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Conan le cimmérien – l’intégrale par R. E. Howard
Fiche de Conan le cimmérien – l’intégrale
Titre : Conan le cimmérien (Tome 1 sur 3 – l’intégrale)
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 2002
Traduction : P. Louinet, F. Truchaud
Editeur : Bragelonne
Sommaire de Conan le cimmérien – l’intégrale :
- Cimmérie
- Le phénix sur l’épée
- La fille du géant du gel
- Le dieu dans le sarcophage
- La tour de l’éléphant
- La citadelle écarlate
- La reine de la côte noire
- Le phénix sur l’épée (version rejetée)
- Notes
Première page de Le phénix sur l’épée
« Sache, ô Prince, qu’entre l’époque qui vit l’engloutissement de l’Atlantide et des villes étincelantes et celle de l’avènement des Fils d’Aryas, il y eut un Âge insoupçonné, au cours duquel des royaumes resplendissants s’étalaient à la surface du globe tels des manteaux bleus sous les étoiles : la Némédie, la Brythunie, l’Hyperborée, Zamora, avec ses femmes aux cheveux noirs et ses tours mystérieuses aux horreurs arachnéennes, Zingara et sa chevalerie, Koth, qui jouxtait les prairies de Shem, la Stygie et ses tombes protégées par les ombres, l’Hyrkanie, dont les cavaliers étaient vêtus d’acier, de soie et d’or. Mais le plus illustre des royaumes de ce monde était l’Aquilonie, dont la suprématie était incontestée dans l’Occident rêveur. C’est en cette contrée que vint Conan, le Cimmérien – cheveux noirs, regard sombre, épée au poing, un voleur, un pillard, un tueur, aux accès de mélancolie tout aussi démesurés que ses joies – pour fouler de ses sandales les trônes constellés de joyaux de la Terre.
— Les Chroniques Némédiennes »
Extrait de : R. E. Howard. « L’intégrale – Conan Le Cimmérien. »
Conan le libérateur par L. Sprague de Camp et L. Carter
Fiche de Conan le libérateur
Titre : Conan le libérateur (Tome 16 sur 16 – Conan)
Auteur : R. E. Howard, L. Sprague de Camp et L. Carter
Date de parution : 1979
Traduction : F. Truchaud
Editeur : Jean-Claude Lattès
Première page de Conan le libérateur
« LORSQUE LA FOLIE EST COURONNÉE
La nuit recouvrait de ses ailes noires et fuligineuses les flèches de Tarantia, la cité royale. Dans les rues envahies par le brouillard, des torches brûlaient à intervalles réguliers, tels les yeux funestes de bêtes de proie tapies au sein de contrées sauvages et primitives. Peu de gens se trouvaient au-dehors, par des nuits semblables à celle-ci ; pourtant l’odeur parfumée du printemps naissant imprégnait les ténèbres voilées. Les rares passants, qu’une cruelle nécessité obligeait à sortir de chez eux, se glissaient le long des rues, tels des voleurs à l’allure furtive, se crispant et sursautant devant chaque ombre.
Sur l’acropole, le centre de la Vieille Ville, le palais de nombreux rois dressait ses murs crénelés vers les étoiles à l’éclat sinistre et blafard. Cette citadelle était blottie sur la colline, ressemblant à quelque monstre fantastique surgi des ères passées et lançant des regards furieux vers les murs de la Cité Extérieure, dont les pierres massives le retenaient captif. »
Extrait de : R. E. Howard, L. Sprague de Camp et L. Carter. « Conan – Conan le libérateur. »
Conan le vengeur par R. E. Howard
Fiche de Conan le vengeur
Titre : Conan le vengeur (Tome 9 sur 16 – Conan)
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1957
Traduction : F. Truchaud
Editeur : Jean-Claude Lattès
Première page de Conan le vengeur
« LES AILES DES TÉNÈBRES
Les murs sévères du palais royal de Tarantia se découpaient sur le ciel s’assombrissant. Des gardes allaient et venaient le long des remparts crénelés, hallebarde sur l’épaule et épée à la hanche, mais leur vigilance s’était relâchée. Leurs regards se tournaient souvent vers l’entrée du palais. Franchissant le pont-levis abaissé et passant sous la herse relevée, chevaliers et nobles aux vêtements somptueux entraient avec leurs dames.
