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El Borak le redoutable par R. E. Howard

Fiche d’El Borak le redoutable

Titre : El Borak le redoutable (Tome 2 sur 4 – El Borak)
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1977
Traduction : F. Truchaud
Editeur : NEO

Sommaire d’El Borak le redoutable

  • Le sang des dieux
  • Le pays du couteau
  • Le fils du loup blanc

Première page d’El Borak le redoutable

« Un coup de feu dans la nuit

Ce fut le rictus de loup sur les lèvres minces de Hawkston, la lueur rouge dans ses yeux, qui éveillèrent le doute terrifié dans l’esprit de l’Arabe… là, dans la cabane abandonnée aux abords de la petite ville d’Azem. Le doute devint une certitude lorsqu’il scruta les trois visages sombres et menaçants des autres hommes blancs penchés sur lui, exprimant tous la même rapacité cruelle et bestiale qui déformait les traits de leur chef.
Le verre rempli de brandy glissa de la main de l’Arabe et sa peau basanée devint couleur de cendres.
— Lah ! s’écria-t-il avec angoisse. Non ! Vous m’avez menti ! Vous n’êtes pas des amis… vous m’avez amené ici pour me tuer… »

Extrait de : R. E. Howard. « El Borak – El Borak le Redoutable. »

El Borak l’invincible par R. E. Howard

Fiche d’El Borak l’invincible

Titre : El Borak l’invincible (Tome 1 sur 4 – El Borak)
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1974
Traduction : F. Truchaud
Editeur : NEO

Sommaire d’El Borak l’invincible

  • La fille d’Erlik Khan
  • La vallée perdue d’Iskander
  • L’aigle des collines

Première page de La fille d’Erlik Khan

« L’Anglais de grande taille, Pembroke, traçait des traits sur le sol avec son couteau de chasse, tout en parlant avec un débit haché qui indiquait une agitation contenue :
— Cela ne fait aucun doute, Ormond, ce pic à l’ouest est celui que nous cherchions. Regardez, j’ai dessiné une carte dans la terre. Cette croix ici représente notre campement, et celle-là indique le pic. Nous nous sommes suffisamment avancés vers le nord. Ici, nous devons obliquer vers l’ouest…
— Silence ! murmura Ormond. Effacez cette carte. Voilà Gordon.
Pembroke fit disparaître les lignes tracées dans la terre d’un rapide mouvement de la paume. En se redressant, il traîna négligemment son pied pour effacer les dernières lignes sur le sol. Lui et Ormond riaient et échangeaient des propos insignifiants lorsque le troisième homme de l’expédition les rejoignit. »

Extrait de : R. E. Howard. « El Borak – El Borak l’Invincible. »

Sept pas vers Satan par A. Merritt

Fiche de Sept pas vers Satan

Titre : Sept pas vers Satan
Auteur : A. Merritt
Date de parution : 1928
Traduction : A. Rosenblum
Editeur : NEO

Première page de Sept pas vers Satan

« Huit heures sonnaient quand je franchis les portes du Club des Explorateurs et m’arrêtai pour regarder un instant vers le bas de la Cinquième Avenue. Je fus alors assailli par la désagréable impression d’être surveillé qui m’avait intrigué en même temps qu’inquiété ces quinze derniers jours. Une curieuse sensation de froid et de picotements intérieurs du côté où se tiennent les observateurs, une bizarre espèce de tension accompagnée de fourmillements. C’est une sensibilité singulière que je partage avec la plupart des hommes qui passent une grande partie de leur existence dans la jungle ou le désert. Il s’agit du retour atavique d’un sixième sens primitif, puisque tous les sauvages en sont doués jusqu’à ce qu’on leur fasse goûter l’alcool de l’homme blanc.
L’ennui, c’est que j’étais incapable de localiser la sensation. Elle semblait s’infiltrer en moi de tous  »

Extrait de : A. Merritt. « Sept pas vers Satan. »

Rampe, ombre, rampe ! par A. Merritt

Fiche de Rampe, ombre, rampe !

Titre : Rampe, ombre, rampe !
Auteur : A. Merritt
Date de parution : 1934
Traduction : F. Truchaud
Editeur : NEO

Première page de Rampe, ombre, rampe !

