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Psychose 2 par R. Bloch

Fiche de Psychose 2

Titre : Psychose 2 (Tome 2 sur 3 – Psychose)
Auteur : R. Bloch
Date de parution : 1982
Traduction : F. Truchaud
Editeur : NEO

Première page de Psychose 2

« Norman Bates regardait par la fenêtre de la bibliothèque, essayant de toutes ses forces de ne pas voir les barreaux.
Simplement les ignorer, c’était ça l’astuce. L’ignorance est source de joie. Mais il n’y avait pas de joie et les astuces et les trucs étaient inefficaces, ici, derrière les barreaux de l’Hôpital d’Etat. Autrefois c’était l’Hôpital d’Etat pour criminels irresponsables ; maintenant nous vivons une époque plus éclairée et on ne l’appelle plus ainsi. Mais il y avait toujours des barreaux aux fenêtres et il était toujours à l’intérieur, regardant au-dehors.
 Des murs de pierre ne font pas une prison, ni des barreaux de fer une cage. Richard Lovelace, le poète, avait dit cela, jadis, au XVIIe siècle, il y avait très longtemps. Et Norman était ici depuis très longtemps… pas depuis trois cents ans, non, mais pour lui, cela équivalait à des siècles. »

Extrait de : R. Bloch. « Psychose – Psychose 2. »

Le train pour l’enfer par R. Bloch

Fiche de Le train pour l’enfer

Titre : Le train pour l’enfer (Tome 2 sur 4 – Nouvelles fantastiques)
Auteur : R. Bloch
Date de parution : 1984
Traduction : D. Mois, B. Martin, E. Georges, Y. Rivière, P. J. Izabelle, R. Durand, A. Rosenblum, N. et P. Darcis, M. Demuth, M. Agis-Garcin, J.-P. Gratias, G. de Chergé
Editeur : NEO

Sommaire de Le train pour l’enfer

  • Le casque à penser
  • Le lecteur impénitent
  • Si vous n’y croyez pas …
  • Cher fantôme !
  • Mon barman et son monstre
  • A l’aube du grand soir
  • Le train pour l’enfer
  • Le bracelet vivant
  • L’homme aux doigts d’or
  • In vino veritas
  • Tel est pris …
  • Le sosie de Napoléon
  • Un crime impardonnable
  • Belzébuth

Première page de Le casque à penser

« Il ouvrit la porte du placard.
Une bouteille de gin vide bascula vers l’avant et s’écrasa sur le sol. Il n’y fit pas attention et enfonça à l’intérieur du placard une main fouilleuse et tâtonnante. Ce faisant, il se mit à parler tout seul. C’était une mauvaise habitude, mais qu’il semblait bel et bien avoir prise.
— « Cependant, lorsqu’elle arriva au placard, dit-il, il était vide. Et le pauvre chien ne reçut rien à manger. Pauvre cabot. Le pauvre cabot, c’est moi. Pauvre, misérable cabot. Il s’interrompit. Eurêka ! »
Tout au fond du placard, sa main venait de heurter une boîte de conserve et s’était refermée sur elle. Il l’extirpa et en inspecta l’étiquette.
— « Eurêka, ou plus exactement Ariko. Des haricots, voilà qui n’est pas mal. Le pauvre chien eut donc des haricots.  »

Extrait de : R. Bloch. « Nouvelles fantastiques – Le train pour l’enfer. »

Les yeux de la momie par R. Bloch

Fiche de Les yeux de la momie

Titre : Les yeux de la momie (Tome 1 sur 4 – Nouvelles fantastiques)
Auteur : R. Bloch
Date de parution : 1984
Traduction : C. Boland-Maskens, J. Papy, F. Straschitz, D. Mois, M. Deutsch, A. Rosenblum, R. Lathière, J. Finné
Editeur : NEO

Sommaire de Les yeux de la momie

  • Le visiteur venu des étoiles
  • Les yeux de la momie
  • Scarabées
  • L’étrange voyage de Richard Clayton
  • La cape
  • La maison du crime
  • Presque humain
  • « Irma la douce »
  • L’ombre du clocher
  • Manuscrit trouvé dans une maison déserte
  • Le phare

