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Jonathan Strahan

Présentation de Jonathan Strahan :

Naissance et Jeunesse

Jonathan Strahan est né en 1964 à Dublin, en Irlande. Dès son plus jeune âge, il se passionne pour la lecture, notamment pour la science-fiction et la fantasy. Il est particulièrement fasciné par les œuvres d’auteurs tels que Ursula K. Le Guin, Michael Moorcock et Robert Silverberg.

Carrière en tant qu’éditeur

En 1989, Strahan rejoint la maison d’édition britannique Tor Books en tant qu’éditeur de science-fiction et de fantasy. Il acquiert rapidement une réputation pour son œil avisé et sa capacité à identifier de nouveaux talents. Sous sa direction, Tor Books publie de nombreux romans et anthologies acclamés par la critique, dont la série The Year’s Best Science Fiction et The Year’s Best Fantasy.

Création de la maison d’édition Solaris

En 2004, Strahan quitte Tor Books pour fonder sa propre maison d’édition, Solaris Books. Solaris se spécialise dans la publication de science-fiction et de fantasy de haute qualité, en mettant l’accent sur des œuvres originales et innovantes. La maison d’édition a publié de nombreux auteurs récompensés, dont China Miéville, Jeff VanderMeer et Nnedi Okorafor.

Rôle dans le paysage de la science-fiction

Strahan est considéré comme l’une des figures les plus importantes de la science-fiction contemporaine. Son travail d’éditeur a contribué à façonner le paysage du genre, en introduisant de nouveaux auteurs et en promouvant des œuvres audacieuses et expérimentales. Il est également un fervent défenseur de la diversité dans la science-fiction, et il a joué un rôle important dans la promotion d’auteurs issus de milieux minoritaires.

Prix et distinctions

Strahan a reçu de nombreux prix pour son travail, dont le prix Hugo du meilleur éditeur (six fois), le prix Locus du meilleur éditeur (cinq fois) et le prix World Fantasy du meilleur éditeur. Il a également été nommé membre de l’Ordre de l’Empire britannique (MBE) pour ses services à la littérature.

Voici quelques faits supplémentaires sur Jonathan Strahan :

Il est l’auteur de plusieurs romans et nouvelles de science-fiction et de fantasy.
Il est un conférencier régulier lors de conventions de science-fiction et de fantasy.
Il est un blogueur actif et contribue régulièrement à des articles et à des critiques sur la science-fiction.

Livres de Jonathan Strahan :

Le Nouveau Space Opéra (2007)

Pour en savoir plus sur Jonathan Strahan :

La page Wikipédia de J. Strahan
La page Noosfere de J. Strahan
La page isfdb de J. Strahan

NSO – Le Nouveau Space Opéra par G. R. Dozois et J. Strahan

Fiche de NSO – Le Nouveau Space Opéra

Titre : NSO – Le Nouveau Space Opéra
Auteur : G. R. Dozois et J. Strahan
Date de parution : 2007
Traduction : C. Mamier, C. Perdereau, O. Debernard, S. Bonnet, M. Cabon, P. Jacquot, N. Savic, L. Davoust, L. Queyssi, S. Doke, F. Lemainque, P. Huot-Ponticelli, J.-D. Brèque
Editeur : Bragelonne

Sommaire de NSO – Le Nouveau Space Opéra

  • Les réfugiés par G. Jones
  • L’anneau de Verthandi par I. McDonald
  • Eclosion par R. Reed
  • Gagner la paix par P. J. McAuley
  • Gloire par G. Egan
  • Maelström par K. Baker
  • Béni par un ange par P. F. Hamilton
  • Qui a peur de Wolf 359 ? par K. MacLeod
  • La vallée des jardins par T. Daniel
  • Scinder le continuum par J. P. Kelly
  • Les fleurs de Minla par A. Reynolds
  • La reine des neiges par M. Rosenblum
  • Souvenance par S. Baxter
  • L’empereur et la Maula par R. Silverberg
  • Un revers de fortune par G. Benford
  • Avec des fleurs par W. J. Williams
  • L’art de la guerre par N. Kress
  • La muse de feu par D. Simmons

Première page de Les réfugiés

« Je débarquai sur Speranza Ouest sans avoir dormi, alors que la station était encore plongée dans la nuit. Troublée par la confabulation du voyage, je mis une éternité à retrouver mon café préféré, incapable de déterminer si j’avais du grand hall une vision réaliste, faite de carbone et de céramique, ou juste une vue métaphorique – un obscur signal d’alarme interne, dont l’image évoquait un grand danger sous forme d’un crocodile idiot découvrant ses rangées de dents.

— Débra !

— Pas si fort, marmonnai-je à mon partenaire. (Le crocodile vola en éclats, dissipant les doubles sens cachés dans le hall du Parlement.) Tu sais bien qu’il ne faut jamais réveiller les somnambules.

Son sourire s’élargit ; il connaissait l’heure de mon arrivée et l’état dans lequel je me trouverais. J’avais déjà eu le plaisir de travailler avec Pelé Léonidas Iza Quinatoa, mais c’était notre première rencontre en chair et en os.

— C’était si bon que tu ne veux plus en sortir ?

— Bien sûr que non. Il n’y a que les innocents qui dorment sur leurs deux oreilles. »

Extrait de : G. R. Dozois et J. Strahan. « NSO – Le Nouveau Space Opéra. »