Étiquette : NEO
Le chien de la mort par R. E. Howard
Fiche de Le chien de la mort
Titre : Le chien de la mort
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1986
Traduction : F. Truchaud
Editeur : NEO
Sommaire de Le chien de la mort
- Le dernier chant de Casonetto
- Le roi du peuple oublié
- Que vienne la nuit
- L’ombre de la bête
- Nekht Semerkeht
- En eau trouble
- Des griffes dans la nuit
- Le chien de la mort
Première page de Le dernier chant de Casonetto
« Je regardais le paquet avec curiosité. Il était peu épais et plat, et l’adresse calligraphiée avec élégance avait été écrite par la main que j’avais appris à haïr… la main qui était à présent glacée par la mort, je le savais.
— Vous feriez mieux d’être prudent, Gordon, me dit mon ami Costigan. Pourquoi ce démon au cœur noir vous aurait-il fait parvenir quelque chose, sinon pour vous nuire ?
— J’avais pensé à une bombe ou à un engin similaire, répondis-je, mais ce paquet n’est pas assez épais pour contenir quelque chose de ce genre. Je vais l’ouvrir.
Malgré mes belles paroles, j’étais plutôt nerveux, le temps que j’ôte les ficelles et découvre le contenu du paquet. »
Extrait de : R. E. Howard. « Le chien de la mort. »
La tombe du dragon par R. E. Howard
Fiche de La tombe du dragon
Titre : La tombe du dragon
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1990
Traduction : F. Truchaud
Editeur : NEO
Sommaire de La tombe du dragon
- La tombe du dragon
- La tombe du dragon
- Le roi des îles
- Le bûcheron du diable
- Sous la baobab
- Un amour éternel
- Les dieux du nord
- Le sortilège de Damballah
- L’esprit de Brian Boru
- Le retour du sorcier
- La porte du monde
- Le maître de la peur
- La voix d’Obi
- Etranges confessions
- Un couple racé
- Miss Pimbêche
- Le sexe faible
- Les pierres du destin
- La malédiction de la cupidité
- Une question d’âge
- La voix de la foule déchaînée
- Le démon dans son esprit
- Drôles d’histoires
- Un peu de couleur
- Le perdant
- Le courage
- Un homme courtois
- Le billot
- Une histoire de fous
- Jour de paie
- Buckner J. Grimes
- Le fils prodigue de Knife-River
- Un putois putride
Première page de La tombe du dragon
« Nous étions toute une tripotée de marins au bar anglo-américain de Tong Lao, sur Yunnen Road, Shanghaï, et Limey Deal nous racontait comment le gouvernement britannique avait envoyé à Shanghaï le capitaine John Ord de Scotland Yard, afin d’aider les autorités chinoises à mettre fin aux activités d’une bande de trafiquants d’opium et d’armes, lesquels opéraient en toute impunité. Au beau milieu de son histoire, la porte fut brusquement ouverte et Bill McGlory entra en trombe, soufflant comme un épaulard. Il était aussi blanc qu’une voile neuve et agitait les bras comme les ailes d’un moulin à vent dans sa surexcitation.
— J’ai vu un fantôme ! Haleta-t-il. Verrouillez cette porte ! Donnez-moi un whisky, vite ! Sapristi, je l’ai échappé belle ! La prochaine fois, mon cœur me lâchera ! »
Extrait de : R. E. Howard. « La Tombe du Dragon. »
La route d’Azraël par R. E. Howard
Fiche de La route d’Azraël
Titre : La route d’Azraël
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1979
Traduction : F. Truchaud
Editeur : NEO
Sommaire de La route d’Azraël
- Des éperviers sur l’Egypte
- Sur les traces de Bohémond
- Les portes de l’empire
- La route d’Azraël
Première page de Des éperviers sur l’Egypte
« La silhouette de grande taille, drapée dans une khalat blanche, se retourna vivement et jura doucement, sa main posée sur la poignée de son cimeterre. Il était dangereux de se trouver la nuit dans les rues du Caire en ces jours troublés de l’année 1021. Car, dans les ruelles sombres et tortueuses du quartier malfamé d’el Maks, proche du fleuve, tout pouvait arriver.
— Pourquoi me suis-tu, chien ?
La voix rauque était empreinte d’un accent turc.
Une autre silhouette de grande taille surgit des ombres, enveloppée, comme la première, dans une khalat de soie blanche, mais elle ne portait pas de casque à pointe.
