Étiquette : Les culbuteurs de l'enfer

 

Route 666 par R. Zelazny

Fiche de Route 666

Titre : Route 666 (traduction première du titre : Les culbuteurs de l’enfer)
Auteur : R. Zelazny
Date de parution : 1969
Traduction : T. Bauduret
Editeur : Denoël

Première page de Route 666

« La mouette entama sa longue descente. Un instant, elle resta suspendue, entre ciel et terre, sur ses ailes largement déployées.
Hell Tanner jeta le mégot de son cigare à la tête de l’oiseau, qui émit un cri rauque et battit des ailes. La mouette monta à la verticale sur une centaine de mètres et, si elle poussa un second cri, Tanner ne l’entendit pas.
Puis, en un éclair, elle disparut.
Il n’en restait plus qu’une seule et unique plume blanche qui planait dans le ciel chaotique ; elle tourbillonna jusqu’au bord de la falaise et continua de descendre vers l’océan. Tanner eut un petit rire qui se perdit dans le rugissement du vent et le fracas des vagues qui martelaient les rochers. Puis il retira ses pieds posés sur le guidon, releva la béquille et démarra sa bécane.
Il progressa au ralenti le long du sentier qui menait au bas de la colline, puis atteignit la piste et prit peu à peu de la vitesse. Il tenait un bon quatre-vingts lorsqu’il aborda la grand-route. »

Extrait de : R. Zelazny. « route 666. »

Les culbuteurs de l’enfer par R. Zelazny

Fiche de Les culbuteurs de l’enfer

Titre : Les culbuteurs de l’enfer
Auteur : R. Zelazny
Date de parution : 1969
Traduction : F. Lasquin
Editeur : Jean-Claude Lattès

Première page de Les culbuteurs de l’enfer

« La mouette descendait en vol plané. Une seconde, elle resta suspendue dans l’air.
Hell Tanner lui lança le mégot de son cigare. Touché, l’oiseau émit un cri rauque et battit des ailes. Puis il s’éleva d’une quinzaine de mètres, et Tanner ne put savoir s’il avait crié une seconde fois.
La mouette disparut.
Il ne restait plus dans le ciel tourmenté qu’une plume blanche. Elle dériva jusqu’au bord de la falaise puis descendit en tourbillonnant vers l’océan. Le rire de Tanner fut étouffé par les mugissements du vent et le tumulte du ressac. Il retira ses pieds du guidon de la moto, la débéquilla et kicka. La grosse machine démarra instantanément.
Il descendit lentement la pente sablonneuse jusqu’au chemin de terre. Ensuite, il prit de la vitesse. En arrivant sur la route, il faisait déjà du 90.
Tanner se coucha sur la moto, mit pleins gaz. »

Extrait de : R. Zelazny. « Les culbuteurs de l’enfer. »