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Eclipse totale par J. Brunner

Fiche d’Eclipse totale

Titre : Eclipse totale
Auteur : J. Brunner
Date de parution : 1974
Traduction : M. Rosenthal
Editeur : Le Masque

Première page d’Eclipse totale

« Étincelant comme une goutte de mercure, il brillait sur l’ellipse crayeuse de la lune de la planète : un joyau dans des décombres. A cette distance de plusieurs milliers de kilomètres, il était minuscule. On ne pouvait discerner les détails qu’ils avaient tant étudiés sur la Terre, en examinant les photos.
Néanmoins, le voir réellement était très différent d’un examen photographique. On avait eu raison d’établir la route du Stellaris de façon à ce qu’en émergeant d’espace-qua, et avant son approche d’atterrissage sur Sigma Draconis III, la lumière de l’étoile locale illuminerait cet artefact inouï. Ceux qui arrivaient ici pour la première fois éprouveraient ainsi un reflet du choc ressenti par les explorateurs qui l’avaient découvert par hasard en 2020, au cours de ce qui, autrement, aurait certainement été la dernière tentative d’exploration humaine des étoiles – ou, tout au moins, la dernière de tout futur prévisible, étant donné les déceptions de Proxima, Epsilon Éridani et Tau Ceti.
Mais après avoir trouvé cela… !
Un frisson coula le long de l’échine de Ian Macauley. Une boucle de ses cheveux roux et indis- »

Extrait de : J. Brunner. « Éclipse totale. »

Opération chaos par P. Anderson

Fiche d’Opération chaos

Titre : Opération chaos
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 1976
Traduction : M. Rosenthal
Editeur : Le Masque

Première page d’Opération chaos

« Salut là-bas, au loin !
Si vous existez… salut !
Nous ne le saurons peut-être jamais. Ceci est une tentative folle, celle de vouloir prouver une hypothèse encore plus démente. Mais c’est aussi un devoir. Allongé, prisonnier du rêve, je ne suis qu’à demi-conscient de mon propre monde. Ils se servent de moi pour appeler à travers les courants temporels parce que ce qui m’est arrivé, il y a tant d’années, a laissé ses traces sous ma banalité ; ils croient qu’un message pensé par moi a de meilleures chances de trouver une résonance en vous que s’il venait de n’importe qui d’autre.
Mais les chances ne sont pas bonnes. Ma normalité submerge le peu de Mana qui flotte encore peut-être en moi, légère comme une fumée. Et, en  »

Extrait de : P. Anderson. « Opération Chaos. »

La faune de l’espace par A. E. van Vogt

La fiche de La faune de l’espace

Titre : La faune de l’espace
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1939
Traduction : J. Rosenthal
Editeur : J’ai lu

Première page de La faune de l’espace

« Zorl rôdait inlassablement. La nuit noire, sans lune et presque sans étoiles, cédait comme à regret sa place à une aube rougeâtre et désolée qui se levait à la gauche de Zorl. Pour le moment, la lumière naissante était pâle et n’annonçait aucune chaleur. Elle dévoilait, en s’étalant, un paysage de cauchemar.
Zorl se détacha, peu à peu, sur le fond des rochers noirs et déchiquetés qui hérissaient la plaine nue. Un soleil d’un rouge pâle montait à l’horizon. Des doigts de lumière s’insinuèrent dans les coins les plus sombres du paysage. Zorl ne voyait toujours aucune trace de la tribu d’êtres pourvus d’id qu’il suivait à la piste depuis près de cent jours. »

Extrait de : A. E. Van Vogt. « La faune de l’espace. »

A la poursuite des Slans par A. E. van Vogt

Fiche d’A la poursuite des Slans

Titre : A la poursuite des Slans
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1946
Traduction : J. Rosenthal
Editeur : J’ai lu

Première page d’A la poursuite des Slans

« Il sentit la main glacée de sa mère étreindre son poignet.
Ils marchaient d’un pas vif dans la rue et les ondes de peur passaient en vagues rapides du cerveau de sa mère jusque dans le sien. Mille autres idées venaient battre son esprit, pensées des passants qu’ils croisaient ou des occupants des maisons devant lesquelles ils passaient. Mais seules les pensées de sa mère lui parvenaient claires et cohérentes… et hantées par la peur.
« Ils nous suivent, Jommy, » transmit le cerveau maternel. « Ils ne sont pas sûrs, mais ils ont des soupçons. Nous sommes revenus une fois de trop dans la capitale. J’espérais pourtant bien aujourd’hui te montrer le vieux passage slan qui mène aux catacombes, où ton père a enfoui son secret. Enfin, Jommy, si le pire se produit, tu sais ce qu’il faut dire. Nous avons fait suffisamment de répétitions. Et, Jommy, n’aie pas peur, ne t’énerve pas. Tu n’as peut-être que neuf ans, mais tu es aussi intelligent qu’un humain de quinze ans.  »

Extrait de : A. E. van Vogt. « À la poursuite des Slans. »