Étiquette : Scheer

 

Tempête sur Goxxi par Maurice Limat et K. H. Scheer

Fiche de Tempête sur Goxxi

Titre : Tempête sur Goxxi (Tome 13 sur 39 – Bruno Coqdor)
Auteur : Maurice Limat et K. H. Scheer
Date de parution : 1969
Editeur : Fleuve noir

Première page de Tempête sur Goxxi

« Le point lumineux courait le long des rochers abrupts.

Il faisait sombre, presque noir. Ce n’était pas la nuit, cependant, mais l’effet de ce ciel perpétuellement nuageux, sur cette planète chargée d’électricité.

Et les lourds nuages noirs de Goxxi roulaient en permanence, fouettés par des vents violents et glacés. Et, fréquemment, des éclairs jaillissaient, lançant des clartés brèves, livides ou sanglantes, qui burinaient singulièrement ce paysage où les monts tourmentés semblaient se fondre avec cette nue perpétuellement livide.

L’homme courait, s’essoufflait. Il transpirait, en dépit de la température assez basse.

Ses mains moites étreignaient la torche atomique, dont les lueurs pourpres le guidaient. Par instants, il tirait le plan de sa poche, vérifiait son orientation. »

Extrait de : M. Limat et K. H. Scheer. « Tempête sur Goxxi – Bruno Coqdor. »

La grand dérive par Peter Randa et K. H. Scheer

Fiche de La grand dérive

Titre : La grand dérive
Auteur : Peter Randa et K. H. Scheer
Date de parution : 1967
Editeur : Fleuve noir

Première page de La grand dérive

« Le cœur chahuté, les jambes molles, je me raccroche à la table de pilotage… Je sais ce qui m’arrive… Je viens de piquer une crise… Le tout est de savoir pendant combien de temps elle a duré.
Dans le temps négatif, c’est la première fois à ma connaissance qu’un pilote est victime du mal de l’espace… Moche… A moins que ce ne soit autre chose ? En tout cas, je suis comme privé d’énergie, veule…
Un coup d’œil me suffit pour comprendre que nous avons dépassé toutes les normes connues… La différence d’angle atteint presque quarante-cinq degrés… Une dérive effrayante. La plus grande dérive qu’un vaisseau ait jamais enregistrée…
Du moins à la connaissance des Offices de contrôle de la navigation interstellaire… Affolé, je note les coordonnées… Ça ne va pas sans mal dans le flou du temps négatif… Tout de même j’y arrive, puis j’abaisse lentement la manette du « négateur ». C’est ainsi que nous appelons l’appareil qui permet de passer d’un temps dans l’autre. »

Extrait de : P. Randa et K. H. Scheer. « La grande dérive. »