Étiquette : Moorcock
La fille de la voleuse de rêves par M. J. Moorcock
Fiche de La fille de la voleuse de rêves
Titre : La fille de la voleuse de rêves (Tome 4 sur 4 – Von Bek)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 2001
Traduction : M. Pagel
Editeur : L’Atalante
Première page de La fille de la voleuse de rêves
« LES RÊVES VOLÉS
JE M’APPELLE Ulric, Graf von Bek, et je suis le dernier représentant de ma lignée terrestre. Enfant de santé délicate, frappé d’albinisme, ce mal héréditaire, je naquis et grandis à Bek, en Saxe, au tout début du siècle. Je fus éduqué pour gouverner notre province avec sagesse et justice, pour préserver le statu quo, dans la meilleure tradition de l’Église luthérienne.
Ma mère mourut en me mettant au monde. Mon père périt dans un terrible incendie au cours duquel notre tour ancestrale fut en partie détruite. Mes frères, tous bien plus âgés que moi, faisaient carrière dans la diplomatie militaire à l’étranger : l’héritage, songeait-on, reposerait donc sur mes épaules. On ne s’attendait pas à ce que je désire exposer plus que nécessaire mes étranges yeux rubis »
Extrait de : M. J. Moorcock. « Von Bek – La Fille de la Voleuse de Rêves. »
La cité des étoiles d’automne par M. J. Moorcock
Fiche de La cité des étoiles d’automne
Titre : La cité des étoiles d’automne (Tome 2 sur 4 – Von Bek)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1986
Traduction : M. Michaud
Editeur : L’Atalante
Première page de La cité des étoiles d’automne
« Dans lequel je prends congé de Paris, du Romanesque
et de la Cause radicale.
N’EUT ÉTÉ la Terreur qui s’était emparée de la France en 1793, et qui m’amena à fuir Paris, je n’aurais jamais pu connaître un merveilleux amour, ni m’aventurer jusqu’à la Cité des Étoiles d’Automne où, avec mon intelligence, mon épée et ce qui me restait de foi, je me remis à combattre pour l’avenir de l’humanité aux dépens du mien propre.
Le jour où Tom Paine, sur l’ordre même de Robespierre, fut emprisonné, je décidai enfin de tourner le dos à mes idéaux révolutionnaires. Alors que je passais un moment agréable en compagnie de »
Extrait de : M. J. Moorcock. « Von Bek – La Cité des Étoiles d’Automne. »
Le chien de guerre par M. J. Moorcock
Fiche de Le chien de guerre
Titre : Le chien de guerre et la douleur du monde (Tome 1 sur 4 – Von Bek)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1981
Traduction : H.-L. Planchat
Editeur : L’Atalante
Première page de Le chien de guerre
« C’ÉTAIT en cette année, où la vogue de la cruauté exigeait non seulement la crucifixion des jeunes paysans mais également celle de leurs animaux domestiques, que je fis la connaissance de Lucifer et que je fus conduit en enfer ; car le prince des Ténèbres souhaitait conclure un marché avec moi.
Jusqu’en mai 1631, j’avais commandé une troupe irrégulière d’infanterie, constituée principalement de Polonais, de Suédois et d’Écossais. Nous avions pris part à la destruction et au pillage de la ville de Magdebourg, car nous nous trouvions alors dans l’armée des forces catholiques sous les ordres du comte Johann Tzerclaes Tilly. La poudre à canon emportée par le vent avait transformé la ville en un énorme baril qui avait explosé d’un seul coup, ne »
Extrait de : M. J. Moorcock. « Von Bek – Le Chien de Guerre et la Douleur du Monde. »
Les maîtres de la fosse par M. J. Moorcock
Fiche de Les maîtres de la fosse
Titre : Les maîtres de la fosse (Tome 3 sur 3 – Le guerrier de Mars)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1969
Traduction : C. Wall-Romana
Editeur : Albin Michel
Première page de Les maîtres de la fosse
« L’expédition aérienne
Je fis un baiser d’adieu à Shizala, loin de me rendre compte que je ne la reverrais pas avant plusieurs mois martiens, puis j’empoignai l’échelle qui menait à la cabine de mon dirigeable, un vaisseau dont j’avais moi-même dessiné les plans.
