Catégorie : Auteurs
Eric Verteuil
Présentation de Eric Verteuil :
Eric Verteuil est le nom de plume collectif sous lequel ont écrit deux auteurs français : Alain Bernier (né le 15 mai 1922 à Angers et décédé le 3 février 2019 à Paris) et Roger Maridat (né le 20 novembre 1930 à Paris et décédé le 3 septembre 2016 à Neuilly-sur-Seine). Sous ce pseudonyme, ils ont signé de nombreux romans, principalement dans les littératures de genre, laissant leur marque notamment au sein des éditions Fleuve Noir.
L’œuvre d’Eric Verteuil s’est principalement déployée dans les collections populaires du Fleuve Noir, explorant divers facette du roman policier, de l’angoisse et même de l’horreur. Leur collaboration a donné naissance à une production littéraire abondante, caractérisée par un style efficace et une intrigue souvent sombre ou haletante.
Parmi les collections qui ont accueilli leurs récits figurent notamment :
- Spécial Police : Collection emblématique du Fleuve Noir dédiée aux romans policiers.
- Angoisse : axée sur le suspense et les atmosphères oppressantes.
- Gore : explorant des thèmes plus graphique et horrifique.
- Super Luxe (Horizons du fantastique) : s’ouvrant davantage vers le fantastique.
Bien que travaillant en duo, Alain Bernier et Roger Maridat ont su créer une identité narrative cohérente sous le nom d’Eric Verteuil, proposant aux lecteurs une large palette de récits conçus pour divertir et surprendre. Leur contribution au paysage du roman de genre en France, particulièrement au sein d’une maison d’édition aussi populaire que le Fleuve Noir, témoigne de leur capacité à naviguer entre différents univers narratif et à captiver une large audience.
La disparition successives d’Alain Bernier et de Roger Maridat a mis fin à cette collaboration prolifique, laissant derrière elle une œuvre collective significative pour les amateur de littérature de genre à la française.
Livres de Eric Verteuil :
A la recherche des corps perdus
Au bout… la mort
Horreur à Maldoror
La mémoire rongée
Le tour du monde en 80 cadavres
Les charmes de l’horreur
Les horreurs de Sophie
Monstres sur commande
Sang frais pour le Troyen
Pour en savoir plus sur Eric Verteuil :
La page Wikipédia sur E. Verteuil
La page Noosfere sur E. Verteuil
La page isfdb de E. Verteuil
Gary Brandner

Présentation de Gary Brandner :
Gary Phil Brandner, né le 31 mai 1930 à Sault Ste. Marie, Michigan (bien que certaines sources mentionnent 1933), et décédé le 22 septembre 2013 à Reno, Nevada, fut un écrivain américain particulièrement reconnu pour ses romans d’horreur, notamment sa trilogie à succès « The Howling » (Hurlements en français). Sa carrière prolifique s’est étendue sur plusieurs décennies, marquant le genre de son style direct et de ses récits captivants.
Des débuts éclectiques à l’appel de la fiction
Avant de devenir un auteur à plein temps, Gary Brandner a exploré une variété de professions. Fils d’un garde forestier, sa jeunesse fut marquée par de nombreux déménagements à travers les États-Unis. Après avoir obtenu un diplôme en journalisme de l’Université de Washington en 1955, il a enchaîné les expériences les plus diverses : boxeur amateur, barman, arpenteur, enquêteur pour une société de prêt, rédacteur publicitaire et rédacteur technique. Cette richesse d’expériences a sans doute nourri son imagination et sa compréhension de la nature humaine, des thèmes souvent explorés dans ses œuvres.
C’est dans les années 1970 que Brandner se tourne résolument vers l’écriture de fiction. Il s’impose rapidement comme une voix notable dans le genre de l’horreur.
« The Howling » et la consécration
Le roman qui a véritablement lancé sa carrière et pour lequel il reste le plus célèbre est « The Howling » (paru en France sous le titre « Hurlements »), publié en 1977. Ce roman, qui revisite le mythe du loup-garou, a connu un immense succès et a été adapté au cinéma en 1981 par Joe Dante. Bien que l’adaptation cinématographique ait pris des libertés avec le matériau d’origine, elle est devenue un classique du cinéma d’horreur et a contribué à asseoir la réputation de Brandner. Il écrira deux suites à ce roman : « The Howling II » (1979) et « The Howling III » (1985).
