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Les annales de la cité 2 par F. Pohl

Fiche de Les annales de la cité 2

Titre : Les annales de la cité 2
Auteur : F. Pohl
Date de parution : 1984
Traduction : W. Desmond
Editeur : Denoël

Première page de Les annales de la cité 2

« Je suis un gosse de la dépression. Je suis né pendant la Guerre qui devait mettre fin à toutes les Guerres – celle de 1914. Je suis rentré en sixième au moment du krach de Wall Street, en 1929, puis en 1930 j’ai dû aller au collège public parce que mon père n’avait plus assez d’argent. En 1933, je quittai définitivement l’école. Je devais gagner ma vie, mais le problème était de trouver du travail. Une époque terrible ! Il y avait des queues pour le pain, les paysans de l’Oklahoma fuyaient le Dust Bowl, les vétérans faisaient des marches de protestation, la pauvreté, la peur – j’avais en horreur le monde sinistre dans lequel je vivais. Savez-vous ce qui m’a permis de tenir ? Le cinéma. En particulier les films d’anticipation. Lorsque j’étais dans une salle, et restais durant deux ou trois projections successives de Le Monde en 1981 ou de La Vie future, j’arrivais à oublier le monde réel. J’arrivais à me figurer que je vivais vraiment dans l’une de ces grandes villes resplendissantes de l’avenir, où tout le monde était heureux, en bonne santé et riche, et où l’on vivait comme des rois en dessous d’un

Ciel de
rechange
 »

Extrait de : F. Pohl. « Les annales de la cité-2. »

Les annales de la cité 1 par F. Pohl

Fiche de Les annales de la cité 1

Titre : Les annales de la cité 1
Auteur : F. Pohl
Date de parution : 1984
Traduction : W. Desmond
Editeur : Denoël

Première page de Les annales de la cité 1

« Je suis ce que l’on pourrait appeler un authentique
New-Yorkais. Je me déplace comme un félin, j’ai la langue bien pendue et je
remplis mes poumons de suie et d’oxyde de carbone. À l’endroit où j’habite, les
bennes à ordure et les voitures de police m’empêchent chaque nuit de dormir, je
risque ma peau en traversant la rue, et ces plaisirs me coûtent les yeux de la
tête – les impôts sont astronomiques et les loyers exorbitants.
Pourtant, pas question de changer de mode de vie. Car c’est ici que les choses
se passent. Même si cela implique une bonne chance de me faire agresser dans la
rue et la quasi-certitude d’être cambriolé tous les deux ou trois ans, je me
trouve au cœur de l’action. Il n’y a qu’une chose que je redoute. Chaque mois
nous apporte son lot de nouveaux crimes, de nouvelles grèves, de nouvelles
catastrophes, et je crains qu’un jour tout ne se produise en même temps… car ce
jour-là, ce sera vraiment la

Panique
à
New York
 »

Extrait de : F. Pohl. « Les annales de la cité-1. »