Shizala était plus que jamais ravissante, une femme des plus féminines qui, sans l’ombre d’un doute, était le plus bel être humain de toute la planète Mars.
Les tours élancées de Varnal, la cité dont j’étais maintenant un bradhinak, ou prince, s’élevaient tout autour de nous dans la lumière du soleil matinal. On pouvait sentir le doux parfum du brouillard, »
Extrait de : M. J. Moorcock. « Le guerrier de Mars – Les Maîtres de la Fosse. »
Le seigneur des araignées par M. J. Moorcock
Fiche de Le seigneur des araignées
Titre : Le seigneur des araignées (Tome 2 sur 3 – Le guerrier de Mars)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1968
Traduction : C. Wall-Romana
Editeur : Albin Michel
Première page de Le seigneur des araignées
« La plaine désertique
Dès que je suis entré dans le transmetteur, j’ai ressenti une certaine crainte. Je commençai juste de réaliser pleinement ce que je risquais de perdre.
Mais il était trop tard. De votre côté, vous veniez de mettre en marche le transmetteur. À nouveau je me mis à éprouver les sensations familières provoquées par la machine. La seule différence, c’était que cette fois-là, je n’avais aucune certitude sur ma destination ; vous vous souvenez sans doute que lors de mon premier voyage, je pensais que j’allais juste être envoyé au « récepteur » situé dans le même bâtiment que le laboratoire. Mais au lieu de cela, j’avais »
Extrait de : M. J. Moorcock. « Le guerrier de Mars – Le Seigneur des Araignées. »
La cité de la bête par M. J. Moorcock
Fiche de La cité de la bête
Titre : La cité de la bête (Tome 1 sur 3 – Le guerrier de Mars)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1965
Traduction : C. Wall-Romana
Editeur : Albin Michel
Première page de La cité de la bête
« Ma dette envers M. Clarchet
Le transmetteur de matière, commença Kane, tient à la fois le rôle de héros et de vilain dans cette histoire, puisqu’il m’a emmené sur un monde où je me suis senti chez moi plus que je ne me sentirai jamais ici. Et il m’a conduit à cette jeune fille merveilleuse que j’aime et qui m’aime ; et puis, d’un seul coup, il m’a tout repris.
Mais, je ferais mieux de commencer par le commencement.
Je suis né, comme je vous l’ai dit, dans l’Ohio à Wynnsville, une petite ville charmante et sans histoire. La seule chose un peu insolite qu’on y trouvait, était la personne de M. Clarchet, un Français »
Extrait de : M. J. Moorcock. « Le guerrier de Mars – La Cité de la Bête. »
Le glaive et l’étalon par M. J. Moorcock
Fiche de Le glaive et l’étalon
Titre : Le glaive et l’étalon (Tome 6 sur 6 – Corum)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1973
Traduction : P. Couton
Editeur : L’Atalante
Première page de Le glaive et l’étalon
« EN QUÊTE D’ACTIONS D’ÉCLAT
Ils arrivèrent donc à Caer Mahlod ; tous sans exception. Des guerriers de haute stature, vêtus de leurs plus beaux atours, puissamment armés, montés sur de robustes destriers. Ils donnaient une impression de splendeur en même temps que d’efficacité. Les environs de Caer Mahlod resplendissaient des couleurs éclatantes des bannières de samit et des étendards brodés, de l’or des bracelets, de l’argent des fibules qui retenaient les capes, du fer poli des casques, de la nacre incrustée dans les coupes ou les malles de voyage. Ces hommes constituaient la fine fleur des Mabdens ; ils en étaient aussi les derniers représentants, ceux des provinces de l’Ouest, les Fils du Soleil, dont les cousins orien- »
Extrait de : M. J. Moorcock. « Corum – Le glaive et l’étalon. »
Le chêne et le bélier par M. J. Moorcock
Fiche de Le chêne et le bélier
Titre : Le chêne et le bélier (Tome 5 sur 6 – Corum)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1973
Traduction : P. Couton
Editeur : L’Atalante
Première page de Le chêne et le bélier
« UNE VISITE ROYALE
Donc, Rhalina était morte.