Une œuvre abondante et diversifiée
Au-delà de la trilogie « The Howling », Gary Brandner fut un auteur extrêmement productif, avec plus de 30 romans publiés et plus d’une centaine de nouvelles à son actif. Son œuvre ne se limite pas aux histoires de lycanthropes ; il a exploré de nombreux sous-genres de l’horreur, ainsi que le thriller et le roman policier. Parmi ses autres romans notables, on peut citer « Walkers » (adapté à la télévision sous le titre « From The Dead Of Night »), « Cameron’s Closet » (dont il a également écrit le scénario pour l’adaptation cinématographique de 1988), « Cat People » (novélisation du film), « The Brain Eaters », et « Carrion ».
Son style d’écriture était souvent caractérisé par des intrigues rapides, des récits prenants et un ton direct, ce qui rendait ses livres très accessibles et populaires auprès des amateurs du genre. Il a également contribué à de nombreuses anthologies de nouvelles d’horreur et de mystère, notamment celles d’Alfred Hitchcock.
Vie personnelle et héritage
Gary Brandner a vécu à Reno, Nevada, avec son épouse, Martine Wood Brandner, et leurs chats. Il est décédé en septembre 2013 des suites d’un cancer de l’œsophage.
Bien qu’il n’ait pas forcément reçu de grands prix littéraires formels, Gary Brandner a laissé une empreinte indéniable sur la littérature d’horreur populaire, en particulier grâce à « The Howling » qui a revitalisé et modernisé le mythe du loup-garou pour une nouvelle génération. Il reste une figure respectée pour sa constance, sa productivité et sa capacité à créer des histoires terrifiantes et divertissantes.
Livres de Gary Brandner :
Carrion
Hurlements
Hurlements 2
Hurlements 3
La féline
Pour en savoir plus sur Gary Brandner :
La page Wikipédia sur G. Brandner
La page Noosfere sur G. Brandner
La page isfdb de G. Brandner
Mack Reynolds

Présentation de Mack Reynolds :
Dallas McCord « Mack » Reynolds (11 novembre 1917 – 30 janvier 1983) fut un écrivain américain de science-fiction prolifique, dont l’œuvre se distingue par son exploration visionnaire des systèmes socio-économiques et politiques futurs. Fortement influencé par son éducation marxiste et son militantisme au sein du Socialist Labor Party, Reynolds a utilisé la science-fiction comme une plateforme pour disséquer les utopies, les dystopies et les possibles évolutions de la société.
Jeunesse et Formation d’une Conscience Politique
Né à Corcoran, en Californie, Mack Reynolds est le fils de Verne Reynolds, qui fut par deux fois candidat à la présidence des États-Unis pour le Socialist Labor Party (SLP) en 1928 et 1932. Cette filiation ancre profondément Reynolds dans la pensée socialiste dès son plus jeune âge. Il rejoint lui-même le SLP en 1935, alors qu’il est encore au lycée à Kingston, New York, et milite activement pour le parti, notamment en tant qu’organisateur national de 1946 à 1949.
Avant de se consacrer pleinement à l’écriture, Reynolds occupe divers emplois. Il travaille comme journaliste pour le Catskill Morning Star (1937-1938) et comme rédacteur en chef de l’hebdomadaire Oneonta News (1939-1940). Il est également employé par IBM en 1943. Durant la Seconde Guerre mondiale, il sert dans l’US Army Transportation Corps et est basé aux Philippines.
Sa vie personnelle est marquée par deux mariages : le premier avec Evelyn Sandell en 1937, avec qui il a trois enfants (Emil, La Verne et Dallas Mack Jr.), et le second, après son divorce, avec Helen Jeanette Wooley en 1947, qui partageait ses convictions politiques.
Une Carrière Littéraire Prolifique et Engagée
La carrière d’écrivain de Reynolds débute véritablement après la guerre. Il vend sa première nouvelle, « What is Courage? », au magazine Esquire en 1946. Cependant, c’est à partir de 1950, avec « Isolationist » pour Fantastic Adventures, qu’il se tourne vers la science-fiction, un genre qui lui permettra d’explorer ses thèmes de prédilection.
