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Danse macabre par S. King

Fiche de Danse macabre

Titre : Danse macabre
Auteur : Stephen King
Date de parution : 1976
Traduction : L. Murail et N. Zimmermann
Editeur : J’ai lu

Sommaire de Danse macabre

  • Celui qui garde le ver
  • Poste de nuit
  • Une sale grippe
  • Comme une passerelle
  • La presseuse
  • Le croque-mitaine
  • Matière grise
  • Petits soldats
  • Poids lourds
  • Cours, Jimmy, cours…
  • Le printemps des baies
  • La corniche
  • La pastorale
  • Desintox, inc
  • L’homme qu’il vous faut
  • Les enfants du mais
  • Le dernier barreau de l’échelle
  • L’homme qui aimait les fleurs
  • Un dernier pour la route
  • Chambre 312

Première page de Celui qui garde le ver

« Cher Bones,

Comme il fut bon, en entrant dans le salon réfrigéré par les courants d’air de Chapelwaite, les os brisés par cette abominable carriole, la vessie dilatée par un besoin pressant, d’apercevoir sur l’obscène petite table de merisier, près de la porte, une enveloppe griffonnée à ta façon inimitable. Crois bien que je m’employai à déchiffrer ta lettre dès que mon corps soulagé m’en laissa le répit (en bas, dans une salle de bains plutôt sinistre, regardant mon haleine se condenser devant mes yeux).

Je suis heureux d’apprendre que tu es remis de cette fièvre miasmatique qui a longtemps rongé tes poumons, tout en compatissant avec toi au sujet du dilemme moral dont cette guérison a été l’occasion. Un abolitionniste comme toi, remis sur pied par le soleil bienfaisant de l’esclavagiste Floride ! »

Extrait de : S. King. « Danse Macabre. »

Cujo par S. King

Fiche de Cujo

Titre : Cujo
Auteur : Stephen King
Date de parution : 1981
Traduction : N. Zimmermann
Editeur : Le livre de poche

Première page de Cujo

« Il était une fois, il n’y a pas si longtemps de cela, un monstre qui vivait à Castle Rock, petite ville du Maine. En 1970, il tua une serveuse répondant au nom de Aima Frechette ; en 1971, une femme appelée Pauline Toothaker et Cheryl Moody, une jeune étudiante ; en 1974, une jolie fille dénommée Carol Dunbarger ; en automne 1975, une institutrice appelée Etta Ringgold ; enfin, au début de l’hiver de cette même année, une écolière nommée Mary Kate Hendrasen.

Il ne s’agissait ni d’un loup-garou, ni d’un vampire, ni d’une goule ou autre créature innommable venue de forêts enchantées ou d’immensités enneigées ; ce n’était qu’un flic perturbé par des problèmes d’ordre mental et sexuel, un flic qui portait le nom de Frank Dodd. »

Extrait de : S. King. « Cujo. »

Le livre d’or par C. D. Simak

Fiche de Le livre d’or

Titre : Le livre d’or de la science fiction
Auteur : C. D. Simak
Date de parution : 1985
Traduction : N. Dudon, L. Murail, N. Zimmermann, R. Durand
Editeur : Pocket

Sommaire de Le livre d’or

  • Le créateur
  • Courtoisie
  • L’immigrant
  • Steve et les mi-êtres
  • Le dernier gentleman
  • L’épidémie
  • L’ordinateur qui aimait les étoiles

Première page de Le créateur

« Ceci est écrit pendant les derniers jours, alors que la Terre tourne à la lisière de l’éternité, et se rapproche du soleil moribond où ses deux compagnons intérieurs du système solaire ont déjà plongé dans un embrasement de mort. Le Crépuscule des Dieux est déjà de l’Histoire. Et notre planète dérive vers cet oubli d’où rien n’échappe, et auquel le Temps lui-même peut être voué dans le Jugement cosmique final.
Accomplissant sa marche de mort le long des corridors des cieux, la vieille Terre tourne plus lentement sur son axe. Les jours se sont allongés tandis qu’elle se traîne tristement vers la tombe, vêtue pour tout linceul des lambeaux de son ancienne atmosphère. »

Extrait de : C. D. Simak. « Le livre d’or de la science fiction. »

Le seigneur des ténèbres par R. Silverberg

Fiche de Le seigneur des ténèbres

Titre : Le seigneur des ténèbres
Auteur : R. SIlverberg
Date de parution : 1983
Traduction : N. Zimmermann
Editeur : Le livre de poche

