Étiquette : Le Masque

 

La geste de Kadji par L. Carter

Fiche de La geste de Kadji

Titre : La geste de Kadji
Auteur : L. Carter
Date de parution : 1971
Traduction : J. Huet
Editeur : Le Masque

Première page de La geste de Kadji

« Zao, Olymbris. Thoorana. Zéphrondus et Gulzund le vaste…
Voilà quels sont les cinq mondes qui tournent
Autour de l’étoile Kylix dans la constellation de la
Licorne.

Or, c’est de Gulzund que je vais chanter.
Non que mon œil ait vu ses plaines murmurantes
Ses falaises d’ébène, ses rives que gardent des dragons
.

Mais je l’ai parcouru maintes fois en songe
Et j’ai vu l’Épervier rouge gagner le Bord du Monde
Et de mes voyages, j’ai rapporté ce récit…

Le Chant des Mondes
extrait des
CHRONIQUES DE KYLIX. Cinquième Livre
. »

Extrait de : L. Carter. « La Geste de Kadji. »

Thongor et le magicien de Lémurie par L. Carter

Fiche de Thongor et le magicien de Lémurie

Titre : Thongor et le magicien de Lémurie (Tome 1 sur 6 – Thongor)
Auteur : L. Carter
Date de parution : 1965
Traduction : F. Truchaud
Editeur : Le Masque

Première page de Thongor et le magicien de Lémurie

« La légende de la Lémurie disparue.

Avant que l’Égypte et Babylone soient. Sumer et Akkad
régnaient sur le Pays-Entre-les-Rivières… et avant… le secret des origines de l’Homme
s’est perdu dans les brumes mystérieuses de la Préhistoire, dont nous savons
fort peu de choses.

Mais, au cours des millénaires qui ont suivi, sages, philosophes,
savants et conteurs d’histoires ont fait allusion aux royaumes inconnus et
mythiques qui fleurirent à l’aube des temps. Grâce aux écrits des Grecs de l’Antiquité,
le nom fabuleux de l’Atlantide est arrivé jusqu’à nous, et, dans les mystérieux
livres occultes, est chuchotée la légende du continent primitif de Mu, ou
Lémurie, qui exista, dit-on, avant même que se dresse la prestigieuse Atlantide. »

Extrait de : L. Carter. « Thongor – Thongor et le magicien de Lémurie. »

Chasse cosmique par L. Sprague de Camp

Fiche de Chasse cosmique

Titre : Chasse cosmique (Tome 3 sur 3 – Zeï)
Auteur : L. Sprague de Camp
Date de parution : 1959
Traduction : C. Delavaud
Editeur : Le Masque

Première page de Chasse cosmique

« Victor Hasselborg, secouant les rênes sur le dos de son aya, excita de la voix l’animal :

— Hao ! Faroum.

Faroum tourna la tête et lui jeta par-dessous ses cornes un regard chargé de reproche, puis démarra la charrette dont les roues se mirent à crisser sur la route caillouteuse de Novorecife.

Assis à côté d’Hasselborg, Ruis conseilla :

— Tenez-le de moins près, senhor Victor. Et puis il ne faut pas lui parler sur un ton aussi dur. Vous l’avez froissé.

— Tamates ! Tous les ayas sont-ils aussi susceptibles ?

— Eh oui ! les Krishniens font grande attention à la façon dont ils s’adressent à leurs bêtes… »

Extrait de : L. Sprague De Camp. « La saga de Zeï – Chasse cosmique. »

Le fusilier Cade par C. M. Kornbluth et J. Merril

Fiche de Le fusilier Cade

Titre : Le fusilier Cade
Auteur : C. M. Kornbluth et J. Merril
Date de parution : 1952
Traduction : B. Martin
Editeur : Le Masque

Première page de Le fusilier Cade

« Loin au-dessous du grenier aménagé en chambrée, dans les antiques sous-sols de béton armé, un relais se ferma dans un silence parfait ; alors des bruits minuscules et qui allaient s’amplifiant se multiplièrent dans toute la Maison du Chapitre. Doux ronronnements des machines dans les murailles ; gargouillis des fluides en cours de condensation dans les climatiseurs ; coups sourds des louches géantes agitant la bouillie du petit déjeuner dans les marmites ; battements des pompes alimentant en eau les étages supérieurs.
Le Fusilier Cade, Frère consacré de l’Ordre des Hommes d’Armes, docile étudiant de la Philosophie de Klin et loyal sujet du Royaume de l’Homme, bougea dans son sac de couchage, sur le sol de plastique bien astiqué. Il entendait à demi les sons du réveil de la machinerie et reconnaissait la modification pourtant infime du rythme dans les souffleries d’air. »