Au cours des années 1950, 1960 et 1970, Mack Reynolds devient l’un des auteurs les plus publiés dans les grands magazines de science-fiction de l’époque, tels que Galaxy Science Fiction et Worlds of If Magazine. Sa production est impressionnante, comptant des dizaines de romans et une multitude de nouvelles. Il vit une grande partie de cette période au Mexique, notamment à San Miguel de Allende, ce qui lui offre une perspective parfois détachée sur la société américaine. Ses voyages en tant que rédacteur pour le magazine masculin Rogue enrichissent également son œuvre.
Les écrits de Reynolds se caractérisent par une spéculation socio-économique poussée. Il imagine des avenirs où le capitalisme a évolué vers des formes extrêmes (« féodalisme industriel »), explore les conséquences d’une économie basée sur la carte de crédit (qu’il a anticipée), l’avènement d’un réseau informatique mondial, ou encore la mise en place d’un revenu de base garanti. Ses romans dépeignent souvent des sociétés utopiques ou dystopiques, offrant une critique, parfois satirique, des systèmes politiques et économiques. Bien que ses convictions socialistes transparaissent, son œuvre est davantage didactique que doctrinaire, invitant à la réflexion plutôt qu’imposant une idéologie.
Parmi ses œuvres et séries les plus notables, on peut citer :
- La série Joe Mauser, qui met en scène un mercenaire dans des sociétés futures où les conflits sont souvent ritualisés (ex: Mercenary from Tomorrow, The Earth War).
- La série United Planets, explorant les interactions au sein d’une fédération galactique (ex: Planetary Agent X, Amazon Planet).
- Les romans se déroulant à Lagrange, des colonies spatiales (ex: Lagrange Five).
- La série Bat Hardin, qui suit les aventures d’un Américain confronté à des sociétés alternatives (ex: Commune 2000 A.D., The Towers of Utopia).
- Ses réflexions sur l’œuvre de l’utopiste Edward Bellamy dans Looking Backward, from the Year 2000 et Equality: In the Year 2000.
Il est également le premier auteur à avoir écrit un roman original basé sur la série télévisée Star Trek, intitulé Mission to Horatius (1968), destiné à un public adolescent.
Mack Reynolds a parfois utilisé des pseudonymes, parmi lesquels Clark Collins, Mark Mallory, Guy McCord, Dallas Ross, et Maxine Reynolds (pour deux romans gothiques). Il a également collaboré avec d’autres auteurs comme Fredric Brown et, plus tard dans sa carrière, Michael Banks et Dean Ing pour des œuvres posthumes ou des développements de ses séries.
Fin de Vie et Héritage
Mack Reynolds décède d’un cancer le 30 janvier 1983 à San Luis Potosí, au Mexique. Bien qu’une grande partie de son œuvre ne soit plus éditée aujourd’hui, son influence sur la science-fiction à caractère social et économique reste significative. Il a été l’un des premiers à utiliser systématiquement le genre pour des explorations prospectives sérieuses des structures sociales et des idéologies politiques, laissant derrière lui un corpus d’idées et de scénarios qui continuent de résonner. Il fut un temps l’auteur le plus populaire auprès des lecteurs du magazine Galaxy, témoignant de l’impact de ses spéculations sur son époque.
Livres de Mack Reynolds :
La puissance d’un dieu
Les gaspilleurs
Pour en savoir plus sur Mack Reynolds :
La page Wikipédia sur M. Reynolds
La page Noosfere sur M. Reynolds
La page isfdb de M. Reynolds
Robert Lionel Fanthorpe

Présentation de Robert Lionel Fanthorpe :
Robert Lionel Fanthorpe, né le 9 février 1935 à Dereham, Norfolk, en Angleterre, est une figure littéraire prolifique et polyvalente, principalement connu pour sa production massive de récits de science-fiction durant les années 1950 et 1960, souvent sous divers pseudonymes. Sa carrière s’étend bien au-delà de l’écriture, englobant l’enseignement, le journalisme et un ministère au sein de l’Église d’Angleterre.
Dès son plus jeune âge, Fanthorpe montre un intérêt pour l’écriture. Sa carrière d’auteur prend véritablement son envol lorsqu’il commence à écrire pour l’éditeur Badger Books. Entre 1958 et 1967, il fait preuve d’une productivité phénoménale, rédigeant un nombre impressionnant de romans et de nouvelles, parfois en quelques jours seulement pour respecter des délais serrés. On estime qu’il a écrit environ 180 ouvrages durant cette période.