Première page de Le visiteur venu des étoiles

« Je suis ce que je prétends être, un écrivain fantastique. Tout enfant déjà, je fus captivé et fasciné par ce pouvoir occulte de l’inconnu, de l’irréel. Depuis toujours, craintes indicibles, rêves absurdes, chimères étranges et semi-intuitives qui hantent nos esprits ont exercé sur ma personne un charme puissant et inexplicable.
En littérature, j’ai accompagné Poe le long des sombres chemins de la nuit et je me suis faufilé avec Machen aux Enfers. Baudelaire m’a conduit au domaine des astres horrifiants et je me suis repu de la démence interne de la terre en compagnie des contes ancestraux. Mon maigre talent pour le croquis et le dessin me poussa à visualiser grossièrement les hôtes insolites de mes rêveries. Cette même tendance triste qui me poussait à dessiner provoqua en moi un grand intérêt pour les royaumes obscurs de la composition musicale ; ma préférence allait aux accords passionnés de la Planets Suite et autres œuvres de la même veine. Ma vie intérieure devint alors une fête étrange aux horreurs surnaturelles et torturantes. »

Extrait de : R. Bloch. « Nouvelles fantastiques – Les yeux de la momie. »

L’oeil et le doigt par D. Wandrei

Fiche de L’oeil et le doigt

Titre : L’oeil et le doigt
Auteur : D. Wandrei
Date de parution : 1977
Traduction : N. Morisset de Leener
Editeur : NEO

Sommaire de L’oeil et le doigt

  • Les vies d’Alfred Kramer
  • Cela germera sur vous
  • La dame grise
  • La bulle de cristal
  • Un fragment de rêve
  • La femme à la fenêtre
  • Les messagers
  • Les poursuivants
  • Le cerveau rouge
  • Le brouillard noir
  • Le monstre venu de nulle part
  • Le miroir peint
  • L’oeil et le doigt

Première page de Les vies d’Alfred Kramer

« Bien que mon train ne dût pas partir avant onze heures du soir, je m’étais embarqué dès dix heures. Tandis que l’on préparait les couchettes, je fis un tour dans les wagons voisins.
En ce début de semaine, peu de passagers avaient pris place dans le train. En fait, revenant vers le compartiment fumeurs où je m’installai, je ne rencontrai qu’un seul autre occupant.
À première vue, il me parut singulièrement repoussant. Sa face grisâtre et figée à l’expression rigide, ses yeux noirs brûlants où aucune pupille n’était visible, ses mains gantées, croisées avec une certaine laideur sur ses genoux, tout contribuait à susciter en moi une antipathie spontanée.
Je ne lui accordai plus ensuite aucune attention – environ le quart d’heure durant lequel je fumai, assis. Plusieurs fois, cependant, j’eus l’impression qu’il me surveillait avec intensité.
Lorsque je me levai dans l’intention de rejoindre mon compartiment, il me sembla qu’il s’adressa à  »

Extrait de : D. Wandrei. « L’oeil et le doigt. »

Ubbo-Sathla par C. A. Smith

Fiche de Ubbo-Sathla

Titre : Ubbo-Sathla
Auteur : C. A. Smith
Date de parution : 1985
Traduction : X. Perret, D. Mois, F.-M. Watkins, F. Levie, J. Parsons
Editeur : NEO

Sommaire de Ubbo-Sathla

  • Histoires de jugements et de condamnations
    • L’idole noire
    • Le dernier hiéroglyphe
    • Sadastor
    • La mort d’Ilalotha
    • Le retour du sorcier
  • Visions grotesques d’Hyperborée
    • Le témoignage d’Athammaus
    • Le destin d’Avoosl Wuthoqquan
    • Ubbo-Sathla
  • Récits interplanétaires
    • Le monstre de la prophétie
    • Les caveaux de Yoh-vombis
    • Dans les cryptes du souvenir
    • Les ombres

Première page de L’idole noire

« Mais il n’en allait pas de même pour Namirrha dont l’âme d’une folle arrogance avait été séparée du corps de Zotulla par l’éclair et était obscurément retournée, d’une façon très différente de celle prévue par le sorcier, à son propre corps gisant, inerte, dans la salle des rites maudits et des transmigrations interdites. Namirrha se réveilla plus tard, la mémoire à demi effacée et l’esprit en proie à la plus grande confusion : car ses blasphèmes avaient attiré sur lui la malédiction de Thasaidon.
Aucune de ses pensées ne se détachait clairement, à l’exception d’un désir excessif et violent de vengeance. Mais la raison et l’objet en étaient aussi confus que des ombres. Poussé par cet obscur désir il se leva  »

