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Les avaleurs de vide par N. Spinrad

Fiche de Les avaleurs de vide

Titre : Les avaleurs de vide
Auteur : N. Spinrad
Date de parution : 1979
Traduction : J. Martinache
Editeur : Presses de la cité

Première page de Les avaleurs de vide

« Depuis des siècles qu’ils errent dans l’espace en quête d’une planète habitable, les vagabonds du Trek se sont presque accoutumés à vivre suspendus dans l’immensité interstellaire.
Presque. Car l’espoir ne les a pas quittés de découvrir un jour dans cet univers vide et sans vie le nouvel Éden qui remplacera le monde que leurs ancêtres ont assassiné : la Terre.
À bord des vaisseaux-torche, la Grande Migration sillonne l’abîme infini, précédée par des éclaireurs, les AVALEURS DE VIDE, qui, eux connaissent l’insupportable vérité… »

Extrait de : N. Spinrad. « Les avaleurs de vide. »

Les années fléaux par N. Spinrad

Fiche de Les années fléaux

Titre : Les années fléaux
Auteur : N. Spinrad
Date de parution : 1990
Traduction : L. Carissimo
Editeur : Denoël

Sommaire de Les années fléaux

  • Chair à pavé
  • Chronique de l’âge du fléau
  • La vie continue

Première page de Chair à pavé

« La mal suerte et la bonne, ainsi va la Vida, non ? et des fois un zonard ne sait pas laquelle va mener à l’autre.
Pas de veine pour Gonzo d’avoir paumé sa karte de kroûte parce qu’un flic cipal l’avait chopé à essayer de soulever un rat rôti sur le gril d’un marchand. Vous vous rendez un peu compte, un margoulin qui a le dinero d’aligner un des plus beaux gaspards de New York ?
Un zonard un peu plus roublard que Gonzo n’aurait peut-être pas eu tant de mal à se le figurer. Manhattan grouillait de rats, nature, mais ces ratones avaient plus d’astuce que, disons, les types comme Gonzo, et la moitié d’entre eux avaient la rage ; il n’était donc pas à la portée de tout le monde de les attraper. Mais un type qui avait assez de  »

Extrait de : N. Spinrad. « Les années fléaux. »

Le temps du rêve par N. Spinrad

Fiche de Le temps du rêve

Titre : Le temps du rêve
Auteur : N. Spinrad
Date de parution : 2012
Traduction : S. Denis, R. C. Wagner
Editeur : Fayard

Première page de Le temps du rêve

« Votre Dreammaster 301

Depuis l’aube des temps, nous vivons dans nos rêves une vie bien plus excitante que notre vie de tous les jours, mais elle demeure imprévisible et limitée à notre imagination inconsciente.
Cette époque est révolue ! Aujourd’hui, grâce au DREAMMASTER 301, vous pouvez non seulement programmer vos rêves, mais profiter de rêves dépassant votre propre imagination, créés pour vous par les maîtres de ce nouvel art majeur.
Facile d’emploi, même les enfants (à partir de dix ans) peuvent sans difficulté en manipuler les commandes simples. Contrôle parental recommandé. »

Extrait de : N. Spinrad. « Le Temps du rêve. »

Le printemps russe 2 par N. Spinrad

Fiche de Le printemps russe 2

Titre : Le printemps russe 2
Auteur : N. Spinrad
Date de parution : 1991
Traduction : L. Carissimo
Editeur : Denoël

Première page de Le printemps russe 2

« UN HÉROS DU PARKING SOCIALISTE
 
Lorsque la police municipale a fait enlever sa Mercedes flambant neuve pour stationnement en triple file dans la rue Iverskaya, Ivan Leonidovitch Joukovski a décidé de ne pas se laisser faire. Il a donc dérobé un laser à souder sur son lieu de travail, s’est introduit à trois heures du matin dans le garage de la police, a fait fondre la transmission de dix-sept remorqueuses municipales, s’est rendu aux autorités après s’être longuement vanté de ses exploits d’une voix avinée à la rédaction de ce journal et a fait valoir ses droits à être jugé par un jury populaire selon la loi soviétique.
« On va voir si ces tordus peuvent trouver un jury de patriotes prêts à me condamner ! a-t-il déclaré. Je ne suis coupable de rien d’autre que ce que tout bon automobiliste russe digne de ce nom souhaiterait avoir le courage de faire lui-même ! »

