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Souvenir par A. de Villiers de L’Isle-Adam

Fiche de Souvenir

Titre : Souvenir
Auteur : Auguste de Villiers de L’Isle-Adam
Date de parution :
Editeur :

Première page de Souvenir

« En automne 1868, je me trouvais à Lucerne : je passais presque toutes les journées et les soirées chez Richard Wagner.
Le grand novateur vivait très retiré, ne recevant guère qu’un couple d’aimables écrivains français (mes compagnons de voyage) et moi. Depuis une quinzaine, environ, son admirable accueil nous avait retenus. La simplicité, l’enjouement, les prévenances de notre hôte nous rendirent inoubliables ces jours heureux : une grandeur natale ressortait pour nous du laisser-aller qu’il nous témoignait.
On sait en quel paysage de montagnes, de lacs, de vallées et de forêts s’élevait, à Triebchen, la maison de Wagner. »

Extrait de : A. de Villiers de L’Isle-Adam. « Souvenir. »

Souvenir par P. K. Dick

Fiche de Souvenir

Titre : Souvenir (Tome 5 sur 8 – Les inédits)
Auteur : P. K. Dick
Date de parution : 1989
Traduction : H. Collon, E. Jouanne
Editeur : Gallimard

Sommaire de Souvenir

  • Le nazisme et le Haut Château
  • La schizophrénie et le Livre des changements
  • Rajustement
  • Interférence
  • Souvenir
  • Progéniture
  • Sur la terre sans joie
  • Etrange Eden
  • Le monde de Jon

Première page de Le nazisme et le Haut Château

« Bien des lunes sont passées depuis la critique par l’homme blanc (c. -à-d. Poul Anderson) de mon livre Le Maître du Haut Château[1] et depuis que les fans (ex. : trop nombreux pour être cités, à une exception près, toutefois, un certain John Boardman) ont émis des commentaires non sur le livre ou sur la critique en soi, mais sur le nazisme – ce qui est bien et adéquat, car c’est le véritable sujet, beaucoup plus que n’importe quel livre ou n’importe quelle critique, et cela ne fait que prouver que j’ai raison : nous avons toujours très peur, et sommes toujours à juste titre très perturbés, et, comme Harry Warner l’a si justement dit, « … nous pourrions nous identifier à la culpabilité de guerre des Allemands parce qu’ils sont tellement similaires à nous… ».
Toutefois, quoique ces commentaires, etc., soient parus en mars, je viens juste de les découvrir, et j’aimerais également faire des commentaires.
John Boardman appelle le Dr Friedrich Fœrster « le plus grand critique moderne de l’Allemagne ». Il n’y a pas un « grand critique moderne », etc., de quoi que ce soit ; c’est juste une façon de dire que l’on accorde foi à sa source, et il est juste que l’on fasse confiance à sa source – toutefois, je contesterai son caractère unique, ou quelque proclamation que ce soit de sa perfection comme une source unique et absolue, comme une idée type de la théorie de Platon. »

Extrait de : P. K. Dick, Philip K,. « Souvenir. »