Extrait de : C. M. Kornbluth et J. Merril. « Le fusilier Cade. »

L’enfant de Mars par C. M. Kornbluth et J. Merril

Fiche de L’enfant de Mars

Titre : L’enfant de Mars
Auteur : C. M. Kornbluth et J. Merril
Date de parution : 1952
Traduction : B. Martin
Editeur : Le Masque

Première page de L’enfant de Mars

« À 3 h 37 du matin, le docteur Tony Hellman ajusta un minuscule masque à oxygène sur le bout de nez rose d’un nouveau-né, lui essuya le corps, l’enveloppa, puis reporta son attention sur la mère.

Quand il eut terminé, il dissuada Polly de rester éveillée pour contempler son bébé. Il lui injecta une bonne dose de sédatif pour assurer son repos, puis décida de lui donner sa pilule d’OxEn pour le lendemain aussi, dans l’espoir qu’elle dormirait jusque tard dans la matinée.

Ce n’était que depuis la mise au point des comprimés roses magiques, renfermant ce que l’on appelait l’oxygène enzyme, qu’il était devenu possible à la plupart des humains de mener une vie normale sur Mars. Avant cela, quiconque n’avait pas le rare bonheur de posséder des poumons naturellement adaptés à Mars avait dû porter en permanence un »

Extrait de : C. M. Kornbluth et J. Merril. « L’enfant de Mars. »

L’ère du satisfacteur par F. Pohl

Fiche de L’ère du satisfacteur

Titre : L’ère du satisfacteur
Auteur : F. Pohl
Date de parution : 1969
Traduction : M. Barrière
Editeur : Le Masque

Première page de L’ère du satisfacteur

« Dans la pièce — ou peut-être était-ce un parc — l’éclairage projetait sur chacun des formes et des symboles de couleur. La jeune fille à la robe transparente avait, un moment, des yeux d’un rose scintillant et, l’instant d’après, un halo de cheveux d’argent. L’homme à côté de Forrester avait une peau dorée et un masque d’ombre. Des bouffées de senteurs — de la sauge à la rose — passaient dans l’air à tour de rôle. De temps à autre émanait du néant une musique aux résonances cristallines.
— Je suis riche ! s’écria Forrester. Et vivant !
Ce qui laissait visiblement tout le monde indifférent. Il cueillit une grappe de ce raisin incolore que Hara lui avait recommandé, se leva et, caressant au passage l’épaule de la jeune fille à la robe transparente, il se dirigea d’une démarche titubante vers la piscine où les convives s’ébattaient joyeusement, toute nudité confondue. »

Extrait de : F. Pohl. « L’ère du satisfacteur. »

Les planètes en sursis par J. Williamson

Fiche de Les planètes en sursis

Titre : Les planètes en sursis
Auteur : J. Williamson
Date de parution : 1953
Traduction : M. Barrière
Editeur : Le Masque

Première page de Les planètes en sursis

« Sur la Terre, un agent secret nommé Charles Fort, qui avait revêtu l’apparence des habitants de cette planète, passa de nombreuses années à leur faire croire à des phénomènes incroyables. Il publia des études qui faisaient état d’étranges lumières qui apparaissent, d’Ambrose Bierce qui disparaissent, d’imitations d’êtres humains, de pluies de poissons et de vierges, de trous dans le ciel.

