Étiquette : Les ravisseurs d'éternité

 

Les hommes-lézards par A. Paris et J.-P. Fontana

Fiche de Les hommes-lézards

Titre : Les hommes-lézards (Tome 3 sur 3 – Les ravisseurs d’éternité)
Auteur : A. Paris et J.-P. Fontana
Date de parution : 1986
Editeur : Fleuve noir

Première page de Les hommes-lézards

« L’hélicobulle tournoyait lentement au-dessus de la place déserte, ses projecteurs scrutant les moindres recoins d’ombre, à la recherche d’improbables curieux. Il se maintint ainsi un long moment, ses lasers prêts à cracher. Puis, toujours aussi lentement, il amorça une manœuvre qui l’amena au centre exact de la place. Un homme au visage masqué de cuir en descendit, côté passager. L’hélicobulle s’immobilisa, moteurs coupés.
L’homme au masque de cuir effectua quelques pas avant de s’arrêter et de parcourir toute la place d’un regard circulaire. Ce qu’il vit parut lui convenir car il hocha la tête d’un air satisfait. Il regarda sa montre, manipula un minuscule bouton qui la transforma en micro-émetteur et murmura un ordre. »

Extrait de : A. Paris et J.-P. Fontana. « Les ravisseurs d’éternité – Les hommes-lézards. »

Le syndrome Karelmann par A. Paris et J.-P. Fontana

Fiche de Le syndrome Karelmann

Titre : Le syndrome Karelmann (Tome 2 sur 3 – Les ravisseurs d’éternité)
Auteur : A. Paris et J.-P. Fontana
Date de parution : 1985
Editeur : Fleuve noir

Première page de Le syndrome Karelmann

« Durant la seconde moitié du XXIe siècle, les ressources naturelles de la planète se dégradèrent à un point tel que les autorités réunies des différents États ayant survécu au Troisième Conflit mondial décidèrent les mesures suivantes :

— Les populations seraient désormais concentrées dans d’énormes cités cernées par un écran d’énergie destiné à limiter à jamais leur expansion horizontale, les campagnes se trouvant du même coup rendues à leur destination première : l’agriculture et l’élevage.

— Une infime fraction de ces mêmes populations serait chargée d’assurer cette fonction agricole et se verrait par conséquent autorisée à s’établir hors des « murs » des cités.

— Il n’y aurait plus aucun contact direct entre les villes et la campagne, l’acheminement des marchandises dans un sens comme dans l’autre s’effectuant sans la participation des humains et par le seul truchement des machines.

— Tout individu qui enfreindrait la loi et tenterait de passer de la ville à la campagne se verrait condamné à subir un traitement rééducatif dans un centre psychiatrique au même titre que les criminels et les asociaux. »

Extrait de : A. Paris et J.-P. Fontana. « Les ravisseurs d’éternité – Le syndrome Karelmann. »

Dernier étage avant la frontière par A. Paris et J.-P. Fontana

Fiche de Dernier étage avant la frontière

Titre : Dernier étage avant la frontière (Tome 1 sur 3 – Les ravisseurs d’éternité)
Auteur : A. Paris et J.-P. Fontana
Date de parution : 1984
Editeur : Fleuve noir

Première page de Dernier étage avant la frontière

« Le Nocturne pour Démiurges déments du Professeur Friedlander constituait l’événement mondain de la saison artistique à Nouvelle-Jéricho. Les premiers concerts de musique sensitive, qualifiée d’orgasmique par ses détracteurs, remontaient à un peu moins de trois ans. Très rapidement, ils avaient déplacé les foules. On avait donc escompté vingt mille spectateurs pour cette soirée exceptionnelle ; il s’en présenta en fait un peu plus de cinquante mille. Même le prix des places n’avait pas découragé les amateurs et les curieux. Fixé à huit cents talents, il assurait en tout cas au compositeur-interprète un cachet confortable puisque le Professeur Friedlander ne traitait jamais à moins de trente pour cent. En fait, on refusa du monde. Quarante-six mille huit cent treize personnes payantes, plus une petite centaine de critiques et invités, avaient tout de même pu prendre place lorsque commença le récital. »

Extrait de : A. Paris et J.-P. Fontana. « Les ravisseurs d’éternité – Dernier étage avant la frontière. »