Et Corum avait fait la connaissance de Medhbh, la fille du Roi Mannach ; mais au bout d’une brève existence (selon les normes vadhaghs), elle aussi s’éteindrait. Si son point faible consistait à s’éprendre de femmes mabdens promises à une disparition prématurée, alors autant se résigner à l’idée de survivre à un grand nombre d’amantes, de connaître des deuils répétés, de souffrir à chaque fois le martyre. Pour l’heure, il ne s’attardait pas trop sur la question et préférait autant que possible ignorer les implications de telles pensées. Du reste, ses souvenirs de Rhalina s’estompaient et ce n’était qu’à grand-peine qu’il se rappelait les menus détails »
Extrait de : M. J. Moorcock. « Corum – Le chêne et le bélier. »
La lance et le taureau par M. J. Moorcock
Fiche de La lance et le taureau
Titre : La lance et le taureau (Tome 4 sur 6 – Corum)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1973
Traduction : P. Couton
Editeur : Pocket
Première page de La lance et le taureau
« L’AVENIR S’ASSOMBRIT, QUAND LE PASSÉ S’ESTOMPE
RHALINA, encore belle, s’était éteinte à l’âge de quatre-vingt-seize ans, et Corum l’avait pleurée. Sept années plus tard, elle lui manquait toujours et, considérant le millénaire qu’il lui restait sans doute à vivre, il enviait aux Mabdens leur brève existence, mais se tenait à l’écart de cette race qui lui rappelait sa compagne disparue.
Dans leurs châteaux isolés – dont les formes imitaient si parfaitement la roche environnante que la plupart des Mabdens passaient auprès sans n’y rien voir que des affleurements de granit, pierre à chaux et basalte – vivaient les membres de sa propre race, les Vadhaghs ; il les évitait aussi, car il en était venu, du temps de Rhalina, à préférer la compagnie des Mabdens. Une ironie du sort dont il s’inspirait, dans »
Extrait de : M. J. Moorcock. « Corum – La Lance et le Taureau. »
Le roi des épées par M. J. Moorcock
Fiche de Le roi des épées
Titre : Le roi des épées (Tome 3 sur 6 – Corum)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1971
Traduction : B. Martin
Editeur : Pocket
Première page de Le roi des épées
« LA FORME SUR LA COLLINE
IL n’y avait pas longtemps, des hommes périssaient et d’autres pensaient mourir. Mais le palais du Roi Onald, réparé, repeint, s’ornait une nouvelle fois de fleurs et les remparts ressemblaient de nouveau à des balcons et à des jardins suspendus. Cependant, le Roi Onald de Lywm-an-Esh ne verrait pas renaître de ses ruines sa ville de Halwyg-nan-Vake, car la mort l’avait frappé durant le siège. Sa mère resterait régente jusqu’à la majorité de son fils. On voyait encore des échafaudages en divers endroits de la Cité des Fleurs, le Roi Lyr-a-Brode et ses barbares ayant causé de grands dommages. On érigeait des statues nouvelles, on ouvrait des fontaines et il devenait évident que la calme splendeur de Halwyg serait restaurée et encore enrichie. Ainsi en allait-il par tout le Royaume de Lywm-an-Esh. »
Extrait de : M. J. Moorcock. « Corum – Le Roi des Épées. »