Extrait de : N. Spinrad. « Le printemps russe – Tome2. »

Le printemps russe 1 par N. Spinrad

Fiche de Le printemps russe 1

Titre : Le printemps russe 1
Auteur : N. Spinrad
Date de parution : 1991
Traduction : L. Carissimo
Editeur : Denoël

Première page de Le printemps russe 1

« M. Goddard, secrétaire d’État : « Tôt ou tard, Bill, nous devrons bien finir par nous rendre à l’évidence : l’Amérique latine est incapable de se défendre seule. »
Bill Blair : « Se défendre contre quoi, monsieur le ministre ? »
M. Goddard : « Se défendre dans la vie. Mettre sur pied une économie moderne avec une monnaie stable, nourrir sa population et sauvegarder les apparences d’un gouvernement démocratique. On ne peut pas dire que ce soit le cas pour le moment et les leçons de l’histoire n’incitent pas à l’optimisme. En restant passifs, nous abdiquons toute responsabilité. »
Bill Blair : « Vous voulez dire que nous devrions intervenir ouvertement dans les affaires des pays latino-américains dont la politique intérieure n’est pas à notre goût ? »
M. Goddard : « Je veux dire que nous devons faire ce qu’il faut pour mettre en place des gouver- »

Extrait de : N. Spinrad. « Le printemps russe – Tome1. »

Le livre d’or par N. Spinrad

Fiche de Le livre d’or

Titre : Le livre d’or de la science fiction
Auteur : N. Spinrad
Date de parution : 1978
Traduction : P. Duvic, M. Deutsch, J. Guiod, J. Chambon, F.-M. Watkins
Editeur : Pocket

Sommaire de Le livre d’or

  • Le dernier des Romani
  • Subjectivité
  • Les anges du Cancer
  • Le dernier hurrah de la horde d’or
  • Le grand flash
  • L’herbe du temps
  • Continent perdu
  • Nulle part où aller
  • La beauté de la chose
  • Souvenir de famille
  • Tous les sons de l’arc-en-ciel
  • Black out

Première page de Le dernier des Romani

« La route fut longue et la chaleur accablante, dit l’homme à la moustache gominée. Un Collins, garçon, s’il vous plaît.
Le serveur adipeux tendit la main vers la console, pressa le bouton « Collins », et demanda :
— Gin, rhum, vodka ou grawa ?
— Gin, bien sûr, dit l’homme à la moustache gominée. Faire un Collins au grawa, non mais ! (Il alluma un grand cigare vert olive.)
Le garçon pressa le bouton « gin » et tapota le servobar. Le récipient de plastique transparent plein de liquide brumeux surgit par l’orifice de service du comptoir.
L’homme à la moustache noire et gominée regarda le verre, puis la console, puis le garçon.
— Ne me tenez pas pour impoli, l’ami, dit-il, mais je me suis toujours demandé pourquoi il y a encore des serveurs, quand n’importe qui pourrait appuyer sur ces stupides boutons. »

Extrait de : N. Spinrad. « Le livre d’or de la science-fiction. »

Le chaos final par N. Spinrad

Fiche de Le chaos final

Titre : Le chaos final
Auteur : N. Spinrad
Date de parution : 1967
Traduction : M. Pétris
Editeur : Presses Pocket

Première page de Le chaos final

« Bart Fraden était assis sur le bord de son bureau, dans une attitude à la fois tendue et nonchalante, tel un grand félin au repos. Après tout, merde, se dit-il en mordant voracement dans la chair succulente de la cuisse de faisan, une planque pareille ne pouvait pas durer éternellement.
Il rejeta avec désinvolture la cuisse entamée dans le précieux plateau d’argent posé sur le bureau en noyer ciré, prit la bouteille de vin du Rhin bien frais à demi pleine et en but une rasade pour faire passer la bouchée de gibier. Le jaja était bon, foutrement bon même – et il avait intérêt à l’être, vu que chaque bouteille de cette gnôle coûtait trente confédollars à l’État de la Ceinture Libre. Le faisan, par contre, était un peu secot. Trop cuit. Mais, admit volontiers Fraden, Ah Ming a encore bien du mérite à se concentrer sur ses fourneaux pendant que ce cher vieil État de la Ceinture Libre se déglingue autour de nous. »

