Étiquette : Parsons

 

Le gnome rouge par F. B. Long

Fiche de Le gnome rouge

Titre : Le gnome rouge
Auteur : Frank Belknap Long
Date de parution : 1975
Traduction : J. Parsons
Editeur : Néo

Sommaire de Le gnome rouge

  • La mort surgie des eaux
  • Le recenseur
  • La sangsue de l’océan
  • Cela va être votre tour
  • Une faille dans le temps
  • Les réfugiés
  • Un pas dans mon jardin
  • Les vilaines bêtes
  • Le gnome rouge

Première page de La mort surgie des eaux

« Nous étions installés dans le poste de pilotage du Habakkuk, un drôle de petit remorqueur qui promène pour la journée des passagers des steamers de New York le long de la côte du Honduras, entre Trujillo et le lagon de Carataska. Nous formions un groupe d’originaux bavards. Des affairistes minables coudoyaient de jeunes naturalistes pleins d’enthousiasme (botanistes d’Olanchito, entomologistes venant d’au-delà de Jamalteca) et des géographes venant du plateau, éreintés et découragés. Une fumée bleuâtre et malsaine se dégageant de pipes fantastiques obscurcissait l’atmosphère et formait des nuages au contour curieux autour de la tête des plus âgés. Personne ne courait le risque de perdre sa réputation, si bien que la conversation reflétait la bonne humeur et l’absence d’affectation. »

Extrait de : F. B. Long. « Le gnome rouge. »

Le druide noir par F. B. Long

Fiche de Le druide noir

Titre : Le druide noir
Auteur : Frank Belknap Long
Date de parution : 1977
Traduction : J. Parsons
Editeur : Marabout

Sommaire de Le druide noir

  • Le druide noir
  • Un visiteur venu d’Egypte
  • La chance du pêcheur
  • Le danger des sacs à malice
  • Le curieux
  • La seconde nuit
  • Sombre vision
  • La petite fille en or
  • La tête de pont
  • L’esprit élémentaire

Première page de Le druide noir

« M. Stephen Benefield –entra dans la bibliothèque et suspendit son pardessus de ville noir à l’un des rares portemanteaux que les administrateurs avaient fait installer pour y accrocher les accessoires destinés à protéger des intempéries et du froid. Il y avait déjà sept pardessus. M. Benefield prit le temps de les compter car c’était un homme méthodique, doué du sens de l’observation, puis il alla au bureau du catalogue. Lorsque la bibliothécaire s’approcha, il lui fit un signe de tête aimable.

— Je désirerais, s’il vous plaît, consulter Les Cromlechs de Lucian Brown. C’est le n° 3268 A. Je l’ai vu hier dans le catalogue.

La bibliothécaire prit un air renfrogné et alla chercher le livre. Quand elle le rapporta à M. Benefield, celui-ci le saisit fermement dans ses longues mains gantées et le feuilleta jusqu’à ce qu’il eût trouvé le passage qu’il recherchait « Rutilius Namatianus affirmait que les Druides transféraient à tous les objets qu’ils touchaient quelque chose du pouvoir maléfique qui leur était particulier, à tel point que quiconque effleurait seulement le bas de leur robe était exposé au terrible danger de devenir un participant de leur culte aboli.  »

Extrait de : F. B. Long. « Druide noir.  »

Migrations par A. Blackwood

Fiche de Migrations

Titre : Migrations
Auteur : A. Blackwood
Date de parution : 1967
Traduction : J. Parsons
Editeur : Denoël

Sommaire de Migrations

  • Sortilèges et métamorphoses
  • Max Hensig
  • L’indiscret
  • Confession
  • Migrations

Première page de Sortilèges et métamorphoses

« Il semble que certaines personnes parfaitement quelconques, ne présentant aucune prédisposition à l’aventure puissent, une fois ou deux, au cours de leur paisible existence, connaître une expérience étrange à vous couper la respiration, à vous faire détourner les yeux ! John Silence, le médecin-psychiatre, était plus particulièrement à l’affût, pour les ajouter à sa collection, des cas de cette nature, car ils intéressaient en lui des sentiments profondément humains, ils éveillaient sa sympathie, mettaient sa patiente perspicacité au défi. Il parvenait ainsi à découvrir l’existence de problèmes étrangement complexes et d’un puissant intérêt pour une meilleure connaissance de l’homme.
Il aimait remonter aux sources cachées des cas qui semblaient précisément trop curieux et trop fantastiques pour être croyables. C’était chez lui une véritable passion de débrouiller la contexture intime des phénomènes les plus déroutants et de soulager en même temps la souffrance de ses semblables. Ce qu’il découvrait était souvent extrêmement étrange. »

Extrait de : A. Blackwood. « Migrations. »

Le wendigo par A. Blackwood

Fiche de Le wendigo

Titre : Le wendigo
Auteur : A. Blackwood
Date de parution : 1972
Traduction : J. Parsons
Editeur : Denoël

Sommaire de Le wendigo

  • Le wendigo
  • Celui que les arbres aimaient …
  • La danse de mort
  • Complice par omission
  • Passage pour un autre monde