Extrait de : C. A. Smith. « Ubbo-Sathla. »

Morthylla par C. A. Smith

Fiche de Morthylla

Titre : Morthylla
Auteur : C. A. Smith
Date de parution : 1964
Traduction : Y. Le Brun, F. Levie, D. Mols, J. Papy, F.-M. Watkins
Editeur : NEO

Sommaire de Morthylla

  • Le maître de l’astéroïde
  • Semences de la mort
  • La racine d’Ampoï
  • Les immortels de Mercure
  • Meurtre dans la quatrième dimension
  • La semence de mars
  • Le sculpteur de gargouilles
  • Le grand dieu Awto
  • Mère des crapauds
  • Le frai de la tombe
  • Quand le diable y serait …
  • Le festin de la gorgone
  • Le vol des trente-neuf ceintures
  • Morthylla

Première page de Le maître de l’astéroïde

« La conquête par l’homme des gouffres interplanétaires a été émaillée d’innombrables tragédies. Bien des vaisseaux, tels des grains de poussière errants, disparurent dans l’infini – pour ne jamais revenir. Il va sans dire que la plupart de ces explorateurs égarés n’ont jamais légué à la postérité la moindre relation de leurs mésaventures. Tels des météores inconnus, leurs vaisseaux se sont embrasés dans l’atmosphère des plus lointaines planètes, avant de s’éparpiller comme des cendres de métal informes sur des rives ignorées de l’homme ; d’autres ont poursuivi leur orbite funèbre et glacée autour des satellites et des mondes les plus divers. Parmi ces expéditions qui ne sont jamais revenues, certaines, peut-être, réussirent à se poser quelque part : leurs équipages périrent sans doute immédiatement, à moins qu’ils ne soient parvenu à survivre quelque temps dans l’environnement incroyablement hostile d’un cosmos à jamais étranger aux hommes. »

Extrait de : C. A. Smith. « Morthylla. »

Les abominations de Yondo par C. A. Smith

Fiche de Les abominations de Yondo

Titre : Les abominations de Yondo
Auteur : C. A. Smith
Date de parution : 1960
Traduction : G. Coisne, A. Garsault, F. Levie, D. Mols, X. Perret
Editeur : NEO

Sommaire de Les abominations de Yondo

  • L’héritier des ténèbres
  • Les charmes d’Ulua
  • L’adepte du mal
  • L’épiphanie de la mort
  • Un grand cru d’Atlantide
  • Les abominations de Yondo
  • La sybille blanche
  • Le démon des glaces
  • Le voyage du roi Euvoran
  • Le maître des crabes
  • L’enchanteresse de Sylaire
  • L’habitant des gouffres
  • Les âges sombres
  • Le troisième épisode de Vathek
  • Chinoiserie
  • Le miroir dans le couloir d’ébène
  • L’apparition d’Aphrodite

Première page de L’héritier des ténèbres

« Nombreuses et multiformes sont les horreurs insoupçonnées qui infestent la Terre depuis la nuit des temps. Elles sommeillent sous la pierre que le pied ou la main n’a pas dérangée ; elles gangrènent l’arbre depuis ses racines ; elles hantent les océans et les lieux souterrains ; elles dorment au cœur de sanctuaires oubliés ; elles sortent à l’aube en rampant des riches sépulcres d’airain ou des modestes tombes scellées dans l’argile. Certaines sont depuis longtemps connues de l’homme, tandis que d’autres lui sont encore inconnues, attendant le chaos des derniers jours pour se révéler. Les plus terribles sont malheureusement encore à venir. Mais parmi celles qui se sont déjà montrées par le passé et sont apparues au grand jour, il en est une qui ne peut être nommée ouvertement en raison de son infamie particulière, celui qui  »

Extrait de : C. A. Smith. « Les Abominations de Yondo. »

Le dieu carnivore 2 par C. A. Smith

Fiche de Le dieu carnivore 2

Titre : Le dieu carnivore 2
Auteur : C. A. Smith
Date de parution : 1987
Traduction : G. Coisne, F. Levie, F.-M. Watkins
Editeur : NEO

