Étiquette : McCaffrey

 

Killashandra par A. McCaffrey

Fiche de Killashandra

Titre : Killashandra (Tome 2 sur 3 – Transe du crystal)
Auteur : Anne McCaffrey
Date de parution : 1985
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket

Première page de Killashandra

« Les hivers étaient généralement doux sur Ballybran, de sorte que la fureur des tempêtes de printemps était toujours inattendue. La première de la nouvelle saison balaya férocement la Chaîne de Milekey, poussant devant elle les airbobs des chanteurs-crystal fuyant sa fureur comme du bois flotté. Les retardataires eurent bien du mal à maintenir leur cap pour retrouver la sécurité du Complexe de la Guilde Heptite. Dans le gigantesque hangar, aux auvents relevés contre les vents-mach, régnait une confusion ordonnée. Les chanteurs-crystal titubaient hors de leurs airbobs, assourdis par les hurlements du vent, épuisés par les turbulences. Les équipes du hangar, apparemment pourvues d’yeux derrière la tête, évitèrent miraculeusement accidents et blessures, intensément concentrées sur la tâche essentielle d’évacuer les airbobs vers leurs berceaux, dégageant la voie aux atterrissages erratiques du flot ininterrompu des véhicules qui rentraient. Le klaxon de crash retentit, dominant même les hurlements du vent, quand deux airbobs entrèrent en collision, l’un passant par-dessus les chicanes et piquant du nez sur le plastraint, tandis que l’autre, ricochant sur le sol comme un galet sur l’eau, alla s’écraser sur le mur du fond. »

Extrait de : A. McCaffrey. « Killashandra – Transe du crystal. »

La chanteuse crystal par A. McCaffrey

Fiche de La chanteuse crystal

Titre : La chanteuse crystal (Tome 1 sur 3 – Transe du crystal)
Auteur : Anne McCaffrey
Date de parution : 1982
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket

Première page de La chanteuse crystal

« Killashandra écoutait les paroles fatales, le ventre noué. Les yeux braqués sur le célèbre profil du maestro, elle voyait sa bouche articuler les mots qui signifiaient la mort de tous ses espoirs et ambitions, et réduisaient à néant dix ans d’études et de travail acharné.

Finalement, le maestro se tourna face à elle. La sincère tristesse qui se lisait dans ses yeux expressifs le vieillissait. Ses maxillaires musclés de chanteur se détendirent en bajoues.

Un jour, Killashandra se rappellerait ces détails. Pour l’heure, broyée par cette défaite accablante, elle n’avait d’attention que pour son échec personnel.

— Mais… mais… comment avez-vous pu ?

— Comment ai-je pu quoi ? demanda le maestro, étonné.

— Comment avez-vous, pu m’abuser ainsi ?

— Vous abuser ? Mais, ma chère enfant, il n’en est rien !

— Si ! Vous disiez – vous disiez que tout s’arrangerait en travaillant. N’ai-je pas travaillé assez dur ? »

Extrait de : A. McCaffrey. « La Chanteuse crystal – Transe du crystal. »

Le vaisseau cyborg par A. McCaffrey et M. Ball

Fiche de Le vaisseau cyborg

Titre : Le vaisseau cyborg (Tome 2 sur 2 – Cycle des partenaires)
Auteur : Anne McCaffrey et M. Ball
Date de parution : 1992
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket

Première page de Le vaisseau cyborg

« Pour des oreilles humaines normales, le léger craquement de l’ouverture du micro aurait été pratiquement inaudible. Pour Nancia, dont tous les capteurs étaient réglés sur ce signal, il résonna comme une sonnerie de trompette. Nouvellement diplômée et armée, prête pour le service – et craignant de ne pas être à la hauteur des traditions d’excellence de sa famille dans le Service –, elle n’avait guère autre chose à faire qu’à attendre.

Il vient à bord en ce moment, pensa-t-elle pendant la fraction de seconde précédant la communication annoncée. Puis, quand la voix rocailleuse si reconnaissable du troisième opérateur de ComCen grinça sur ses capteurs, la déception envahit ses synapses et la laissa lourde et abattue sur son pas de tir. Elle était tellement sûre que Papa trouverait le temps de venir la voir, même s’il n’avait pas pu se libérer pour la cérémonie de fin d’études du programme Tête-et-Corps. »

Extrait de : A. McCaffrey et M. Ball. « Le vaisseau cyborg – Cycle des partenaires. »

Le vaisseau qui chantait par A. McCaffrey

Fiche de Le vaisseau qui chantait

Titre : Le vaisseau qui chantait (Tome 1 sur 2 – Cycle des partenaires)
Auteur : Anne McCaffrey
Date de parution : 1969
Traduction : E. Gille, B. Martin, M. Deutsch
Editeur : Pocket

Première page de Le vaisseau qui chantait

« Elle était née à l’état de « chose » et, comme telle, serait condamnée si elle ne passait avec succès le test de l’encéphalographe obligatoire pour tous les nouveau-nés. Il ne fallait pas oublier, en effet, que si les membres étaient peut-être tordus, le cerveau, lui, était bien conformé, que si les oreilles entendaient à peine, si les yeux ne voyaient que vaguement, l’esprit dissimulé derrière eux pouvait être réceptif et alerte.