Première page de Le wendigo

« Cette année-là, bien des chasseurs arrivèrent au terme de leur expédition sans avoir pu relever seulement une fois des traces fraîches. Les élans étaient en effet anormalement craintifs. Tous ces nemrods durent regagner le sein de leur famille avec les excuses les meilleures, suggérées par les circonstances ou soufflées par leur imagination. Tout comme les camarades, le docteur Cathcart revint sans le moindre trophée ; mais il rapportait en revanche le souvenir d’une expérience qui valait mieux à ses yeux que toutes les têtes d’élan. À cette époque, le docteur Cathcart, d’Aberdeen, s’intéressait, en dehors des cervidés, à d’autres questions : les bizarreries de l’esprit humain, par exemple. Pourtant l’histoire qu’on va lire ne figure pas dans son livre sur l’Hallucination collective : il considérait qu’il avait été trop intimement mêlé à l’affaire pour pouvoir formuler un jugement compétent. C’est du moins ce qu’il confia à l’un de ses confrères. »

Extrait de : A. Blackwood. « Le Wendigo. »

Le camp du chien par A. Blackwood

Fiche de Le camp du chien

Titre : Le camp du chien
Auteur : A. Blackwood
Date de parution : 1975
Traduction : J. Parsons
Editeur : Denoël

Sommaire de Le camp du chien

  • La folie de Jones
  • Le camp du chien
  • La vallée perdue

Première page de La folie de Jones

« L’aventure va au-devant de l’aventureux, les événements mystérieux surgissent devant ceux qui, par don d’émerveillement ou par imagination, en guettent l’arrivée ; mais la plupart des gens passent devant des portes entrebâillées en les croyant closes et ne prennent pas garde aux vagues frémissements du grand rideau des apparences qui dissimule le monde des causes premières.
Il faut aux hommes une sensibilité exacerbée par des souffrances intimes exceptionnelles ou due à une tendance naturelle héritée d’un lointain passé pour leur faire prendre, bon gré mal gré, conscience d’un monde plus vaste qui se trouve là, à leur portée, et leur apprendre qu’à tout instant une combinaison fortuite d’états d’âme et de forces peut les inciter à franchir cette frontière mouvante.
Toutefois, certains hommes sont nés avec, au fond de leur cœur, cette terrible certitude et n’ont besoin d’aucun apprentissage. Jones appartenait sans aucun doute à cette élite. »

Extrait de : A. Blackwood. « Le camp du chien. »

L’homme que les arbres aimaient par A. Blackwood

Fiche de L’homme que les arbres aimaient

Titre : L’homme que les arbres aimaient
Auteur : A. Blackwood
Date de parution : 2020
Traduction : J. Parsons
Editeur : Arbre vengeur

Sommaire de L’homme que les arbres aimaient

  • Les saules
  • Passage pour un autre monde
  • Le piège du destin
  • Celui que les arbres aimaient …
  • La folie de Jones

Première page de Les saules

« Quand on quitte Vienne, et longtemps avant d’atteindre Budapest, on voit le Danube entrer dans une région désolée et étrangement abandonnée ; il quitte alors son lit pour se répandre sur chaque rive ; pendant des kilomètres, la campagne se transforme en un véritable marécage où les saules nains poussent à foison. Sur les cartes, cette région déserte est figurée par un bleu qui se dégrade à mesure qu’il s’éloigne de la ligne représentant le bord du fleuve, en formant comme des vaguelettes ; sur ce fond s’inscrit en larges lettres espacées le mot Sümpfe qui signifie marais.
Au moment des crues, cette mer de sable, de galets, ponctuée d’îlots de saules est presque entièrement submergée ; le reste du temps, on aperçoit des buissons qui, tout bruissants, courbent la tête sous le vent ; ils laissent apparaître leurs feuilles argentées par le soleil et forment une plaine sans cesse mouvante dont la beauté est bouleversante. Ces saules ne parviennent jamais à la dignité d’arbres adultes ; ils n’ont pas de tronc rigide ; ils restent toujours d’humbles buissons au contour délicat, terminés en boule, qui obéissent à la moindre sollicitation du vent ; souples comme des graminées, ils se balancent continuellement au point de donner l’illusion l’illusion que c’est la plaine tout entière qui se met en mouvement, qui est douée de vie. »

Extrait de : A. Blackwood. « L’homme que les arbres aimaient. »

Elève de quatrième … dimension par A. Blackwood

Fiche de Elève de quatrième … dimension

Titre : Elève de quatrième … dimension
Auteur : A. Blackwood
Date de parution : 1964
Traduction : J. Parsons
Editeur : Denoël

Sommaire de Elève de quatrième … dimension

  • L’affaire Pikestaffe
  • Les saules
  • Le piège du destin
  • La veille du premier mai
  • Le vieil homme des visions
  • L’histoire du fantôme de la femme
  • La vallée des bêtes sauvages

