Étiquette : Ned Lucas
L’androïde livide de l’astéroïde morbide par Max Anthony

Fiche de L’androïde livide de l’astéroïde morbide
Titre : L’androïde livide de l’astéroïde morbide (Tome 3 sur 3 – Ned Lucas)
Auteur : Max Anthony
Date de parution : 1989
Editeur : Fleuve noir
Première page de L’androïde livide de l’astéroïde morbide
« Cette planète ne me dit rien qui vaille ! pensa Ned.
Il marchait au milieu d’une rue déserte, bordée de petites maisons vieilles et tristes, dont la plupart tombaient en ruine. La chaussée était recouverte d’une mince couche de neige, dans laquelle se voyaient de rares traces de pas. Aucune automobile. Un silence de mort. Même pas de vent. Le ciel était d’un gris uniforme, sombre et désespérant.
Oui, vraiment, Asthénia, cette lointaine planète située à l’extrême bord de la Galaxie, n’avait pas l’air très hospitalière. Ned croisa un vieillard voûté, vêtu de noir, qui marchait en s’aidant d’une canne. L’homme lui jeta au passage un coup d’œil soupçonneux. Son visage était absolument livide, d’un blanc terne. De la couleur d’un visage qui ne voit jamais le soleil.
Ned se demandait s’il avait dépassé le bar qu’on lui avait indiqué lorsqu’il aperçut, accrochée à l’angle d’une maison tout à fait semblable aux autres, une petite enseigne aux couleurs défraîchies : Bluegloomy Bar. Il poussa la porte et entra. Curieux endroit. »
Extrait de : M. Anthony. « L’androide livide de l’astéroïde morbide – Ned Lucas. »
Fantasmes en stock par Max Anthony

Fiche de Fantasmes en stock
Titre : Fantasmes en stock (Tome 2 sur 3 – Ned Lucas)
Auteur : Max Anthony
Date de parution : 1989
Editeur : Fleuve noir
Première page de Fantasmes en stock
« L’homme, un asiatique vêtu de noir, était appuyé contre une des colonnes du hall et, d’un air absorbé, effectuait des calculs sur son ordinateur de poche. Avec son costume impeccable, ses lunettes cerclées d’or et ses cheveux impeccablement coiffés, avait l’air d’un intellectuel du genre ingénieur ; mais son visage plat et dur, ses mains de brute, faisaient plutôt penser à un maître en arts martiaux. Alors ? Un ingénieur sportif ? Probablement.
Une foule à l’air prospère allait et venait dans ce somptueux hall du Capricorne, le plus grand hôtel de la planète. Par la porte à tambour entra soudain un barbu aux cheveux blancs, très grand et habillé d’une manière un peu tapageuse : chemise jaune citron et veste en soie de Véga, d’un violent lumineux, presque fluorescent. L’asiatique, ayant reconnu l’industriel Roger Polignac, pianota sur son ordinateur les lettres suivantes : D, R, E, Y, E, R. Puis il pressa la touche Enter ; l’écran à microluminophores s’escamota, révélant un viseur semblable à celui d’un appareil photographique de type reflex. »
Extrait de : M. Anthony. « Fantasmes en stock – Ned Lucas. »
Onze bonzes de bronze par Max Anthony

Fiche de Onze bonzes de bronze
Titre : Onze bonzes de bronze (Tome 1 sur 3 – Ned Lucas)
Auteur : Max Anthony
Date de parution : 1989
Editeur : Fleuve noir
Première page de Onze bonzes de bronze
« Le quatrième sous-sol du gratte-ciel « Cassiopée », abritant une partie des locaux des Services Secrets Européens, était désert, à l’exception de deux personnes : un vieux Japonais tout ridé et un grand homme aux cheveux noirs et aux épaules très larges. L’objet de cette réunion ? Un cours de « cri total ». Le professeur, maître Pham-Ngoc Kim, ex-champion du monde de karaté, n’avait pour tout auditoire qu’un seul élève, Ned Lucas, un des plus jeunes et des plus brillants éléments des Services. En pleine forme physique, Ned avait l’air de ce qu’il était, c’est-à-dire souple, rapide, adroit. Pourquoi un seul élève ? Parce que ce cours, facultatif, était carrément considéré comme une fumisterie. Seul Ned, toujours curieux, s’était inscrit.
— Encore une fois, monsieur Ned, vociféra le maître. Encore plus fort ! Et n’oubliez pas : mettez-y toute la haine que vous avez accumulée depuis votre venue au monde. »
Extrait de : M. Anthony. « Onze bonzes de bronze – Ned Lucas. »