasse
- Un bon placement
- Gallegher bis
- Problème de logement
- L’heure des enfants
- Ce qu’il vous faut
- En direct avec le futur
- Il se passe quelque chose dans la maison
- Juke-box
- Ne vous retournez pas
- Androide
- Sinon
Première page d’Impasse
« Thor était le premier robot qui ne fût pas devenu fou. Il aurait sans doute été préférable qu’il suive l’exemple de ses prédécesseurs.
La difficulté, bien sûr, était de créer une machine pensante suffisamment complexe sans toutefois être trop compliquée. Balder IV avait été le premier robot que l’on pût qualifier de « réussi », mais au bout de trois mois, son comportement devint imprévisible ; il répondait de travers aux questions et passait la majeure partie de son temps à regarder fixement devant lui. Lorsqu’il devint activement destructeur, la firme prit des mesures. Bien entendu, un robot en duralliage est indestructible, mais on l’enterra sous une épaisse couche de béton. Et encore fallut-il appeler Mars II à l’aide en attendant que le béton ait pris.
Les robots fonctionnaient, certes. Pendant un certain temps. Ensuite, une curieuse forme de dépression mentale se faisait jour en eux, et ils devenaient fous. La firme ne pouvait même pas récupérer les pièces détachées : même une torche à acétylène ne pouvait entamer le duralliage une fois qu’il avait durci ; vingt-huit robots dormaient donc sous le béton, avec leurs pensées de fous ; Harnahan, l’ingénieur en chef, disait que cela lui rappelait la geôle de Reading. »
Extrait de : C. L. Moore et H. Kuttner. « Le livre d’or de la SF. »