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Au pays du mal par C. D. Simak

Fiche d’Au pays du mal

Titre : Au pays du mal
Auteur : C. D. Simak
Date de parution : 1982
Traduction : M. Demuth
Editeur : J’ai lu

Première page d’Au pays du mal

« Harcourt revenait de la chasse du matin quand il vit le dragon. Il suivait le cours du fleuve, ses ailes battant comme deux grands chiffons, le cou tendu comme si sa tête seule portait ce grand corps à travers les airs. Sa longue queue fouettait le ciel.
Harcourt le désigna au Noueux qui chevauchait à son côté, tenant par la bride leur troisième monture sur laquelle ils avaient chargé le sanglier et le cerf abattus au début de la journée.
— Le premier dragon de l’année, dit Harcourt.
— On en voit rarement de nos jours, remarqua le Noueux. Il n’en reste plus guère.
« Il a raison », songea Harcourt. Sur cette rive du fleuve, les dragons n’étaient plus très nombreux. Au fil des ans, la plupart étaient remontés vers le nord. On pensait généralement qu’ils travaillaient pour le Mal en tant qu’éclaireurs chargés d’espionner les mouvements des nuages de barbares affamés qui volaient sans cesse à la lisière du Pays Vide. »

Extrait de : C. D. Simak. « Au pays du Mal. »

Au carrefour des étoiles par C. D. Simak

Fiche d’Au carrefour des étoiles

Titre : Au carrefour des étoiles
Auteur : C. D. Simak
Date de parution : 1963
Traduction : M. Deutsch
Editeur : J’ai lu

Première page d’Au carrefour des étoiles

« Le vacarme avait maintenant pris fin.
Des volutes de fumée grise, semblables à de minces écharpes de brume, s’élevant de la terre torturée, planaient au-dessus des palissades déchiquetées, des pêchers que l’artillerie avait réduits à l’état de cure-dents. Le silence, sinon la paix, était retombé sur ces quelques kilomètres carrés de terre où les hommes s’étaient battus.
Là, pendant un temps interminable, d’un horizon à l’autre, le tonnerre avait régné en maître. Des geysers de poussière avaient jailli vers le ciel. Aux hennissements des chevaux se mêlaient les cris gutturaux des hommes, le sifflement des projectiles ponctué de sourdes conflagrations quand ils arrivaient au terme de leur trajectoire. L’éclat meurtrier des rafales se mariait au scintillement de l’acier tandis que, dans le vent, claquaient les bannières multicolores. »

Extrait de : C. D. Simak. « Au carrefour des étoiles. »

A pied, à cheval et en fusée par C. D. Simak

Fiche d’A pied, à cheval et en fusée

Titre : A pied, à cheval et en fusée
Auteur : C. D. Simak
Date de parution : 1971
Traduction : C. Monvoisin
Editeur : Denoël

Première page d’A pied, à cheval et en fusée

« L’endroit était blanc, et il y avait quelque chose de distant, de puritain et d’indifférent dans cette blancheur, comme si la cité était plongée dans de si profondes méditations que l’écume rampante de la vie ne lui parvenait pas.
Et pourtant, remarquai-je, les arbres la dominaient. Ces arbres qui, je le savais, alors que l’astronef guidé par le faisceau que nous avions capté dans l’espace commençait à descendre vers l’aire d’atterrissage, m’avaient fait penser que nous allions nous poser près d’un village. Peut-être même, m’étais-je dit, pas tellement différent de ce vieux village tout blanc que j’avais vu sur Terre, en Nouvelle-Angleterre, niché dans la vallée, égayé par le chant du ruisseau et la flamme des érables en automne dévorant les collines. Lors de mon observation je m’étais senti soulagé, en même temps qu’un peu surpris d’ailleurs, de trouver un tel endroit, un endroit calme et paisible »

Extrait de : C. D. Simak. « A pied, à cheval et en fusée. »

A chacun ses dieux par C. D. Simak

Fiche d’A chacun ses dieux

Titre : A chacun ses dieux
Auteur : C. D. Simak
Date de parution : 1972
Traduction : J.-D. Vernon
Editeur : Denoël

Première page d’A chacun ses dieux

« 1er août 2185 : nous recommençons donc. En fait, il y a cinquante ans que nous avons recommencé, mais nous ne le savions pas. Pendant un certain temps, nous avons espéré qu’il y avait davantage d’êtres humains et que nous pourrions reprendre au point où nous en étions restés. Nous pensions pouvoir nous accrocher à ce que nous avions, d’une manière ou d’une autre, et pouvoir réfléchir plus clairement et prévoir plus intelligemment une fois l’effet de choc passé. Vers la fin de la première année, nous aurions dû savoir que c’était impossible, et nous aurions dû être prêts à le reconnaître au bout de cinq ans – mais nous ne l’étions pas. Nous avons d’abord refusé d’admettre le fait, et quand il a bien fallu le faire, nous nous sommes obstinés dans une sorte de foi insensée. L’ancien mode  »

