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Océans de Vénus par L. Brackett

Fiche d’Océans de Vénus

Titre : Océans de Vénus
Auteur : L. Brackett
Date de parution : 1982
Traduction : M. Rosenthal
Editeur : Temps futurs

Sommaire d’Océans de Vénus

Première page de La lune disparue

« Vers la mer assombrie

L’inconnu parlait de lui. L’inconnu à la haute stature, qui était loin de ses montagnes natales, qui portait du cuir sans ornement et dont la place n’était pas dans ce village de la côte marécageuse. L’inconnu posait des questions. Parlait. Observait.
David Heath savait cela. De la même façon objective qu’il savait se trouver dans le minable Palais de Toutes les Joies Possibles de Kalruna ; très saoul, mais loin de l’être suffisamment. Il ne serait jamais suffisamment saoul. Il le savait. Il savait aussi que tout à l’heure, lorsqu’il perdrait conscience, on le jetterait derrière, dans la boue, afin qu’il se noie ou se dessaoule. À sa guise. »

Extrait de : L. Brackett. « Océans de Vénus. »

Les pillards de Skaith par L. Brackett

Fiche de Les pillards de Skaith

Titre : Les pillards de Skaith (Tome 3 sur 3 – Skaith)
Auteur : L. Brackett
Date de parution : 1976
Traduction : M. Rosenthal
Editeur : Le Masque

Première page de Les pillards de Skaith

« Des liens très solides maintenaient N’Chaka sur la surface plate et dure sur laquelle il était étendu.
Il y avait trop de lumière au-dessus de lui. Il distinguait à peine le visage penché sur le sien. Un visage qui bougeait et pulsait avec le cours de son sang. Un beau visage d’or poli, avec une chevelure curieusement bouclée. D’autres visages se trouvaient dans les ombres de côté ; mais seul celui-là importait. Il ne se souvenait pas à qui ce visage appartenait. Il savait seulement que ce visage importait.
À nouveau, une douleur. Et la piqûre d’une aiguille.
N’Chaka montra les dents et lutta contre ses liens. »

Extrait de : L. Brackett. « Skaith – Les pillards de Skaith. »

Les chiens de Skaith par L. Brackett

Fiche de Les chiens de Skaith

Titre : Les chiens de Skaith (Tome 2 sur 3 – Skaith)
Auteur : L. Brackett
Date de parution : 1974
Traduction : M. Rosenthal
Editeur : Le Masque

Première page de Les chiens de Skaith

« Kell a Marg, fille de Skaith, était dans son immense salle du Conseil, profondément enfouie sous les pics montagneux des Flammes Sorcières. Le trône, sculpté dans une riche roche brune couleur de terre fertile, avait la forme d’une femme en robe drapée, assise de manière à tenir la fille de Skaith sur ses genoux. Ses bras protecteurs l’entouraient, et sa tête était maternellement penchée en avant. Les mains de Kell a Marg étaient posées sur celles de Skaith-Notre-Mère, et son corps mince au pelage d’hermine brillait contre la pierre brune.
Au pied du dais, Yetko le Harsenyi suait sous ses vêtements épais ; son regard évitait soigneusement de se poser sur la Présence. Il était accablé par le poids écrasant de la montagne sous laquelle il se trouvait et par l’étrangeté labyrinthine de la Demeure de la Mère, dont cette lumineuse salle nacrée était le cœur et le centre nerveux. »

Extrait de : L. Brackett. « Skaith – Les chiens de Skaith. »

Les voix de Skaith par L. Brackett

Fiche de Les voix de Skaith

Titre : Les voix de Skaith (Tome 1 sur 3 – Skaith)
Auteur : L. Brackett
Date de parution : 1974
Traduction : M. Rosenthal
Editeur : Le Masque