Pour diversifier sa production et répondre aux exigences éditoriales, Fanthorpe utilise une multitude de pseudonymes. Parmi les plus connus figurent Lionel Roberts, Pel Torro, Neil Thanet, Othello Nelson, John E. Muller, Karl Zeigfreid, Bron Fane et Leo Brett. Ses œuvres, caractéristiques de la science-fiction « pulp » de l’époque, sont souvent marquées par des intrigues rapides, des aventures intergalactiques et des éléments de mystère.
Parallèlement à son intense activité d’écriture, Robert Fanthorpe mène une carrière d’enseignant. Il a été directeur d’école à Gamlingay et plus tard directeur adjoint à la Phoenix School de Peterborough. Son engagement dans l’éducation témoigne de sa polyvalence et de son dévouement au service public.
Dans les années 1970, un nouveau chapitre s’ouvre pour Fanthorpe avec son ordination comme prêtre anglican. Il a exercé son ministère dans plusieurs paroisses, notamment à Cardiff et à St Judes à Peterborough. Cette vocation spirituelle coexiste avec ses autres passions, et il continue d’explorer des thèmes liés au paranormal et au mystérieux, souvent sous son propre nom. Il est également connu pour ses conférences et ses apparitions publiques où il partage ses connaissances sur ces sujets.
Marié à Patricia Alice Tooke en 1957, elle a souvent collaboré à ses écrits, notamment en les dactylographiant et en les éditant. Cette collaboration a été un soutien essentiel à sa productivité légendaire.
L’héritage de Robert Lionel Fanthorpe réside dans sa contribution significative à la science-fiction britannique populaire du milieu du XXe siècle, ainsi que dans sa capacité à jongler avec des carrières et des centres d’intérêt variés. Sa vie illustre une curiosité insatiable et une énergie créatrice débordante, faisant de lui une personnalité fascinante et aux multiples talents.
Robert Lionel Fanthorpe : Une Vie aux Multiples Facettes entre Science-Fiction, Mystères et Foi
Robert Lionel Fanthorpe, né le 9 février 1935 à Dereham, Norfolk, en Angleterre, est une figure britannique aux multiples talents, connu pour sa carrière extraordinairement prolifique d’écrivain de science-fiction, mais aussi comme prêtre anglican, enseignant, journaliste, présentateur de télévision et enquêteur du paranormal. Sa vie est marquée par une production littéraire foisonnante, souvent sous pseudonymes, et un intérêt constant pour l’inexpliqué et le spirituel.
Jeunesse et Formation
Après avoir quitté l’école à l’âge de 15 ans, Fanthorpe exerce divers métiers, allant de technicien dentaire à ouvrier agricole, avant de se tourner vers l’enseignement. Il suit une formation au Keswick College of Education et obtient plus tard un diplôme de l’Open University. Ces expériences variées nourriront son imagination et sa capacité à écrire sur des sujets divers.
Une Carrière Littéraire Exceptionnellement Prolifique
C’est dans les années 1950 que Robert Fanthorpe se lance dans l’écriture, principalement pour la maison d’édition John Spencer & Co. et sa collection Badger Books. Sa productivité est légendaire : on estime qu’il a écrit près de 200 romans et recueils de nouvelles, dont un nombre impressionnant (environ 168 ouvrages) en moins d’une décennie pour Badger Books, entre 1954 et 1967. Sa méthode de travail était aussi singulière que sa production : il dictait ses histoires dans un magnétophone, les envoyant ensuite à une dactylographe, ce qui lui permettait de produire des romans entiers en quelques jours seulement, parfois même en un week-end. Ce rythme effréné explique un style parfois considéré comme inégal, mais qui a séduit un lectorat populaire avide d’aventures intergalactiques et de mystères.
Pour gérer cette cadence et la politique éditoriale de l’époque qui appréciait de présenter des sommaires avec plusieurs auteurs, Fanthorpe a utilisé une myriade de pseudonymes. Parmi les plus connus figurent : Pel Torro, Leo Brett, Karl Zeigfreid, Neil Thanet, Erle Barton, Lee Barton, Thornton Bell, Bron Fane, L.P. Kenton, Victor La Salle, John E. Muller, Phil Nobel, Lionel Roberts, Trebor Thorpe, et Olaf Trent. Ses œuvres de science-fiction, souvent caractérisées par des intrigues rapides et des retournements de situation, s’inscrivent dans la tradition du « pulp ».