Sur le satellite de cette planète, une fois sa mission terminée, il fut fier d’annoncer à ses supérieurs : « Les habitants de la Terre ne soupçonneront jamais qu’ils sont soumis à une quarantaine. J’ai réussi à les faire douter de tout. Aujourd’hui, nous pourrions faire atterrir un de nos vaisseaux en plein jour au beau milieu de leur plus important village sans qu’ils aient la moindre idée de qui nous sommes !  »

Extrait de : J. Williamson. « Les planètes en sursis. »

Le pont sur les étoiles par J. Williamson et J. E. Gunn

Fiche de Le pont sur les étoiles

Titre : Le pont sur les étoiles
Auteur : J. Williamson et J. E. Gunn
Date de parution : 1955
Traduction : C. Delavaud
Editeur : Le Masque

Première page de Le pont sur les étoiles

« TERRITOIRE INTERDIT

Le disque enflammé du soleil avait dépassé l’apogée de son parcours à travers le ciel. Il était redescendu vers le lieu de son repos, derrière la haute mesa, lorsque le cavalier arrêta son poney alezan fatigué pour le laisser boire à une source sulfureuse. Alezan naguère, il ne le paraissait plus, tant la sueur et la poussière rouge s’étaient mélangées et séchées sur lui en transformant sa robe.

La bête plongea ses naseaux rugueux dans l’eau ; mais, surprise par un goût insolite, elle les en retira aussitôt. La soif les y ramena et elle but avec bruit. »

Extrait de : J. Williamson et J. E. Gunn. « Le pont sur les étoiles. »

L’enfant des étoiles par J. Williamson et F. Pohl

Fiche de L’enfant des étoiles

Titre : L’enfant des étoiles (Tome 2 sur 3 – La paix des étoiles)
Auteur : J. Williamson et F. Pohl
Date de parution : 1966
Traduction : P. Billon
Editeur : Le Masque

Première page de L’enfant des étoiles

« Tout commença le jour où le soleil s’éteignit. Le jour où l’humanité se mit à frémir en entendant prononcer le nom de l’Enfant des Étoiles !

C’était le jour, c’était l’heure, c’était l’instant de l’équinoxe de printemps… et les étoiles proches scintillaient.

Elles étaient une douzaine à clignoter de concert. Sirius l’éclatante et sa dense sœur naine. Les deux sœurs jumelles à l’éblouissante robe jaune d’Alpha du Centaure… les étincelles lointaines d’Eta Eridani et de 70 A d’Ophiuchus… le radieux Soleil lui-même.

Les vastes moteurs du cosmos suspendirent leur fonctionnement : la transmutation des petits atomes en éléments plus grands, la transformation des masses excédentaires en énergie, le filtrage de cette énergie à travers des couches stratifiées de gaz turbulents, la radiation de leur puissance atomique à travers l’espace. »

Extrait de : F. Pohl et J. Williamson. « La paix des étoiles – L’enfant des Étoiles. »

Les adorateurs de Cthulhu par H. P. Lovecraft

Fiche de Les adorateurs de Cthulhu

Titre : Les adorateurs de Cthulhu
Auteur : H. P. Lovecraft
Date de parution : 1976
Traduction : J. Finné
Editeur : Le Masque

Sommaire de Les adorateurs de Cthulhu

  • Là où marche Yidhra par W. C. DeBill Jr
  • Zoth-Ommog par L. Carter
  • Le silence d’Erika Zann par J. Wade
  • Obscur est mon nom par E. C. Bertin

Première page de Là où marche Yidhra

« La rivière avait gonflé jusqu’à devenir un torrent dément, aux ondes brunes, opaques. Morose, j’observais un bouquet de broussailles déchiquetées qui filait devant moi à une incroyable vitesse, trois mocassins entortillés dans ses branches dégouttantes. La pluie s’était accrue depuis trois jours et le vent augmentait d’intensité ; l’épicentre de l’ouragan devait passer à quelque cent milles à l’est, et la violence de la tempête décroissait à mesure qu’elle sévissait dans l’intérieur des terres – pourtant, je savais qu’il me faudrait attendre une semaine avant de pouvoir traverser la rivière, en supposant que la décrépitude du pont sur chevalet lui permît de survivre à la violence des éléments. Ce n’étaient pas ses tremblements ni les claquements sinistres des chevalets restants qui me rassuraient sur ce point.
Je me morfondais sur le rivage quand un camion à benne encrotté freina non loin de moi ; deux hommes en ponchos et chapeaux de cow-boy commencèrent à poser des barricades pour interdire l’accès au pont. »

Extrait de : H. P. Lovecraft – Collectif. « Les Adorateurs de Cthulhu. »