Première page de L’affaire Pikestaffe

« La remarquable longévité des gouvernantes mériterait d’éveiller l’intérêt d’un physiologiste : peut-être pourrait-il proposer des explications. Il y a longtemps que les garçons, les filles, confiés à leur garde sont parvenus à l’âge adulte, mariés, pères et mères de famille, et elles sont toujours en vie. Cinquante années après que l’une de ces femmes eut commencé son éducation, son ancien élève disait : « C’est à croire qu’elle s’accroche à l’existence… Oh ! nous nous occupons d’elle, bien sûr. Elle ne manque de rien ! »

Les « enfants distingués » d’une « famille distinguée » avaient ainsi continué à s’occuper de leur ancienne gouvernante, miss Helena Speke. »

Extrait de : A. Blackwood. « Elève de quatrième… dimension. »

Le joyau des sept étoiles par B. Stoker

Fiche de Le joyau des sept étoiles

Titre : Le joyau des sept étoiles
Auteur : B. Stoker
Date de parution : 1903
Traduction : J. Parsons
Editeur : Ebooks libres et gratuits

Première page de Le joyau des sept étoiles

« Tout cela paraissait si réel que j’avais peine à imaginer que cela se soit produit antérieurement ; et cependant, chaque épisode survenait, non pas comme une étape nouvelle dans l’enchaînement logique des faits, mais comme une chose à laquelle on s’attend. C’est de cette façon que la mémoire joue ses tours pour le bien ou pour le mal ; pour le plaisir ou pour la douleur ; pour le bonheur ou pour le malheur. C’est ainsi que la vie est un mélange de douceur et d’amertume et que ce qui a été devient éternel.
De nouveau, le léger esquif, cessant de fendre les eaux tranquilles comme lorsque les avirons brillaient et ruisselaient d’eau, quitta le violent soleil de juillet pour glisser dans l’ombre fraîche des grandes branches de saules qui retombaient – j’étais debout dans le bateau qui oscillait, elle était assise immobile et, de ses doigts agiles, elle écartait les branches égarées, se protégeait des libertés que prenaient les rameaux sur notre passage. De nouveau, l’eau paraissait être d’un brun doré sous le dôme de verdure translucide, et la rive était recouverte d’une herbe couleur d’émeraude. »

Extrait de : B. Stoker. « Le joyau des sept étoiles. »

Le maître du haut château par P. K. Dick

Fiche de Le maître du haut château

Titre : Le maître du haut château
Auteur : P. K. Dick
Date de parution : 1962
Traduction : J. Parsons
Edition : J’ai lu

Première page de Le maître du haut château

« Depuis une semaine, Mr R. Childan guettait avec anxiété l’arrivée du courrier. Mais la précieuse expédition en provenance des États des Montagnes Rocheuses n’était toujours pas là. En ouvrant son magasin, ce vendredi matin, il ne vit sur le sol que quelques lettres tombées par la fente et il pensa : « Il y a un client qui ne va pas être content ! » Au distributeur mural à cinq cents, il se versa une tasse de thé instantané, prit un balai et se mit à faire le ménage. La devanture de l’American Artistic Handcrafts Inc. fut bientôt prête à recevoir les clients ; tout était reluisant de propreté, la caisse enregistreuse avait son tiroir plein de monnaie, il y avait dans un vase un bouquet de soucis fraîchement cueillis, la radio diffusait une musique de fond. Dehors, sur le trottoir, des hommes d’affaires se hâtaient vers leurs bureaux de Montgomery Street. Au loin, un tramway passait ; Childan s’interrompit un instant dans son travail pour le regarder avec satisfaction. Des femmes, dans leurs longues robes de soie aux couleurs vives… Il y eut une sonnerie de téléphone. Il se retourna pour aller répondre. »

Extrait de : P. K. Dick. « Le Maître du Haut Château. »

Epées et mort par F. Leiber

Fiche d’Epées et mort

Titre : Epées et mort (Tome 2 sur 7 – Cycle des épées)
Auteur : F. Leiber
Date de parution : 1970
Traduction : J. Parsons
Editeur : True Gods Edition

Sommaire d’Epées et mort

  • La boucle est bouclée
  • Les bijoux dans la forêt
  • La maison des voleurs
  • Le rivage désolé
  • La tour qui hurle
  • Le pays qui coule
  • Sept prêtres noirs
  • Des serres dans la nuit
  • Le prix de l’oubli
  • Le bazar du bizarre

Première page de La boucle est bouclée

« U n grand guerrier armé d’une épée et un autre, petit, sortaient par la porte du Marais de Lankhmar et suivaient la Chaussée de Pierre en direction de l’est. Ils marchaient à grandes enjambées ; c’étaient des jeunes gens par la fraîcheur de leur teint et la souplesse de leur démarche, des hommes par leur expression de profonde douleur et de résolution inexorable.
Les gardes somnolents en cuirasses d’acier bruni ne leur posèrent pas de questions. Il fallait être fou ou stupide pour quitter de son plein gré la plus grande cité du Monde de Nehwon, spécialement à l’aube et à pied. De plus, ils paraissaient l’un et l’autre extrêmement dangereux.
Au-dessus de leurs têtes, le ciel était rose vif, comme le bord frangé de bulles d’un grand gobelet de cristal plein de vin rouge mousseux fait pour le  »

Extrait de : F. Leiber. « Le Cycle des Épées – Épées et mort. »