Au-delà de la Science-Fiction : Enquêteur du Paranormal et Collaborations
À côté de sa production en science-fiction, Robert Fanthorpe, souvent en collaboration avec son épouse Patricia Fanthorpe (née Tooke, épousée en 1957), s’est passionné pour les mystères inexpliqués, le folklore et le paranormal. Ensemble, ils ont co-écrit de nombreux ouvrages de non-fiction explorant des thèmes tels que le Saint Graal, les Templiers, le triangle des Bermudes, les OVNI et d’autres énigmes historiques et contemporaines. Patricia a également joué un rôle crucial en tant qu’agent et manager de son mari. Le couple a eu deux filles, Stephanie Dawn Patricia (née en 1964) et Fiona Mary Patricia Alcibiadette (née en 1966).
Fanthorpe a été président de la British UFO Research Association (BUFORA) et de l’Association for the Scientific Study of Anomalous Phenomena (ASSAP), témoignant de son engagement sérieux dans l’étude de ces sujets.
Autres Facettes : Enseignant, Prêtre et Homme de Télévision
Parallèlement à sa carrière d’écrivain, Robert Fanthorpe a exercé comme enseignant et tuteur, notamment en études religieuses et en communication au Cardiff Academy Sixth Form College. Ordonné prêtre de l’Église d’Angleterre, il a intégré sa foi dans ses multiples activités.
Sa personnalité charismatique et son érudition l’ont également conduit à la télévision. Il est particulièrement connu au Royaume-Uni pour avoir présenté la série culte « Fortean TV » (1997-1998) sur Channel 4, basée sur le magazine Fortean Times, qui explorait divers phénomènes étranges et inexpliqués. Son style enthousiaste et sa capacité à raconter des histoires ont marqué les téléspectateurs. Il est apparu dans de nombreuses autres émissions télévisées en tant qu’expert sur les mystères et le paranormal.
Vie Récente
Installé à Cardiff, au Pays de Galles, avec son épouse, Robert Lionel Fanthorpe a poursuivi ses activités d’écriture. Plus récemment, le couple a collaboré avec la maison d’édition Wordcatcher Publishing, publiant des romans historiques et des ouvrages de réflexions spirituelles. Après une carrière littéraire prolifique dans la fiction, il s’est davantage tourné vers son ministère religieux.
Robert Lionel Fanthorpe demeure une figure unique, dont l’œuvre immense et la carrière protéiforme continuent de fasciner, que ce soit par ses récits de science-fiction d’antan, ses enquêtes sur l’étrange ou son engagement spirituel.
Livres de Robert Lionel Fanthorpe :
Le manoir des tortures
Pour en savoir plus sur Robert Lionel Fanthorpe :
La page Wikipédia sur R. L. Fanthorpe
La page Noosfere sur R. L. Fanthorpe
La page isfdb de R. L. Fanthorpe
Thierry Bataille

Présentation de Thierry Bataille :
Né à Paris au lendemain du décès prématuré de l’acteur James Dean, Thierry Bataille est un auteur français dont la carrière littéraire, bien que composée de neuf romans, demeure entourée de mystère, ses œuvres étant aujourd’hui largement indisponibles. Cet écrivain cultive une discrétion farouche, préférant, selon ses propres dires, « vivre caché pour vivre heureux ».
Avant de se consacrer pleinement à l’écriture, Thierry Bataille a exploré des horizons professionnels variés. Après des études scientifiques, puis d’économie et de journalisme, il a d’abord publié des nouvelles dans divers fanzines. Parallèlement, il a cofondé un groupe de rock, ses influences musicales allant des Beatles et des Rolling Stones à Pink Floyd et Roxy Music. Sa carrière l’a ensuite mené à travailler pour des radios libres, à enseigner l’économie, à piger pour des journaux, et même à occuper un poste dans les relations publiques au sein d’une banque. Plus tard, il s’orientera vers l’écriture de scénarios et le conseil dans l’audiovisuel.