Extrait de : C. D. Simak. « A chacun ses dieux. »

Escarmouche par C. D. Simak

Fiche d’Escarmouche

Titre : Escarmouche
Auteur : C. D. Simak
Date de parution : 1979
Traduction : F.-M. Watkins
Editeur : J’ai lu

Sommaire d’Escarmouche

  • Escarmouche
  • La chose dans la pierre
  • La terre d’automne
  • Les coccinelles d’or
  • Secours galactique
  • Le gros coup
  • Le fantôme d’une ford modèle T

Première page d’Escarmouche

« C’était une bonne montre. Il y avait plus de trente ans qu’elle était une bonne montre. D’abord, elle avait appartenu à son père et sa mère l’avait gardée pour lui à la mort du père et la lui avait donnée pour son dix-huitième anniversaire. Depuis lors et pendant de nombreuses années, elle l’avait fidèlement servi.

Mais à présent, en la comparant avec la pendule au mur de la salle de rédaction, son regard allant de son poignet au grand cadran au-dessus de la porte du vestiaire, Joe Crane devait admettre que sa montre ne marchait plus. Elle avançait d’une heure. Elle disait qu’il était 7 heures alors que la pendule murale affirmait qu’il n’en était que 6.

D’ailleurs, tout bien réfléchi, il avait fait anormalement sombre quand il était venu en voiture à son travail, les rues avaient paru singulièrement vides.

Il s’arrêta sur le seuil de la rédaction déserte, écoutant le murmure de la rangée de téléscripteurs. »

Extrait de : C. D. Simak. « Escarmouche. »

Clifford D. Simak

Présentation de Clifford D. Simak :

Clifford D. Simak était un écrivain américain de science-fiction né en 1904 et décédé en 1988. Il a écrit de nombreux romans et nouvelles de science-fiction, ainsi que des ouvrages de fantasy.

Simak a grandi dans une ferme du Wisconsin et a commencé sa carrière comme journaliste, travaillant notamment pour le Minneapolis Star Tribune. Il a commencé à écrire de la fiction dans les années 1930 et a vendu sa première nouvelle en 1931.

Simak a connu un grand succès avec ses romans de science-fiction, qui ont remporté de nombreux prix. Son roman « La cité » a remporté le prix Hugo en 1953, et il a également remporté le prix Nebula en 1964 pour son roman « Au carrefour des étoiles ». Ses autres romans notables comprennent « La grande cour du devant », « Les fleurs pourpres » et « Le principe du loup-garou ».

Simak était connu pour son style d’écriture doux et contemplatif, ainsi que pour son utilisation d’un cadre rural et de thèmes humanistes. Ses histoires mettaient souvent en scène des personnages ordinaires confrontés à des situations extraordinaires, et il explorait fréquemment des thèmes tels que la nature de l’humanité, la vie et la mort, et la place de l’homme dans l’univers.

Clifford D. Simak a été honoré par l’industrie de la science-fiction en recevant de nombreux prix, dont le Grand Master Award de la Science Fiction and Fantasy Writers of America en 1977.

Livres de Clifford D. Simak :

A chacun ses dieux (1972)
A pied, à cheval et en fusée (1971)
Au carrefour des étoiles (1963)
Au carrefour des étoiles (nouvelle traduction) (1963)
Au pays du mal (1982)
Chaîne autour du soleil (1952)
Dans le torrent des siècles (1951)
De temps à autres (1951)
Demain les chiens (1952)
Des souris et des robots (1981)
Escarmouche (1979)
Eterna (1967)
Frères lointains (2011)
L’empire des esprits (1970)
L’épidémie (1976)
La génération finale (1984)
La planète de Shakespeare (1976)
La réserve des lutins (1968)
Le chemin de l’éternité (1986)
Le dernier cimetière (1972)
Le livre d’or (1985)
Le pêcheur (1961)
Le pélerinage enchanté (1975)
Le principe du loup garou (1967)
Les enfants de nos enfants (1974)
Les épaves de Tycho (1961)
Les fleurs pourpres (1965)
Les ingénieurs du cosmos (1939)
Les visiteurs (1980)
Mastodonia (1978)
Projet Vatican XVII (1981)
Une certaine odeur (1962)
Une chasse dangereuse (1958)
Visions d’antan (1997)
Voisins d’ailleurs (2009)

Pour en savoir plus sur Clifford D. Simak :

La page Wikipédia sur C. D. Simak
La page Noosfere sur C. D. Simak
La page isfdb de C. D. Simak