Première page de Les voix de Skaith

« Ce fut du tender desservant le port spatial de la lune que Stark vit Pax pour la dernière fois ; et jamais il ne l’avait vue aussi bien. Pax est la principale planète habitable de Vega. C’est aussi une métropole ; ce monde baptisé avec un espoir si précaire se vante avec orgueil que pas un grain de blé n’y germe et que pas un seul objet utile n’y est fabriqué.
La ville s’élance dans le ciel. Elle s’étend sur tous les terrains et même sur de petites mers. Elle s’enfonce sous le sol, niveau après niveau. De grandes superficies sont spécialement conditionnées et équipées pour des non-humains. Tout vient de l’extérieur. Tout le nécessaire est expédié aux docks lunaires, d’où les tenders de ravitaillement partent pour Pax. Rien ne vit sur Pax, sauf des fonctionnaires, des diplomates et des ordinateurs. »

Extrait de : L. Brackett. « Skaith – Les voix de Skaith. »

L’homme variable par P. K. Dick

Fiche de L’homme variable

Titre : L’homme variable
Auteur : P. K. Dick
Date de parution : 1957
Traduction : M. Rosenthal
Editeur : Le Masque

Sommaire de L’homme variable

  • L’homme variable
  • Deuxième variété
  • Rapport minoritaire

Première page de L’homme variable

« Reinhart, préfet de Sécurité, gravit d’un pas rapide les marches du perron et pénétra dans le palais du Conseil. Les gardes s’écartèrent avec empressement, et il entra dans l’immense salle qui lui était familière, remplie de gigantesques machines bourdonnantes. Visage maigre intensément attentif, yeux brillants d’émotion, Reinhart fixa l’ordinateur central SRB et lut les chiffres des voyants éclairés.
— Gain net pour le dernier trimestre, remarqua Kaplan, le chef de labo. – Il sourit fièrement, comme s’il en était personnellement responsable. – Pas mal, Préfet.
— Nous les rattrapons, rétorqua Reinhart, mais beaucoup trop lentement. Nous devrons finir par y aller… et sans tarder.
Kaplan était d’humeur loquace. »

Extrait de : P. K. Dick. « L’homme variable. »

Ballet de sorcières par F. Leiber

Fiche de Ballet de sorcières

Titre : Ballet de sorcières
Auteur : F. Leiber
Date de parution : 1943
Traduction : M. Rosenthal
Editeur : Le Masque

Première page de Ballet de sorcières

« Norman Saylor n’était pas homme à aller fouiner dans le boudoir de sa femme. Et c’est en partie pour cette raison-là qu’il le fit. Il était certain que rien ne pouvait entamer la sécurité de son union avec Tansy.
Il n’ignorait évidemment pas le sort de l’épouse trop curieuse de Barbe-Bleue. D’ailleurs, à un moment donné, il s’était sérieusement intéressé aux dessous psychanalytiques de cette étrange histoire de belles dames suspendues. Il n’imaginait toutefois pas que semblable surprise pût attendre un mari, et de plus un mari moderne. Une demi-douzaine de beaux garçons pendus à des crochets derrière cette porte luisante, couleur crème ? Une telle idée l’aurait fait rire, en dépit de ses analyses savantes sur la psychologie féminine et de ses brillantes études sur les analogies entre les superstitions primitives et les névroses modernes. Études qui lui avaient déjà valu une certaine renommée. »

Extrait de : F. Leiber. « Ballet de sorcières. »

Méduse par T. Sturgeon

Fiche de Méduse

Titre : Méduse
Auteur : T. Sturgeon
Date de parution : 1978
Traduction : M. Rosenthal
Editeur : Le Masque

Sommaire de Méduse :

  • Méduse
  • Il n’y a pas de défense
  • L’union fait la force
  • Que le ciel s’entrouvre

Première page de Méduse

« Je ne leur en voulais pas. Je ne savais pas exactement ce qu’ils m’avaient fait ; je savais, néanmoins, que certaines choses n’étaient pas très agréables et que je ne serais probablement jamais plus le même. Mais j’étais volontaire, n’est-ce pas ? Je m’étais foutu dedans de mon plein gré. J’avais signé un document autorisant le Ministère du Commerce de la Ligue de se servir de moi comme il l’entendait. Quand ils m’ont retiré de la flotte pour des examens de routine et qu’ils ont entamé des examens n’ayant rien de routinier, je n’ai pas protesté. Quand ils ont demandé des volontaires pour une mission plutôt mystérieuse, j’ai accepté sans m’informer plus avant. Et maintenant…

— Comment vous sentez-vous, Rip ? demanda le vieux docteur Renn.