Son entrée dans le monde du roman s’est faite notamment par le biais des éditions du Fleuve Noir, au sein de la collection dédiée au nouveau polar français, « En-grenage », dirigée par Alex Varoux. C’est également dans cette maison d’édition, plus précisément dans la collection « Gore », qu’il publiera « Immolations » en 1987, un roman co-écrit avec Sylviane Corgiat et Bruno Lecigne. Ce titre ancre Thierry Bataille dans le genre de l’horreur, des thématiques telles que « Horreur » et « Gore » étant associées à son œuvre, aux côtés du thriller, de la terreur, du suspense et du policier.
Parmi ses autres ouvrages connus figurent « L’Empreinte du serpent », « Pleins feux », « Le temps du mensonge », « Morceaux choisis », « À mort toujours », et « Express ». Un autre titre, « Comment Le Pape A Ruine Ma Vie (En Quelques Secondes) », est également mentionné. Malgré une œuvre diversifiée, la teneur exacte et le genre spécifique de chacun de ses romans restent parfois difficiles à cerner, en raison de leur indisponibilité et du peu d’informations circulant sur l’auteur.
Thierry Bataille est décrit comme un auteur privilégiant la plongée dans la vérité des êtres. Après une période éloignée du roman, des sources indiquent un retour à l’écriture avec des parutions prévues, notamment « Le péché de Sherlock Holmes » et une nouvelle édition de « Le Temps du mensonge » annoncées pour 2025.
En dépit de son orientation vers des genres comme le polar et l’horreur, et d’une carrière d’écrivain qui s’étend sur plusieurs années, Thierry Bataille demeure une figure énigmatique du paysage littéraire français, dont l’œuvre, bien que confidentielle, a marqué les esprits des amateurs de sensations fortes. Des informations précises sur son style littéraire horrifique ou d’éventuelles distinctions restent cependant limitées, conséquence directe de sa discrétion et de la rareté de ses publications.
Livres de Thierry Bataille :
Immolations
Immolations 2
Pleins feux
Pour en savoir plus sur Thierry Bataille :
La page Wikipédia sur T. Bataille
La page Noosfere sur T. Bataille
La page isfdb de T. Bataille
George McKenna
Présentation de George McKenna :
George McKenna est un écrivain américain, né en 1940, principalement connu pour ses romans d’horreur et ses thrillers. Bien que moins célèbre que certains des grands noms du genre, McKenna a contribué au paysage de la littérature d’horreur avec ses récits souvent sombres et psychologiques.
Peu d’informations détaillées sont disponibles sur la vie personnelle de George McKenna, ce qui ajoute un certain mystère à sa figure d’auteur. Cependant, ses œuvres parlent d’elles-mêmes, révélant un intérêt pour les aspects les plus sombres de la psyché humaine et les thèmes surnaturels.
Parmi ses romans notables, on trouve « Rites » (1981), un récit qui explore probablement des thèmes occultes ou des cérémonies sinistres, fidèle à l’attrait de l’époque pour ce type d’horreur. Son travail suggère une affinité pour créer une atmosphère de suspense et de terreur, plongeant souvent ses lecteurs dans des scénarios angoissants.
Bien qu’il ne soit pas aussi prolifique que certains de ses contemporains, les contributions de George McKenna au genre de l’horreur sont reconnues par les amateurs du macabre. Ses livres sont des exemples de l’horreur psychologique et parfois surnaturelle qui a marqué les années 1980 et au-delà.
En résumé, George McKenna est un écrivain américain né en 1940, connu pour ses romans d’horreur, dont « Rites ». Bien que les détails de sa vie restent largement inconnus, son œuvre témoigne d’un talent pour tisser des récits sombres et captivants qui résonnent avec les amateurs du genre.
Livres de George McKenna :
Rites d’infamie
Pour en savoir plus sur George McKenna :
La page Wikipédia sur G. McKenna
La page Noosfere sur G. McKenna
La page isfdb de G. McKenna
W. A. Ballinger
Présentation de W. A. Ballinger :
W. A. Ballinger était le pseudonyme de l’écrivain irlandais William Howard Baker (né le 3 octobre 1925 à Cork, Irlande ; décédé le 13 février 1991 à Londres, Angleterre). Bien qu’il ait écrit sous son propre nom et sous plusieurs autres pseudonymes, dont le prolifique « Peter Saxon », c’est sous le nom de W. A. Ballinger qu’il publia son roman d’horreur le plus connu, Drums of the Dark Gods.