« Quatre suicides

D’une humeur assez morose, je défis mes bagages au Club des Explorateurs. La nuit précédente, je m’étais réveillé sur ma couchette en proie à un abattement singulièrement déplaisant ; depuis, je n’avais pas réussi à m’en défaire. Cela ressemblait à l’écho d’un cauchemar dont j’avais oublié les détails, mais qui était toujours tapi juste au-delà du seuil de ma conscience. Et j’avais une autre raison d’être irrité.
Bien sûr, je ne m’étais pas attendu à ce que le conseil municipal au grand complet soit venu sur le quai pour m’accueillir. Mais l’absence de Bennett comme celle de Ralston commençait à prendre l’aspect d’une tragédie majeure de la négligence. J’avais écrit à l’un et à l’autre avant de m’embarquer et je pensais qu’au moins l’un des deux serait venu m’attendre.
C’étaient les deux amis les plus proches que j’aie jamais eus, et l’étrange courant d’hostilité entre eux m’avait souvent amusé. En fait, ils s’estimaient  »

Extrait de : A. Merritt. « Rampe, ombre, rampe. »

Le monstre de métal par A. Merritt

Fiche de Le monstre de métal

Titre : Le monstre de métal
Auteur : A. Merritt
Date de parution : 1920
Traduction : G. Sollacaro
Editeur : NEO

Première page de Le monstre de métal

« La vallée des pavots bleus
 
Dans cet immense creuset qu’on appelle l’univers, la vie bouillonne, et ses mystères – certains gigantesques, d’autres microscopiques – se manifestent à chaque instant sous les yeux des hommes qui demeurent aveugles et sourds.
Malheur à celui qui, plus clairvoyant que ses semblables, entrevoit au-delà du voile une vérité neuve ! Il se heurte alors à l’incompréhension, à l’ironie, parfois même à l’hostilité générale. C’est ce qui explique le peu d’enthousiasme qu’apportent les grands découvreurs à faire part à l’humanité tout entière des révélations que leur a apportées leur expérience. »

Extrait de : A. Merritt. « Le monstre de métal. »

La femme-renard par A. Merritt

Fiche de La femme-renard

Titre : La femme-renard
Auteur : A. Merritt
Date de parution : 1946
Traduction : J. Lenclud
Editeur : NEO

Première page de La femme-renard

« Le chemin montait en lacets, parmi les pins, jusqu’au sommet de la montagne, en empruntant de très antiques degrés creusés à même le versant. Ces marches étaient si spacieuses que vingt personnes eussent pu les gravir de front. Sur leurs dalles grises, usées depuis des siècles par le pas des hommes, des lichens orangés et bruns traçaient d’étranges hiéroglyphes, des mousses couleur d’émeraude en tapissaient les anfractuosités. Par endroits elles affrontaient vaillamment la pente, droites et raides comme un véritable escalier, mais il leur arrivait aussi de contourner, avec nonchalance, les bastions escarpés.
On sentait palpiter leur âme… une âme douce et patiente infiniment. »

Extrait de : A. Merritt. « la Femme Renard. »

La femme du bois par A. Merritt

Fiche de La femme du bois

Titre : La femme du bois
Auteur : A. Merritt
Date de parution : 1926
Traduction : J.-P. Gratias, J.-P. Moumon, F.-M. Watkins, G. H. Gallet
Editeur : NEO

Sommaire de La femme du bois

  • Comment Circé fut découverte
  • Quand les anciens dieux se réveilleront
  • La route blanche
  • La porte des dragons
  • Les êtres de l’abîme
  • Trois lignes de vieux français
  • La femme du bois
  • Le dernier poète et les robots
  • Le faux bourdon
  • Le défi de l’au-delà

Première page de Comment Circé fut découverte

« Rien n’est plus difficile à présenter que les récits de découvertes archéologiques.
Les sujets en sont, en général, aussi arides que le sable auquel on les arrache. Mais souvent, sous ce sable, reposent des trésors qui sont aussi précieux pour notre imagination que les objets du passé peuvent l’être pour ceux qui les découvrent.
Cependant, aussi passionnant que soit un sujet, il est bien difficile d’en extraire de quoi susciter l’enthousiasme ou stimuler l’intérêt de nos lecteurs ; de l’arracher à plusieurs couches de briques et de pierres qui s’effritent pour lui redonner l’éclat de la nouveauté ; de ressusciter les voix de ceux qui autrefois rirent ou pleurèrent entre des murs aujourd’hui en ruines ; de faire sonner de nouveau, dans des demeures  »

Extrait de : A. Merritt. « La femme du bois. »

Brûle, sorcière, brûle ! par A. Merritt

Fiche de Brûle, sorcière, brûle !

Titre : Brûle, sorcière, brûle !
Auteur : A. Merritt
Date de parution : 1933
Traduction : G.-H. Gallet
Editeur : NEO

Première page de Brûle, sorcière, brûle !

