Étiquette : Presses de la cité

 

La planète des damnés par J. Vance

Fiche de La planète des damnés

Titre : La planète des damnés
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1983
Traduction : I. Delord
Editeur : Presses de la cité

Première page de La planète des damnés

« Markel, le Lekthwan, occupait, sur le plus haut piton du Mont Whitney, une résidence aussi belle qu’étrange, comprenant six dômes, trois minarets et une vaste terrasse. Les dômes étaient formés d’un cristal presque transparent, les minarets d’une espèce de porcelaine blanche, tandis que la galerie circulaire, taillée dans un verre bleu, exhibait une balustrade rococo avec des colonnettes en volute bleues et blanches.
Aux yeux des Terriens, Markel était à l’image de sa demeure : beau, inintelligible, déroutant. Sa peau satinée brillait comme de l’or ; ses traits fins et ciselés avaient quelque chose d’exotique dans leur écartement. Il portait des vêtements sombres et soyeux : un pantalon collant, des sandales reposant à cinq centimètres du sol et une cape qui tombait naturellement en plis romantiques.
Quoiqu’il n’invitât pas d’étranger ni ne prit aucun rendez-vous, Markel s’arrangeait pour gérer un énorme volume d’affaires avec le minimum d’ef- »

Extrait de : J. Vance. « La planète des damnés. »

Humains plus qu’humains par O. E. Butler

Fiche d’Humains plus qu’humains

Titre : Humains plus qu’humains (Tome 5 sur 5 – Patternist)
Auteur : O. E. Butler
Date de parution : 1984
Traduction : O. Ricklin
Editeur : Presses de la cité

Première page d’Humains plus qu’humains

« LE PASSÉ

Le vaisseau avait été détruit cinq jours plus tôt. Il avait oublié comment, mais il savait qu’il était rentré chez lui au lieu de rejoindre, comme prévu, la station de lancement ou la base de secours sur Luna. Il savait qu’il était désormais seul, et qu’en ce moment il faisait nuit. Il ne savait plus rien d’autre.
Il avançait comme un automate. À peine s’il avait conscience du sable, du roc, des montagnes. Seules les plantes attiraient son attention, exclusivement concentrée sur celles susceptibles d’être comestibles. Il n’était plus soutenu que par sa faim et sa soif. S’il ne trouvait pas d’eau très bientôt, il allait mourir.
Il était resté caché pendant les cinq journées et les deux premières nuits. C’était la troisième nuit qu’il errait à l’aveuglette, hanté par le besoin de nourriture, d’eau et de présence humaine. À mains nues ou à coups de pierres, il avait tué des lièvres,  »

Extrait de : O. E. Butler. « Patternist – Humains, plus qu’humains. »

Le maître du réseau par O. E. Butler

Fiche de Le maître du réseau

Titre : Le maître du réseau (Tome 1 sur 5 – Patternist)
Auteur : O. E. Butler
Date de parution : 1976
Traduction : O. Sabathé-Ricklin
Editeur : Presses de la cité

Première page de Le maître du réseau

« Etendu sur l’immense lit, Rayal se laissait bercer par le paisible flot du Réseau. Il se sentait parfaitement détendu. Presque serein. Depuis près d’un an les Clayarks n’avaient lancé aucune attaque sérieuse contre l’un ou l’autre des territoires du réseau et le Grand Maître avait vécu suffisamment d’années belliqueuses pour apprécier pleinement ce luxe. Jansee, la Première Dame, qui partageait ce soir la couche de Rayal, vint brutalement troubler ce moment parfait.
– Demain, déclara-t-elle, j’aimerais bien envoyer un muet pour voir ce que deviennent nos fils.
« Ses enfants, toujours ses enfants ! ». Rayal laissa échapper un bâillement d’ennui. A son goût, la Première Dame finissait par ressembler un peu trop elle-même à un muet, avec ses sempiternelles inquiétudes au sujet de sa progéniture. Fort heureusement, l’école des deux garçons, âgés respectivement de deux et douze ans, se trouvait à quelque  »

Extrait de : O. E. Butler. « Patternist – Le Maître du Réseau. »