Sommaire de Le dieu carnivore 2

  • La cité première
  • La vénus de Périgon
  • Le colosse d’Ylourgne
  • Le satyre
  • Le jardin d’Adompha
  • Le dieu carnivore
  • Le supérieur noir de Puthuum
  • La fileuse de momies

Première page de La cité première

« Maintenant que tout est fini et que toutes choses sont désormais empreintes d’un doute définitif, je ne suis pas sûr des raisons exactes qui nous avaient amenés, Polder et moi, dans ces contrées peu fréquentées. Toutefois, je me souviens que nous avions trouvé dans un volume, dont nous possédions le seul exemplaire au monde, la mention explicite d’une vaste étendue de ruines antédiluviennes situées parmi les plateaux désolés et les pics déchiquetés de cette région. Comment avions-nous acquis ce volume, je ne m’en souviens plus, mais Sébastian Polder et moi avions tous deux consacré notre jeunesse et notre maturité à la quête de connaissances cachées, secrètes, et ce livre était un précis de toutes les choses que les hommes avaient oubliées ou préféraient ignorer, dans leur désir forcené de bannir l’inexplicable. »

Extrait de : C. A. Smith. « Le Dieu carnivore – 2. »

Le dieu carnivore 1 par C. A. Smith

Fiche de Le dieu carnivore 1

Titre : Le dieu carnivore 1
Auteur : C. A. Smith
Date de parution : 1987
Traduction : G. Coisne, J. Marigny, D. Mols
Editeur : NEO

Sommaire de Le dieu carnivore 1

  • Genius Loci
  • Le paysage aux saule
  • Le neuvième squelette
  • Les cendres du passé
  • Le monde éternel
  • Vulthoom
  • Mutation cosmique

Première page de Genius Loci

« — C’est un endroit très étrange, dit Amberville, mais je ne sais pas très bien comment exprimer l’impression qu’il m’a faite. Tout cela semblera si simple et si ordinaire. Il n’y a rien d’autre qu’un pré envahi par les roseaux et entouré sur trois côtés par des collines plantées de pitchpins. Venant du  côté où il n’y a rien, s’écoule un lugubre petit ruisseau qui vient se perdre dans un cul-de-sac1 marécageux où poussent les fléoles des prés. Le ruisseau, coulant de plus en plus lentement, forme une mare stagnante d’assez grande dimension dont plusieurs aunes à l’aspect maladif semblent vouloir prestement s’écarter comme s’ils répugnaient à s’en approcher. Un saule mort, au-dessus de la mare, mêle son reflet pâle et squelettique à l’écume verte qui forme des marbrures sur la surface de l’eau. Il n’y a pas de merles, ni de pluviers, ni même de libellules, comme on en trouve générale »

Extrait de : C. A. Smith. « Le Dieu carnivore – 1. »

La gorgone par C. A. Smith

Fiche de La gorgone

Titre : La gorgone
Auteur : C. A. Smith
Date de parution : 1986
Traduction : Y. Le Brun
Editeur : NEO

Sommaire de La gorgone

  • Xiccarph
    • Le labyrinthe de Maal Dweb
    • Les femmes-fleurs
  • Autres mondes
    • Le démon de la fleur
    • La drogue de Pluton
    • La planète des morts
    • La gorgone
    • La lettre de Mohaun Los
    • La lumière de l’au-delà
    • Les chasseurs de l’au-delà
    • Celui qui marchait dans la poussière

Première page de Le labyrinthe de Maal Dweb

« À la lumière déclinante des quatre petites lunes de Xiccarph, Tiglari avait traversé les marécages sans fond où ne vivait aucun reptile et où ne se hasardait jamais aucun dragon, mais dont la vase noire était parcourue de vagues incessantes. Il avait évité la grande arche dallée de corindon qui enjambait les marais, préférant suivre un chemin plus périlleux à travers le réseau des petits îlots couverts de roseaux qui tremblaient comme de la gélatine sous ses pas. Lorsqu’il eut atteint la rive ferme et gagné l’abri de joncs hauts comme des palmiers, il ne s’approcha pas des escaliers de porphyre qui, dominant des gouffres vertigineux  »

Extrait de : C. A. Smith. « La Gorgone. »