Un œil exercé pouvait apercevoir Prospero, le général du roi et son bras droit, aux habits de velours pourpre ; sur sa tunique étaient brodés les léopards dorés de Poitain. Ses longues jambes au pas ample étaient glissées dans des bottes hautes du plus beau cuir de Kordava. »
Extrait de : R. E. Howard. « Conan – Conan le vengeur. »
Conan le conquérant par R. E. Howard
Fiche de Conan le conquérant
Titre : Conan le conquérant (Tome 8 sur 16 – Conan)
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1936
Traduction : F. Truchaud
Editeur : Jean-Claude Lattès
Première page de Conan le conquérant
« La lueur des longs flambeaux vacilla, faisant onduler les ombres épaisses sur les murs. Les tapisseries de velours s’agitèrent. Pourtant, nul courant d’air ne soufflait dans la pièce. Quatre hommes se tenaient autour d’une table d’ébène où était posé un sarcophage de jade finement ciselé. Dans la main droite de chacun des hommes, brûlait une bougie noire qui répandait une lumière étrangement verdâtre. Dehors, c’était la nuit. Le vent gémissait lugubrement parmi les arbres plongés dans les ténèbres.
Un silence tendu régnait dans la pièce. Quatre paires d’yeux fixaient avec intensité le long cercueil sur lequel se tordaient de mystérieux hiéroglyphes. La lumière vacillante leur prêtait une vie et un mouvement inquiétants. L’homme au pied du sarcophage se pencha et, comme s’il écrivait avec une plume, traça dans l’air un obscur symbole à l’aide de sa bougie qu’il reposa dans son chandelier en or sombre. Murmurant une formule inintelligible pour ses compagnons, il glissa une main blanche sous ses robes de fourrure. Il la ressortit et ce fut comme s’il tenait dans sa paume une boule de feu vivant. »
Extrait de : R. E. Howard. « Conan – Conan le Conquerant. »
Conan le guerrier par R. E. Howard
Fiche de Conan le guerrier
Titre : Conan le guerrier (Tome 6 sur 16 – Conan)
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1966
Traduction : F. Truchaud
Editeur : Jean-Claude Lattès
Sommaire de Conan le guerrier :
- Les clous rouges
- Les joyaux de Gwahlur
- Au-delà de la rivière noire
Première page de Les clous rouges
« Le crâne sur le rocher
La femme essayait de pousser son cheval en donnant des rênes. Il restait là, les jambes largement écartées, la tête pendante, comme s’il trouvait trop lourd le poids de la bride de cuir rouge, ornée de glands dorés. La femme dégagea son pied botté de l’étrier d’argent et sauta de la selle richement ouvragée. Elle attacha les rênes à la fourche d’un jeune arbre puis se retourna, les mains sur les hanches, pour examiner le paysage environnant.
Il n’était pas très engageant. Des arbres géants entouraient la petite mare où elle venait de faire boire son cheval. Les taillis gênaient l’œil qui cherchait à scruter la pénombre indistincte sous les hautes voûtes que formaient les entrelacs des branches. La femme frissonna, ses magnifiques épaules se contractèrent, puis elle lança un juron. »
Extrait de : R. E. Howard. « Conan – Conan le guerrier. »
Conan l’aventurier par R. E. Howard
Fiche de Conan l’aventurier
Titre : Conan l’aventurier (Tome 5 sur 16 – Conan)
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1966
Traduction : F. Truchaud
Editeur : Jean-Claude Lattès
Sommaire de Conan l’aventurier :
- Le peuple du cercle noir
- L’ombre de Xuthal
- Les tambours de Tombaiku
- Le bassin de l’île aux géants
Première page de Le peuple du cercle noir
« La mort frappe un roi
Le roi de Vendhya allait mourir. À travers la nuit chaude et étouffante, les gongs du temple grondaient et les conques mugissaient. Leur clameur parvenait assourdie dans la chambre au dôme d’or où Bhunda Chand s’agitait sur le divan aux coussins de velours. Des gouttes de sueur brillaient sur sa peau brune ; ses doigts tordaient l’étoffe aux fils d’or sur laquelle il reposait. Il était jeune ; aucune épée ne l’avait blessé ; aucun poison n’avait été versé dans son vin. Mais ses veines, gonflées, saillaient sur ses tempes comme des cordons bleutés, et ses yeux se dilataient à l’approche de la mort. Des esclaves tremblantes étaient agenouillées au pied du divan et, penchées vers lui, le regardaient avec une ardente intensité. Il y avait aussi sa sœur la Devi Yasmina. Auprès d’elle se tenait le wazam, un noble vieillard de la cour royale. »
Extrait de : R. E. Howard. « Conan – Conan l’aventurier. »
Conan le flibustier par R. E. Howard
Fiche de Conan le flibustier
Titre : Conan le flibustier (Tome 3 sur 16 – Conan)
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1968
Traduction : F. Truchaud
Editeur : Jean-Claude Lattès
Sommaire de Conan le flibustier :
- Des éperviers sur Shem
- Le colosse noir
- Des ombres dans la clarté lunaire
- La route des aigles
- Une sorcière viendra au monde !
