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Humains plus qu’humains par O. E. Butler

Fiche d’Humains plus qu’humains

Titre : Humains plus qu’humains (Tome 5 sur 5 – Patternist)
Auteur : O. E. Butler
Date de parution : 1984
Traduction : O. Ricklin
Editeur : Presses de la cité

Première page d’Humains plus qu’humains

« LE PASSÉ

Le vaisseau avait été détruit cinq jours plus tôt. Il avait oublié comment, mais il savait qu’il était rentré chez lui au lieu de rejoindre, comme prévu, la station de lancement ou la base de secours sur Luna. Il savait qu’il était désormais seul, et qu’en ce moment il faisait nuit. Il ne savait plus rien d’autre.
Il avançait comme un automate. À peine s’il avait conscience du sable, du roc, des montagnes. Seules les plantes attiraient son attention, exclusivement concentrée sur celles susceptibles d’être comestibles. Il n’était plus soutenu que par sa faim et sa soif. S’il ne trouvait pas d’eau très bientôt, il allait mourir.
Il était resté caché pendant les cinq journées et les deux premières nuits. C’était la troisième nuit qu’il errait à l’aveuglette, hanté par le besoin de nourriture, d’eau et de présence humaine. À mains nues ou à coups de pierres, il avait tué des lièvres,  »

Extrait de : O. E. Butler. « Patternist – Humains, plus qu’humains. »

La survivante par O. E. Butler

Fiche de La survivante

Titre : La survivante (Tome 3 sur 5 – Patternist)
Auteur : O. E. Butler
Date de parution : 1978
Traduction : B. Martin
Editeur : Opta

Première page de La survivante

« ALANNA

J’ÉTAIS trop ignorante pour juger de la valeur de mon père adoptif quand nous avons fait connaissance sur la Terre. J’avais alors environ quinze ans et ses Missionnaires m’avaient surprise en train de voler dans leur champ de maïs. Ils me tirèrent dessus et m’auraient tuée, mais il les en empêcha. Puis il m’emporta dans sa maison, fit venir un médecin pour panser ma blessure et annonça alors que lui et sa femme m’adoptaient. Tout simplement. J’entendis le médecin qui essayait de l’en dissuader, tandis qu’ils me croyaient sans connaissance.
« Vous commettez peut-être une erreur, Jules. Ce n’est pas l’innocente jeune fille qu’elle paraît. Et  »

Extrait de : O. E. Butler. « Patternist – La survivante. »

Le motif par O. E. Butler

Fiche de Le motif

Titre : Le motif (Tome 2 sur 5 – Patternist)
Auteur : O. E. Butler
Date de parution : 1977
Traduction : B. Martin
Editeur : Opta

Première page de Le motif

« DORO

DANS la cité sud-californienne de Forsyth, la veuve de Doro était devenue prostituée. Doro l’avait laissée seule durant dix-huit mois. Trop longtemps. Ne fût-ce que pour la fille qu’elle lui avait donnée, il aurait dû rendre visite plus souvent à la mère. Maintenant, il était presque trop tard.
Doro la surveillait sans lui faire savoir qu’il était en ville. Il voyait les hommes qui passaient chez elle, dans son nouvel appartement, situé dans la partie mal fréquentée de la cité. Il constatait que, lorsqu’elle n’était pas chez elle, elle passait la majeure partie de son temps dans les bars du quartier.
À un moment donné, au cours de son absence de dix-huit mois, elle avait quitté la maison qu’il lui avait offerte… une maison riche dans une zone convenable. Et bien qu’il eût pris des dispositions dans une banque de Forsyth pour qu’elle touchât de généreuses mensualités, elle avait quand même  »

Extrait de : O. E. Butler. « Patternist – Le motif. »

Le maître du réseau par O. E. Butler

Fiche de Le maître du réseau

Titre : Le maître du réseau (Tome 1 sur 5 – Patternist)
Auteur : O. E. Butler
Date de parution : 1976
Traduction : O. Sabathé-Ricklin
Editeur : Presses de la cité

Première page de Le maître du réseau

« Etendu sur l’immense lit, Rayal se laissait bercer par le paisible flot du Réseau. Il se sentait parfaitement détendu. Presque serein. Depuis près d’un an les Clayarks n’avaient lancé aucune attaque sérieuse contre l’un ou l’autre des territoires du réseau et le Grand Maître avait vécu suffisamment d’années belliqueuses pour apprécier pleinement ce luxe. Jansee, la Première Dame, qui partageait ce soir la couche de Rayal, vint brutalement troubler ce moment parfait.
– Demain, déclara-t-elle, j’aimerais bien envoyer un muet pour voir ce que deviennent nos fils.
« Ses enfants, toujours ses enfants ! ». Rayal laissa échapper un bâillement d’ennui. A son goût, la Première Dame finissait par ressembler un peu trop elle-même à un muet, avec ses sempiternelles inquiétudes au sujet de sa progéniture. Fort heureusement, l’école des deux garçons, âgés respectivement de deux et douze ans, se trouvait à quelque  »

Extrait de : O. E. Butler. « Patternist – Le Maître du Réseau. »