— Je ne te suis pas ! (La voix était moins gutturale que celle du Turc, et l’accent était différent.) Un étranger ne peut-il aller dans les rues sans se faire insulter par un vulgaire ivrogne qui ne tient pas sur ses jambes ? »
Extrait de : R. E. Howard. « La Route D’Azraël. »
La main de la déesse noire par R. E. Howard
Fiche de La main de la déesse noire
Titre : La main de la déesse noire
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1986
Traduction : F. Truchaud
Editeur : NEO
Sommaire de La main de la déesse noire
- La main de la déesse noire
- Le collier de Balkis
- Les invités de la chambre maudite
Première page de La main de la déesse noire
« Kirby entra dans l’immeuble et se figea sur place. Les lieux lui étaient familiers : le couloir terne, les portes vitrées des bureaux à l’autre bout, et de ce côté l’escalier conduisant à son propre bureau, à l’étage. Mais la silhouette devant lui était bizarrement étrangère. Kirby comprit instinctivement que l’homme qui se tenait juste après le seuil était déplacé dans un tel décor, étrangement exotique, en dépit de ses vêtements ordinaires. Certes, sa peau foncée et ses traits suggéraient ses origines orientales, mais il y avait autre chose… l’homme était baigné de l’aura intangible de l’Orient… évoquant des choses qui n’étaient ni naturelles ni tout à fait saines, selon le mode de pensée de l’homme blanc.
— Vous êtes monsieur Kirby ?
La voix était grave et mélodieuse, telle la cloche d’un temple, mais elle contenait une menace indéfinissable. Et une lueur de moquerie hostile dansait au fond de ses yeux noirs. »
Extrait de : R. E. Howard. « La main de le déesse noire. »
La flamme de la vengeance par R. E. Howard
Fiche de La flamme de la vengeance
Titre : La flamme de la vengeance
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1988
Traduction : F. Truchaud
Editeur : NEO
Sommaire de La flamme de la vengeance
- Le moment suprême
- Les cavaliers noirs de la mort
- La flamme de la vengeance
- Les souterrains de l’horreur
- L’apparition sur le ring
- La grande combine
- Le fantôme au chapeau de soie
Première page de Le moment suprême
« — L’avenir de l’humanité en dépend !
Celui qui venait de prononcer ces mots était un homme au visage énergique et autoritaire. Tout en lui exprimait le pouvoir.
En fait, il n’y avait qu’un seul homme dans la pièce étrangement meublée qui ne donnât pas l’impression de richesse et de pouvoir. Cinq hommes, assis sur des chaises, lui faisaient face.
Extérieurement, il était le plus insignifiant de tous. De petite taille et difforme, il avait des jambes torses et était bossu. Des yeux à la vue faible lorgnaient de dessous un front puissamment bombé.
— Mais pourquoi êtes-vous venus me trouver ? demanda-t-il d’une voix fluette, haut perchée, où un défi étrange se mêlait à son humilité.
Les autres le regardèrent avec mépris, presque avec dégoût.
— Vous savez très bien, reprit l’homme qui avait parlé le premier, se levant et arpentant la pièce, que »
Extrait de : R. E. Howard. « La Flamme de la vengeance. »
L’île des épouvantes par R. E. Howard
Fiche de L’île des épouvantes
Titre : L’île des épouvantes
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1987
Traduction : F. Truchaud
Editeur : NEO
Sommaire de L’île des épouvantes
- Le fils de Genseric
- Brachan le celte
- La tour du temps
- Le gardien de l’idole
- Eithriall le barbare
- Les lances de Clontarf
- L’île des épouvantes
Première page de Le fils de Genseric
« Il y a longtemps, très longtemps, parmi les plaines enneigées de Vanaheim, Gudrun à la Brillante Chevelure, l’épouse de Genseric le Forgeur d’Épées, donna le jour à un enfant mâle dans leur tente ornée de peaux de cheval. Lorsque le premier vagissement de la vie du nouveau-né retentit à travers les étendues glacées, Genseric le prit dans sa puissante main et l’examina avec soin, à la recherche de quelque défaut physique, comme c’était l’usage chez les Vanir et leurs frères les Aesir. Et il se renfrogna, car la jambe gauche du nouveau-né était difforme.