Extrait de : N. Spinrad. « Le chaos final. »

La grande guerre des bleus et des roses par N. Spinrad

Fiche de La grande guerre des bleus et des roses

Titre : La grande guerre des bleus et des roses
Auteur : N. Spinrad
Date de parution : 1980
Traduction : C. Canet
Editeur : Pocket

Première page de La grande guerre des bleus et des roses

« ASSIS torse nu. dans le cockpit ouvert du Père Neptune, Royce Lindblad jouait avec le vent d’ouest sur la frange du grain orageux qui approchait rapide ment, utilisant, pour gouverner le voilier, la barre, l’écoute, et le fond de son pantalon en velours vert. Les éclairs déchiraient en crépitant les nuages noirs qui s’amoncelaient derrière lui, mais pas une goutte de pluie ne tombait sur les courtes lames azurées de la Mer des Îles. Très haut à l’aplomb du mât, des olifants d’un jaune éclatant se laissaient eux aussi emporter par le vent sur leurs grandes ailes immobiles, défiant débonnairement les éléments de leur voix cuivrée. Tant que ces oiseaux restaient dans le ciel, le grain ne risquait pas de se transformer en tornade : il n’était donc pas nécessaire de rentrer le mât et la voile pour continuer au moteur. »

Extrait de : N. Spinrad. « La grande guerre des bleus et des roses. »

La dernière croisière du Dragon-Zéphyr par N. Spinrad

Fiche de La dernière croisière du Dragon-Zéphyr

Titre : La dernière croisière du Dragon-Zéphyr
Auteur : N. Spinrad
Date de parution : 1982
Traduction : J. Guiod
Editeur : Presses de la cité

Première page de La dernière croisière du Dragon-Zéphyr

« JE suis Genro Kane Gupta, Vacuo-Capitaine du Dragon-Zéphyr, et peut-être est-ce là mon ultime récit. Par la force des choses, c’est également l’histoire du Vacuo-Pilote Dominique Alia Wu, mais elle a rejoint le Grand Unique, et je ne possède ni l’adresse me permettant de présenter son point de vue dans le style romanesque de la fin du XXe siècle, ni l’intuition susceptible de me dicter le sens que doit prendre son histoire.
Ce récit n’est donc censé refléter que ma propre conscience. Certes, j’ai une connaissance si claire de mes imperfections en tant qu’instrument subjectif que, loup de mer aux temps anciens plutôt que Vacuo-Capitaine au Second Âge des Étoiles, j’eusse été cruellement tenté d’adopter le style littéraire connu sous le nom de « Livre de bord », grâce auquel des capitaines moins versés que moi-même dans l’art du conteur ont pu jeter sur le papier des descriptions laconiques d’événements quotidiens et tout relater, de la position du navire aux incidents les plus tragiques, dans la même prose, égale, stylisée et objective. »

Extrait de : N. Spinrad. « La dernière croisière du Dragon-Zéphyr. »

La der des ders par N. Spinrad

Fiche de La der des ders

Titre : La der des ders
Auteur : N. Spinrad
Date de parution : 1985
Traduction : J. Guiod
Editeur : Presses de la cité

Première page de La der des ders

« Six semaines avant le jour des élections, Elmer Powell, le célèbre organisateur de sondages, reçut un appel téléphonique d’un fonctionnaire anonyme de l’ambassade du Koram, qui lui fit une proposition à laquelle il ne comprit pas grand-chose, mais qu’il pouvait encore moins refuser.
Hassan al Korami désirait une consultation privée, pour laquelle il offrirait à Powell l’équivalent d’un million de dollars dans la devise de son choix.
Il n’y avait qu’une condition : Hassan voulait lui parler sur-le-champ, ce qui signifiait que Powell devait s’envoler dans moins de vingt-quatre heures pour Koramibad. C’était à prendre ou à laisser.
Powell accepta, bien entendu. Trois heures plus tard, une limousine de l’ambassade du Koram l’attendait devant son bureau de Washington : malgré la circulation, il ne lui fallut qu’une heure et demie pour gagner l’aéroport international de Dulles. »

Extrait de : N. Spinrad. « La der des der. »