Première page de Le seigneur des ténèbres

« Dieu Tout-Puissant, je Te rends grâces pour m’avoir délivré des sombres terres d’Afrique. Je Te suis cependant reconnaissant de tout ce que Tu m’as montré en ce pays, et même des souffrances que Tu m’as infligées à cette fin de parfaire mon instruction. Je Te remercie également de m’avoir gardé du courroux des Portugais, qui firent de moi leur esclave, ainsi que d’autres ennemis à la peau sombre et à l’âme plus sombre encore que je dus affronter. Et je Te rends grâces encore pour m’avoir fait goûter les délices d’étranges amours en d’étranges lieux, m’accordant ainsi le privilège de contempler avec joie, durant les dernières années de ma vie, des jouissances que fort peu d’Anglais ont éprouvées. Mais, par-dessus tout, je Te remercie de m’avoir présenté le visage du mal puis de m’avoir permis de revenir indemne, bienheureux et affermi encore dans mon amour pour Toi. »

Extrait de : R. Silverberg. « Le seigneur des ténèbres. »

Jusqu’aux portes de la vie par R. Silverberg

Fiche de Jusqu’aux portes de la vie

Titre : Jusqu’aux portes de la vie (Tome 2 sur 2 – Gilgamesh)
Auteur : R. Silverberg
Date de parution : 1989
Traduction : N. Zimmermann
Editeur : Le livre de poche

Première page de Jusqu’aux portes de la vie

« Un éclair vert et déchiqueté dansa sur l’horizon tandis que le vent d’est fendait l’air comme une lame, arrachant à la terre plate des nuages de poussière d’un brun grisâtre. Gilgamesh eut un large sourire. Par Enlil, ça, c’était un coup de vent ! Un vent à tuer un lion, un vent qui asséchait l’air et le faisait crépiter. La chasse aux bêtes sauvages vous donnait tant de joie lorsque le vent soufflait ainsi, vif, rude et cruel.
Il plissa les yeux et fouilla le lointain, en quête de sa proie du jour. Son arc de divers bois précieux, cet arc que nul autre que lui n’était capable de bander – nul autre que lui, et Enkidou, son ami tant aimé et par trois fois perdu – pendait mollement au bout de son bras. Il tenait son corps prêt, tendu. Allons, bêtes, venez ! Venez vous faire tuer. C’est à Gilgamesh, roi d’Ourouk, que vous allez vous opposer en ce jour ! »

Extrait de : R. Silverberg. « Gilgamesh – Jusqu’aux portes de la vie. »

Aux douze vents du monde par U. Le Guin

Fiche d’Aux douze vents du monde

Titre : Aux douze vents du monde
Auteur : U. Le Guin
Date de parution : 2018
Traduction : J. Bailhache, P.-P. Durastanti, A. Le Bussy, L. Murail, H.-L. Planchat, J. Polanis, J.-P. Pugi, C. Saunier, N. Zimmermann
Editeur : Bélial

Sommaire d’Aux douze vents du monde

  • Le collier de Semlé
  • Avril à Paris
  • Les maîtres
  • La boîte d’ombre
  • Le mot de déliement
  • La règle des noms
  • Le roi de Nivôse
  • Voyage
  • Neuf existences
  • Les choses
  • La forêt de l’oubli
  • Plus qu’un vaste empire
  • Etoile des profondeurs
  • Le champ de vision
  • Le chêne et la mort
  • Ceux qui partent d’Omelas
  • A la veille de la révolution

Première page de La collier de Semlé

« Comment discerner la légende de la réalité sur des mondes dont tant d’années nous séparent ? – planètes sans nom que leurs habitants appellent le Monde, planètes sans histoire dont les mythes se nourrissent du passé, à telle enseigne qu’un explorateur revenant après quelques années d’absence s’aperçoit que ses actions antérieures sont devenues des postures divines. La déraison assombrit cette brèche creusée dans le temps et annihilée par nos vaisseaux aussi rapides que la lumière, et dans les ténèbres l’incertitude et la démesure poussent comme des herbes folles.
Raconter, avec quelques années de recul, l’histoire d’un homme, simple ethnologue de la Ligue découvrant un monde de cette sorte, anonyme et mal connu, équivaut à travailler tel l’archéologue qui, parmi les ruines millénaires, tantôt lutte contre un enchevêtrement touffu de feuilles, de fleurs, de branchages et de vigne sauvage pour tomber soudain, brillante trouvaille, sur quelque objet géométrique, roue ou pierre angulaire polie, tantôt franchit une porte ensoleillée que rien ne distingue des autres pour voir jaillir dans l’obscurité le scin- »

Extrait de : U. Le Guin. « Aux douze vents du monde. »