L’électro-encéphalogramme se révéla tout à fait favorable, plus même qu’on ne l’espérait, et l’on alla porter la nouvelle aux parents qui attendaient, éplorés. Il leur restait à prendre une décision cruelle : soit soumettre leur enfant à l’euthanasie, soit lui permettre de devenir un « cerveau » encapsulé, un mécanisme directeur auquel on assignerait une profession parmi beaucoup d’autres. S’ils choisissaient la deuxième solution, leur progéniture ne souffrirait pas, mènerait pendant plusieurs siècles une existence confortable dans une capsule de métal, et rendrait en même temps d’incalculables services aux Mondes Centraux. »

Extrait de : A. McCaffrey. « Le Vaisseau Qui Chantait – Cycle des partenaires. »

Terre de rançon par A. McCaffrey

Fiche de Terre de rançon

Titre : Terre de rançon (Tome 4 sur 4 – Cycle des hommes libres)
Auteur : Anne McCaffrey
Date de parution : 2002
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket

Première page de Terre de rançon

« Quand Kris Bjornsen et ses camarades esclaves furent largués par leurs maîtres, les Cattenis, sur une planète inhabitée, ils seraient tous morts sans l’aide de Zainal, catteni rebelle exilé par son propre peuple. Mais ils survécurent sur la planète qu’ils baptisèrent Botany et, avec le temps, chassèrent les Cattenis de la Terre et des planètes voisines.

Technologiquement limitée, mais riche en ressources naturelles, Botany doit trouver sa place dans la nouvelle configuration de l’univers. Un voyage sur la Terre montre à Kris et à Zainal à quel point la planète dévastée a besoin de l’aide de Botany. D’autres mondes, également, ont vu leurs richesses diminuées par le régime des Cattenis ; Barevi, la planète voisine, n’est guère plus qu’un bazar où tous les marchands se livrent à des malversations, où des bribes de la technologie terrienne, autrefois si puissante, peuvent se troquer contre des céréales et des minerais. Botany a besoin de technologie et, selon certains, de la volonté de se protéger de l’afflux de réfugiés. A mesure que s’estompe l’influence de leur planète natale, les colons de Botany doivent décider quel genre de monde ils veulent devenir. »

Extrait de : A. McCaffrey. « Terre de rançon – Cycle des hommes libres. »

Terre d’élection par A. McCaffrey

Fiche de Terre d’élection

Titre : Terre d’élection (Tome 3 sur 4 – Cycle des hommes libres)
Auteur : Anne McCaffrey
Date de parution : 1998
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket

Première page de Terre d’élection

« Quand les Cattenis, mercenaires au service d’une race appelée les Eosis, envahirent la Terre, ils utilisèrent leur tactique standard de domination, en atterrissant en même temps dans cinquante cités de la planète, et en évacuant les populations urbaines locales, qu’ils redistribuèrent sur les différents mondes cattenis et vendirent comme esclaves, de même que les autres races vaincues.

Un groupe, pris au cours d’une rafle sur Barevi, la plaque tournante du trafic des esclaves, est largué sur une planète de type-M et de ressources inconnues. On leur donne des rations, quelques outils, et on les abandonne à leur sort, pour survivre ou périr. Un ancien sergent de Marines, Chuck Mitford, prend la direction du groupe hétéroclite qui, avec une majorité d’humains, comprend aussi des Turs taciturnes, des Deskis arachnéens, des Rugariens poilus, des Ilginishs indécis et des Morphins émaciés. Il y a aussi un Catteni, transporté avec eux sur l’astronef-prison. Certains auraient voulu le tuer immédiatement, mais Kris Bjornsen, originaire de Denver, suggère qu’il en sait peut-être assez sur la planète pour les aider. »

Extrait de : A. McCaffrey. « Terre d’élection – Cycle des Hommes Libres. »

Terre de défi par A. McCaffrey

Fiche de Terre de défi

Titre : Terre de défi (Tome 2 sur 4 – Cycle des hommes libres)
Auteur : Anne McCaffrey
Date de parution : 1997
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket

Première page de Terre de défi

« Lorsque les Cattenis, mercenaires à la solde d’un peuple appelé les Eosis, envahirent la Terre, ils appliquèrent leur tactique standard de domination, atterrissant simultanément dans cinquante villes de la planète et les vidant de tous leurs habitants, qui furent ensuite distribués dans tous les mondes cattenis, et vendus comme esclaves en même temps que d’autres races conquises et asservies.