Première page Des éperviers sur Shem
« La silhouette de haute taille, drapée dans un manteau blanc, se retourna vivement et jura doucement, sa main posée sur la poignée de son cimeterre. Il était dangereux de se trouver la nuit dans les rues d’Asgalun, la capitale de la Pelishtie shémite. Car, dans les ruelles sombres et tortueuses du quartier malfamé proche du fleuve, tout pouvait arriver.
— Pourquoi me suis-tu, chien ?
La voix était rauque, prononçant les gutturales shémites avec un accent hyrkanien.
Une autre silhouette de haute taille surgit des ombres, enveloppée, comme la première, dans un manteau de soie blanche, mais elle ne portait pas de casque à pointe.
— Tu as bien dit « chien » ?
L’accent n’était pas hyrkanien.
— Oui, chien. On me suit depuis…
Avant que l’Hyrkanien puisse en dire plus, l’autre se précipita sur lui avec la soudaineté éblouissante d’un tigre se jetant sur sa proie. »
Extrait de : R. E. Howard. « Conan – Conan le flibustier. »
Conan le Cimmérien par R. E. Howard
Fiche de Conan le Cimmérien
Titre : Conan le Cimmérien (Tome 2 sur 16 – Conan)
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1969
Traduction : F. Truchaud
Editeur : Jean-Claude Lattès
Sommaire de Conan le Cimmérien :
- La malédiction du monolithe
- Le dieu maculé de sang
- La fille du géant du gel
- Le repaire du ver des glaces
- La reine de la Côte Noire
- La vallée des femmes perdues
- Le château de la terreur
- Le groin dans les ténèbres
Première page de La malédiction du monolithe
« Les falaises abruptes de pierre sombre cernaient Conan le Cimmérien, tel un piège. Il n’aimait pas la façon dont leurs pics déchiquetés se profilaient sur les rares étoiles qui scintillaient faiblement. On aurait dit les yeux d’araignées épiant le campement installé au fond de la vallée. Il n’aimait pas non plus le vent frais qui sifflait continuellement depuis les cimes rocheuses et rôdait autour du camp. Sous son souffle, les flammes du feu s’inclinaient et vacillaient, projetant de grandes ombres monstrueuses. Celles-ci se tordaient d’une manière sinistre sur les parois de pierre nue du versant de la vallée la plus proche.
De l’autre côté du campement, de gigantesques séquoias, déjà vieux lorsque les eaux engloutirent Atlantis huit mille ans plus tôt, se dressaient parmi des massifs de bambous et de rhododendrons. Un ruisseau coulait paresseusement hors du bois, passait à proximité du camp en murmurant et s’éloignait pour disparaître à nouveau au sein de la forêt. Dans le ciel, un banc de brume ou de brouillard flottait au-dessus des cimes montagneuses, occultant »
Extrait de : R. E. Howard. « Conan – Conan le Cimmérien. »
Rampe, ombre, rampe ! par A. Merritt
Fiche de Rampe, ombre, rampe !
Titre : Rampe, ombre, rampe !
Auteur : A. Merritt
Date de parution : 1934
Traduction : F. Truchaud
Editeur : NEO
Première page de Rampe, ombre, rampe !
« Quatre suicides
D’une humeur assez morose, je défis mes bagages au Club des Explorateurs. La nuit précédente, je m’étais réveillé sur ma couchette en proie à un abattement singulièrement déplaisant ; depuis, je n’avais pas réussi à m’en défaire. Cela ressemblait à l’écho d’un cauchemar dont j’avais oublié les détails, mais qui était toujours tapi juste au-delà du seuil de ma conscience. Et j’avais une autre raison d’être irrité.
Bien sûr, je ne m’étais pas attendu à ce que le conseil municipal au grand complet soit venu sur le quai pour m’accueillir. Mais l’absence de Bennett comme celle de Ralston commençait à prendre l’aspect d’une tragédie majeure de la négligence. J’avais écrit à l’un et à l’autre avant de m’embarquer et je pensais qu’au moins l’un des deux serait venu m’attendre.
C’étaient les deux amis les plus proches que j’aie jamais eus, et l’étrange courant d’hostilité entre eux m’avait souvent amusé. En fait, ils s’estimaient »
Extrait de : A. Merritt. « Rampe, ombre, rampe. »