Il était décontracté, le menton sur les mains et les coudes sur la table. Le plus grand nom de la psychoscience ; et il me parle comme s’il était mon père. Devant tout le comité psycho, en plus !

— Bien, monsieur, dis-je. »

Extrait de : T. Sturgeon. « Méduse. »

La machine perdue par J. Wyndham

Fiche de La machine perdue

Titre : La machine perdue
Auteur : J. Wyndham
Date de parution : 1973
Traduction : M. Rosenthal
Editeur : Le Masque

Sommaire de La machine perdue :

  • La machine perdue
  • Le troc des mondes
  • Le survivant
  • Adaptation
  • Les murs de Jéricho
  • La perfection même
  • Le vide de l’espace

Première page de La machine perdue

« — Papa ! Papa ! Viens vite !
La voix de Joan venait du long corridor. Frappé par le ton urgent de sa fille, le Docteur Falkner s’interrompit au milieu de la phrase qu’il écrivait. Sa fille appela à nouveau :
— Papa ! Vite !
— J’arrive ! cria-t-il en quittant précipitamment son fauteuil.
— Par ici, ajouta-t-il, à l’adresse de ses deux visiteurs.
Joan se tenait devant la porte ouverte du laboratoire.
— Elle est partie ! dit-elle.
— Que veux-tu dire ? questionna-t-il brusquement en l’écartant pour entrer. Elle s’est enfuie ?
— Non.
Joan secoua la tête et ses boucles sombres dansèrent sur son front. »

Extrait de : J. Wyndham. « La Machine perdue. »

Fondation et empire par I. Asimov

Fiche de Fondation et empire

Titre : Fondation et empire (Tome 4 sur 7 – Fondation)
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1952
Traduction : J. Rosenthal, P. Gindre
Editeur : Gallimard

Première page de Fondation et empire

« Bel Riose voyageait sans escorte, ce qui est contraire aux prescriptions de l’étiquette pour le chef d’une flotte stationnée dans un système solaire encore peu amical, sur les marches de l’Empire Galactique.
Mais Bel Riose était jeune et énergique – assez énergique pour qu’une cour calculatrice, qui ne s’embarrassait pas de sentiments, l’envoyât aussi près que possible du bout de l’univers – et, en outre, il était curieux. Des légendes étranges et invraisemblables, colportées par des centaines de gens et dont des milliers d’autres avaient vaguement entendu parler, piquaient sa curiosité ; la possibilité d’une aventure militaire séduisait sa jeunesse et son énergie. Le tout composait un ensemble irrésistible.
Il descendit de la vieille voiture terrestre qu’il s’était procurée et s’arrêta devant la porte de la demeure décrépite qui était sa destination. Il attendit. L’œil photonique qui balayait le seuil fonctionnait mais, quand la porte s’ouvrit, ce fut à la main. »

Extrait de : I. Asimov. « Fondation – Fondation et empire. »

Fondation par I. Asimov

Fiche de Fondation

Titre : Fondation (Tome 3 sur 7 – Fondation)
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1951
Traduction : J. Rosenthal, P. Gindre
Editeur : Gallimard

Première page de Fondation

« Il s’appelait Gaal Dornick et c’était un bon provincial qui n’avait encore jamais vu Trantor. Du moins, pas en réalité. Il l’avait vue bien des fois à l’hypervidéo, ou bien dans une bande d’actualités en 3 D à l’occasion du couronnement impérial ou de l’ouverture d’un concile galactique. Il avait beau vivre sur la planète Synnax, qui gravitait autour d’une étoile aux confins de la Nébuleuse bleue, il n’était pas coupé de toute civilisation. D’ailleurs, à cette époque, il en allait de même pour les habitants de tous les points de la Galaxie.
On comptait alors près de vingt-cinq millions de planètes habitées dans la Galaxie, toutes soumises à l’autorité impériale dont le siège se trouvait sur Trantor… pour une cinquantaine d’années encore.
Pour Gaal, ce voyage marquait l’apogée de sa jeune vie d’étudiant. »

Extrait de : I. Asimov. « Fondation – Fondation. »