Comme l’esclavage ne plaisait guère aux habitants du premier monde, les conquérants rencontrèrent beaucoup plus de résistance qu’ils ne l’avaient prévu. La taille et la brutalité du soldat catteni avaient suffisamment inspiré de peur et d’obéissance pour décourager toute résistance active lors de leurs invasions précédentes. Toutefois, comme les Eosis avaient découvert beaucoup de planètes de type-M, ils conseillèrent aux Cattenis de rassembler tous les dissidents et félons, puis de les déposer sur n’importe quelle planète de type-M, et de les y laisser se débrouiller. »

Extrait de : A. McCaffrey. « Terre de défi – Cycle des hommes libres. »

Terre de liberté par A. McCaffrey

Fiche de Terre de liberté

Titre : Terre de liberté (Tome 1 sur 4 – Cycle des hommes libres)
Auteur : Anne McCaffrey
Date de parution : 1995
Traduction : T. Bauduret
Editeur : Pocket

Première page de Terre de liberté

« Kristin Bjornsen se demanda si l’été ne pourrait pas être la seule saison sur la planète Barevi. Depuis neuf mois qu’elle était là, la température n’avait presque pas changé. Après avoir été capturée et vendue comme esclave, elle avait passé quatre mois dans ce qui semblait être l’unique ville de la planète, et elle venait de se payer cinq mois de liberté relative – bien que de simple survie – après sa fuite dans un coucou volé.

Le tissu de sa tunique sans manches était indestructible, mais il ne la protégerait pas contre le froid. Le décolleté profond frisait l’indécence, et la jupe s’arrêtait à mi-cuisses. Cette tunique ressemblait beaucoup, en fait, à la mini-robe qu’elle portait pour aller au cours en ce beau matin de printemps où les astronefs des Cattenis étaient descendus sur Denver, l’une des cinquante cités de la Terre choisies par les conquérants pour faire leurs premières armes. »

Extrait de : A. McCaffrey. « Terre de liberté – Cycle des hommes libres. »

Le monde d’Acorna par A. McCaffrey et E. A. Scarborough

Fiche de Le monde d’Acorna

Titre : Le monde d’Acorna (Tome 4 sur 4 – Acorna)
Auteur : Anne McCaffrey et E. A. Scarborough
Date de parution : 2000
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket

Première page de Le monde d’Acorna

« Environ six semaines après avoir rejoint l’équipage du Condor, vaisseau amiral des Entreprises Interplanétaires de Recyclage et Récupération Becker, Acorna, de « quart de récupération », était à la barre, entourée par les voyants lumineux de la console du cockpit et par les milliards d’étoiles extérieures. Elle se sentait bien, un peu comme si elle avait retrouvé le foyer de son enfance – le seul qu’elle se rappelait, le vaisseau minier qu’elle partageait avec ses oncles adoptifs. Pour le moment, elle laissait derrière elle les complexités de la société et de la culture linyaari. À la place, se déployaient devant elle les complexités de l’univers telles qu’elles étaient consignées dans les notes, cassettes et fichiers du Capitaine Becker et de son illustre parent, l’astrophysicien et magnat de la récupération Theophilius Becker. »

Extrait de : A. McCaffrey et E. A. Scarborough. « Le monde d’Acorna – Acorna. »

Le peuple d’Acorna par A. McCaffrey et E. A. Scarborough

Fiche de Le peuple d’Acorna

Titre : Le peuple d’Acorna (Tome 3 sur 4 – Acorna)
Auteur : Anne McCaffrey et E. A. Scarborough
Date de parution : 1999
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket

Première page de Le peuple d’Acorna

« Sur la planète Laboue, dans l’opulente résidence principale d’Hafiz Harakamian, à l’intérieur de l’une des centaines de vitrines amoureusement faites à la main dans des bois rares et satinés, et dans lesquelles il conservait ses collections les plus précieuses, Acorna avait vu un jour une série d’œufs incrustés de pierreries. Créés des siècles auparavant par un homme du nom de Carl Fabergé pour le tsar de Russie, dont la richesse était loin d’égaler celle de leur présent propriétaire, les œufs avaient ébloui la fillette, avec leurs émaux éclatants, leurs dorures, leurs guirlandes et nœuds de diamants et de gemmes scintillantes, et leurs minuscules pièces mobiles – scènes délicatement ouvragées qui se dépliaient quand on les ouvrait.
Maintenant, à une distance inconcevable de la maison d’Oncle Hafiz et de nombreuses années plus tard, Acorna eut l’impression que les œufs étaient magiquement devenus gigantesques et s’étaient projetés dans l’espace, où leurs couleurs brillaient de façon encore plus éclatante sur le noir de l’infini que dans les souvenirs de son enfance. »

Extrait de : A. McCaffrey et E. A. Scarborough. « Le peuple d’Acorna – Acorna. »