« Je suis médecin, neurologue, spécialiste des maladies mentales, expert en psychopathologie. Je travaille en relation étroite avec deux des principaux hôpitaux de New. York et je me flatte de nombreuses distinctions aussi bien aux États-Unis qu’à l’étranger.
Si je donne ces précisions au risque d’être identifié, ce n’est pas par gloriole, mais parce que je désire montrer que j’ai la compétence requise pour observer et porter un jugement scientifique autorisé sur les événements singuliers que je vais rapporter.
Je mentionne le risque d’être identifié parce que mon nom n’est pas Lowell. Ce n’est qu’un pseudonyme, comme les noms de tous les autres personnages. Au fur et à mesure de mon récit, les raisons de cette mise à distance deviendront de plus en plus évidentes.
J’ai pourtant la conviction profonde que les faits et les observations qui sont regroupés dans mes notes sous la rubrique « les Poupées de Mme Mandi- »

Extrait de : A. Merritt. « Brûle, sorcière, brûle. »

Le dieu monstrueux de Mamurth par E. Hamilton

Fiche de Le dieu monstrueux de Mamurth

Titre : Le dieu monstrueux de Mamurth
Auteur : E. Hamilton
Date de parution : 1986
Traduction : L. Terrier, F.-M. Watkins, B. Martin, P. Alpérine
Editeur : NEO

Sommaire de Le dieu monstrueux de Mamurth

  • Comment est-ce là-haut ?
  • L’île de déraison
  • Le dieu monstrueux de Mamurth
  • Les graines d’ailleurs
  • Requiem
  • La planète morte
  • Matériel humain
  • Quand on est du métier
  • Dans l’abîme du passé
  • L’auberge hors du monde

Première page Le dieu monstrueux de Mamurth

« Surgissant de la nuit du désert, il chancela dans le cercle de lumière de notre feu de camp et s’écroula aussitôt. Mitchell et moi, nous nous levâmes d’un bond en laissant échapper une exclamation stupéfaite, car des hommes seuls et à pied sont un spectacle bien rare et bien étrange dans les déserts d’Afrique du Nord.
Pendant les premières minutes, alors que nous nous efforcions de le ranimer, j’étais certain qu’il allait mourir d’un instant à l’autre, mais, petit à petit nous parvînmes à lui faire reprendre conscience. Tandis que Mitchell portait à ses lèvres parcheminées un gobelet d’eau, je l’examinai et m’aperçus qu’il ne pourrait vivre longtemps encore. Ses vêtements étaient en lambeaux et ses mains comme ses genoux affreusement écorchés, comme s’il avait rampé sur le sable pendant des kilomètres. Quand il fit signe, faiblement, qu’il voulait encore boire, je n’hésitai pas à lui donner de l’eau. Je savais que cela ne pouvait lui faire de mal car sa mort était proche.  »

Extrait de : E. Hamilton. « Le Dieu monstrueux de Mamurth. »

La chose dans les algues par W. H. Hodgson

Fiche de La chose dans les algues

Titre : La chose dans les algues
Auteur : W. H. Hodgson
Date de parution : 1967
Traduction : J. Baron, F. Truchaud, H. Sahl
Editeur : NEO

Sommaire de La chose dans les algues

  • Les chevaux marins
  • L’épave
  • La « chose » dans les algues
  • De la mer immobile
  • Le cinquième message
  • L’île de Ud
  • La voix dans la nuit
  • L’aventure du promontoire
  • Le mystère de l’épave
  • Le dernier voyage du Shamraken
  • Le bateau de pierre
  • L’équipage du Lancing
  • Les habitants de l’îlot du Milieu
  • Le monstre de l’île aux algues
  • La chose invisible
  • Bibliophilie

Première page de Les chevaux marins

« — Comment t’avais fait pour m’en attraper un, Grandpa’ ? demanda Nebby.
Il avait posé cette question à tout moment au cours de la semaine, chaque fois que son massif grand-père, aux yeux d’un bleu de Guernesey, fredonnait la Ballade des Chevaux marins qu’il ne poursuivait jamais bien loin.
— Comme ça qu’il était un peu fatigué, p’tit Nebby, et je l’ai fameusement attrapé avec un coup d’hache, avant qu’il puisse déguerpir, expliqua son grand-père, tout plein de gravité et de satisfaction.
Nebby descendit de son drôle de cheval de bois, tout simplement en le tirant par l’avant d’entre ses jambes. Il examina sa tête qui, bizarrement, ressemblait plus ou moins à celle d’une licorne, puis mit son doigt dans une sorte de meurtrissure dont on voyait la trace dans la peinture noire du nez.
— C’est là que tu l’as tapé, Grandpa’ ? demanda-t-il sérieusement. »

Extrait de : W. H. Hodgson. « La Chose dans les Algues. »