Étiquette : L'opéra de l'espace

 

Les voies du ciel par Laurent Genefort

Fiche de Les voies du ciel

Titre : Les voies du ciel (Tome 2 sur 2 – L’opéra de l’espace)
Auteur : Laurent Genefort
Date de parution : 1996
Editeur : Fleuve noir

Première page de Les voies du ciel

« Axelkahn est un chef-d’œuvre de la technologie yuweh. On dit sa voix magique lorsqu’il chante les opéras immortels. Mais quand les bioprocesseurs se taisent dans sa gorge, ce n’est plus qu’un homme comme les autres. Il lui faut survivre tel qu’il est, ou bien retrouver le seul être qui pourra ressusciter sa voix : un Yuweh disparu au sein d’un Habitat Humain, artefact étrange et démesuré connu sous le nom de Bulbes Griffith.

Mais les Yuweh, cette mystérieuse caste de techniciens terraformateurs, sont-ils seulement humains ?

Les Bulbes Griffith seraient, selon la légende, une construction des Vangk, espèce disparue qui a légué à l’humanité les Portes mettant à disposition des milliers de mondes. Vus de l’espace, les Bulbes ne sont pas sans rappeler la représentation enfantine d’une molécule géante : un agrégat de coquilles de plusieurs kilomètres de diamètre, parfois dotées d’atmosphère, rattachées par de vastes tunnels, les jointures. À quoi servaient-ils, avant que les humains ne s’y installent ? En d’autres termes : quelle est la nature des Bulbes Griffith, périodiquement ravagés par les allostéries, redoutables cataclysmes gravifiques suscitant d’innombrables cultes expiatoires ? »

Extrait de : L. Genefort. « Les voies du ciel. »

La compagnie des fous par Laurent Genefort

Fiche de La compagnie des fous

Titre : La compagnie des fous (Tome 1 sur 2 – L’opéra de l’espace)
Auteur : Laurent Genefort
Date de parution : 1996
Editeur : Fleuve noir

Première page de La compagnie des fous

« Axelkahn était parvenu à l’apogée du dernier mouvement de la Sphinge apprivoisée lorsque sa voix défaillit.

À cette seconde précise commença sa déchéance.

La décence imposait aux artistes de porter un masque en présence des personnalités de Seroa. Celui-ci, spécialement conçu pour l’opéra adapté de la Deuxième symphonie de Zemôn, évoquait plutôt un loup laissant le bas du visage à découvert. Il représentait un vieil archéarque sur le point de mourir. Axelkahn portait un pantalon à lacets qui collait aux cuisses. Il était heureusement drapé dans une toge étudiée pour dissimuler au mieux son
embonpoint.

L’orchestre offrait ce qu’il y avait de mieux dans la Rosace comme musiciens. Ce qui n’empêchait pas les violons de se révéler aussi exécrables que les cuivres. Le balinet le décevait un peu moins – si peu cependant !

La qualité de l’orchestre ne comptait plus dès que son chant s’élevait. »

Extrait de : L. Genefort. « La compagnie des fous. »

L’opéra de l’espace par C. J. Cherryh

Fiche de L’opéra de l’espace

Titre : L’opéra de l’espace (Tome 4 sur 7 – Les guerres de la compagnie)
Auteur : C. J. Cherryh
Date de parution : 1982
Traduction : M. Darroux, B. Emerich
Editeur : J’ai lu

Première page de L’opéra de l’espace

« Ils se prénommaient Sandor et Allison… Leurs patronymes respectifs étaient Kreja et Reilly. Celui de Reilly était connu dans les bureaux et les bars de la station Viking : ceux qui le portaient appartenaient tous à l’équipage du Dublin Again. Cet énorme vaisseau, dont le port d’attache était Fargone, se livrait à un négoce des plus régulier sur la boucle des étoiles de l’Union : Mariner et Russell, Espérance et Paradise, Wyatt et Cyteen, Fargone, Voyager et Viking. Reilly était un Nom avec une majuscule parmi les marchands, une puissance dont il fallait tenir compte en tous lieux.
Le nom de Kreja, lui, n’évoquait rien sur Viking. Du temps de sa splendeur, il n’avait navigué qu’entre les lointaines Espérance et Pan-Paris. Plus tard, sur Mariner et Russell, l’épithète « débiteur » avait été accolée à son pseudonyme. Le vaisseau de Kreja s’appelait la Lucy… officiellement ; sa base était censée être Wyatt, c’est-à-dire le plus loin possible – et même à une distance déraisonnable pour un navire de sa taille et de son âge –, et son capitaine prétendait transporter des excédents de marchandises pour le compte d’un cartel de cette station. Les douanes recherchaient perpétuellement la Lucy bien qu’elle leur rendît visite[…] »

Extrait de : C. J. Cherryh. « Les guerres de la compagnie – L’opéra de l’espace. »