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Les continents perdus par T. Day
Fiche de Les continents perdus
Titre : Les continents perdus
Auteur : Thomas Day
Traduction : J.-D. Brèque
Date de parution : 2005
Editeur : Denoël
Sommaire de Les continents perdus
- Le prométhée invalide par W. J. Williams
- Tirkiluk par I. R. MacLeod
- Apartheid, Supercordes et Mordecai Thubana par M. Bishop
- Le train noir par L. Shepard
- Le pays invaincu par G. Ryman
Première page de Le prométhée invalide
« Mary se réveilla dans la salle commune de l’auberge, à l’issue d’un bref songe de roses et de mort. Une fois pleinement lucide, elle se rappela que des églantines poussaient sur la tombe de sa mère et se demanda si elle n’avait pas été visitée par l’esprit de celle-ci.
C’était sur la tombe de sa mère que son amant lui avait appris son intention de l’enlever. Et c’était là que tous deux avaient fait l’amour pour la première fois.
Mary se croyait enceinte. Son amant la croyait dans l’erreur. Les choses en étaient là.
Mieux valait ne pas y penser, conclut-elle. Battant des cils pour chasser le sommeil, elle se redressa sur son siège, dans la salle commune de l’auberge du Caillou, et décida d’étudier sa grammaire italienne à la lueur d’une bougie. »
Extrait de : T. Day. « Les Continents Perdus. »
Légendes de la fantasy 1 par R. Silverberg
Fiche de Légendes de la fantasy 1
Titre : Légendes de la fantasy 1
Auteur : R. SIlverberg
Date de parution : 2004
Traduction : J. Sola, S. Hilling, J.-P. Pugi, C. Perdereau, M. Pagel, I. Pernot
Editeur : Pygmalion
Sommaire de Légendes de la fantasy 1
- L’épée lige par G. R. R. Martin
- Au-delà de l’interstice par A. McCaffrey
- Le plus heureux de tous les enfants décédés par T. Williams
- Sur le Yazoo Queen par O. S. Card
- Le monarque de la vallée par N. Gaiman
- Le messager par R. E. Feist
Première page de L’épée lige
« Au carrefour, deux cadavres d’hommes étaient en train de pourrir dans une cage de fer.
L’Œuf fit halte au-dessous pour les examiner un peu. « Qui étaient-ils, d’après vous, messer ? » Trop aise du répit, Mestre, son mulet, entreprit de brouter l’herbe-au-diable sèche et brunie qui poussait sur les bas-côtés, sans souci des deux énormes futailles de vin qu’il charriait sur son dos.
« Des voleurs », répondit Dunk. Juché sur Tonnerre, il se trouvait beaucoup plus près des morts. « Des violeurs. Des meurtriers. » Des auréoles sombres maculaient sa vieille tunique verte sous les deux aisselles. Comme le ciel était d’un azur sans nuages, et que le soleil, d’un éclat insoutenable, chauffait dur, il avait sué des pintes depuis qu’ils avaient levé le camp, le matin. »
Extrait de : R. Silverberg. « Légendes de la Fantasy Volume 1. »