La coutume immémoriale avait décrété que seuls les êtres parfaits devaient vivre, mais Genseric se tourna vers Gudrun d’un air interrogateur, car la décision ultime lui revenait en cette affaire. Pourtant Gudrun, encore épuisée par les douleurs de l’accouchement, rejeta en arrière ses épaisses nattes brillantes, en un geste farouche et fier, et lança d’une voix rauque : »
Extrait de : R. E. Howard. « L’ile des épouvantes. »
L’homme noir par R. E. Howard
Fiche de L’homme noir
Titre : L’homme noir
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1976
Traduction : F. Truchaud
Editeur : NEO
Sommaire de L’homme noir
- L’homme noir
- Les pigeons de l’enfer
- Les dieux de Bal-Sagoth
- Les enfants de la nuit
- Le jardin de la peur
- La chose ailée sur le toit
- Dans la forêt de Villefere
Première page de L’homme noir
« Un vent mordant chassait la neige comme elle tombait. Le ressac grondait le long de la côte déchiquetée et plus loin les flots agités gémissaient continuellement. Alors qu’une aube grise se levait imperceptiblement au-dessus de la côte de Connacht, un pêcheur cheminait péniblement. C’était un homme dont l’apparence était aussi rude que la terre qu’il foulait. Ses pieds étaient enveloppés de cuir grossièrement tanné, un simple vêtement de peau de daim protégeait insuffisamment son corps. Il ne portait rien d’autre. Comme il longeait le rivage avec obstination, aussi indifférent au froid piquant que s’il avait été la brute velue qu’il semblait être au premier regard, il s’arrêta brusquement. Un autre homme venait de surgir du rideau formé par les bourrasques de neige et la brume épaisse montant de la mer. Turlogh Dubh se tenait devant lui. »
Extrait de : R. E. Howard. « L’homme Noir. »
Kirby O’Donnell par R. E. Howard
Fiche de Kirby O’Donnell
Titre : Kirby O’Donnell
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1976
Traduction : F. Truchaud
Editeur : NEO
Sommaire de Kirby O’Donnell
- Le trésor des Tartares
- Les épées de Shahrazar
- La malédiction du dieu pourpre
- Les adorateurs du diable
- La vengeance de l’ours noir
- La hyène
Première page de Le trésor des Tartares
« La clé menant au Trésor
Kirby O’Donnell avait un caractère impulsif ; pourtant ce ne fut pas ce qui l’amena à se diriger rapidement vers la masse confuse de membres qui s’agitaient et de lames qui scintillaient, comme celle-ci apparaissait brusquement dans la pénombre devant lui. Dans cette ruelle obscure de Shahrazar, la Ville Interdite, se mêler d’une rixe sans nom pouvait avoir des conséquences graves ; et O’Donnell, malgré son amour typiquement irlandais d’une bonne bagarre, n’était guère disposé à compromettre sa mission secrète d’une manière aussi irréfléchie.
Mais la vision fugitive d’un visage barbu et balafré chassa aussitôt de son esprit toute idée et émotion, excepté une onde pourpre de fureur. Il agit instinctivement. »
Extrait de : R. E. Howard. « Kirby O’Donnell. »
Dennis Dorgan par R. E. Howard
Fiche de Dennis Dorgan
Titre : Dennis Dorgan
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1974
Traduction : F. Truchaud
Editeur : NEO
Sommaire de Dennis Dorgan
- Steve Costigan
- Un poing capital
- La nuit où Steve Costigan …
- C’était la fin du quatrième round …
- Marin et boxeur
- Pour l’honneur navire
- Dennis Dorgan
- Les ruelles de Singapour
- Le singe de jade
- Le rubis mandarine
- Le cobra jaune
- Dans la haute société
- Dennis joue les journalistes
- Le gorille du destin
- Un chevalier de la table ronde
- Un père Noël musclé !
- La menace turque
Première page d’Un point capital
« Lorsque j’entrai au Bar Américain, je me sentais de si bonne humeur que je tentai un saut sur les mains au beau milieu de la salle, à la stupeur des consommateurs et de mon bouledogue blanc, Mike. N’allez pas croire que j’étais ivre, absolument pas. Le Sea Girl avait accosté à Port-Arthur quelques heures plus tôt et j’étais rudement content d’être à terre de nouveau. Mais sans doute n’avais-je plus ma souplesse d’antan, lorsque, sur le ring, je faisais quelques sauts sur les mains, à la fin de mes combats, pour montrer aux spectateurs que je me portais comme un charme, malgré une raclée maison en quinze rounds.
De fait, je m’échouai sur un récif, ou en d’autres termes, j’entrai en collision avec une table et la renversai, ainsi que le type qui était assis là, un instant plus tôt, la tête dans les mains. De quelques ruades, je nous extirpai des débris de la table en question. Alors je contemplai avec étonnement le visage furieux du capitaine du Sea Girl. »
Extrait de : R. E. Howard. « Dennis Dorgan. »