Baker était un écrivain, éditeur et éditeur prolifique. Il a travaillé comme rédacteur en chef du Sexton Blake Library et a écrit de nombreux romans dans les genres de la guerre, de l’horreur et du mystère, y compris des titres pour Sexton Blake, Danger Man et Jonathan Quintain. Il est également connu pour avoir fondé Howard Baker Books dans les années 1960.
Son roman d’horreur Drums of the Dark Gods, publié sous le nom de W. A. Ballinger, est particulièrement noté pour son atmosphère étrange et ses thèmes occultes. L’histoire plonge dans des aspects sombres et mystérieux, caractéristiques du genre de l’horreur.
Bien qu’il ait utilisé de nombreux pseudonymes au cours de sa carrière, le nom de W. A. Ballinger reste associé à son unique contribution notable au genre de l’horreur. William Howard Baker, sous ses différentes identités d’écrivain, a laissé une œuvre vaste et variée qui témoigne de sa polyvalence en tant qu’auteur.
Livres de W. A. Ballinger :
Supplices vaudous
Pour en savoir plus sur W. A. Ballinger :
La page Wikipédia sur W. A. Ballinger
La page Noosfere sur W. A. Ballinger
La page isfdb de W. A. Ballinger
Jean-Louis Le May
Présentation de Jean-Louis Le May :
Jean-Louis Le May, né Jean-Louis Cauderon le 20 juin 1917 à Paris et décédé le 10 novembre 2009 à Saint-Cyr-sur-Loire, fut un écrivain prolifique de science-fiction français. Il est principalement connu pour ses nombreuses contributions à la collection « Anticipation » de Fleuve Noir.
Durant une période marquante de sa carrière, de 1966 à 1978, il collabora étroitement avec son épouse, Doris Le May (née en 1942). Ensemble, ils signèrent leurs œuvres sous le pseudonyme commun de J. et D. Le May. Cette collaboration donna naissance à une quarantaine de romans de science-fiction, explorant principalement le genre du space opera et de l’aventure spatiale. Leurs récits se distinguaient par une prose classique et efficace, riche en descriptions imaginatives de mondes lointains, de créatures variées et de peuples aux motivations profondément humaines. Contrairement à certains space operas de l’époque, Le May privilégiait les relations interpersonnelles et l’interaction de l’humain avec des environnements extraterrestres, avec un usage mesuré des détails technologiques.
À partir de 1979, Jean-Louis Le May poursuivit sa carrière littéraire en solo. Il publia alors une douzaine de romans post-apocalyptiques regroupés sous le titre « Chroniques des temps à venir », dont deux furent réédités en 2012. Son œuvre en solo explora également d’autres thèmes de science-fiction, avec une dizaine d’autres titres parus jusqu’en 1987.
L’œuvre de Jean-Louis Le May, tant en collaboration qu’en solo, a marqué le paysage de la science-fiction populaire française, offrant aux lecteurs des évasions imaginatives et des réflexions sur la condition humaine dans des contextes futuristes et souvent périlleux. Son style narratif et sa capacité à créer des univers cohérents et peuplés ont fait de lui une figure notable du genre.
Livres de Jean-Louis Le May :
Chroniques des temps à venir :
- L’ombre dans la vallée (1979)
- Le viaduc perdu (1979)
- Safari pour un virus (1979)
- Le verbe et la pensée (1979)
- Deux souris pour un concorde (1980)
- Les volcans de Mars (1981)
- La révolte des Boudragues (1981)
- Lacunes dans l’espace (1981)
- Un peu de vin d’antan (1983)
- Le calumet de l’oncle Chok (1984)
- Sur qui veillent les Achachilas (1985)
- L’hérésie magicienne (1987)
Claine :
- Un pilote a disparu (1975)
- Claine et les Solandres (1975)
Contes et légendes du futur :
- Les gardiens de l’Almucantar (1974)
- Ce monde qui n’est plus nôtre (1976)
- Plus jamais le « France » (1976)
- Dal’Nim (1977)
- L’alizé pargélide (1980)
- Illa et son étoile (1984)
- Sahra (1986)
- O Tuha’d et les chasseurs (1986)
Enquêtes Galactiques :
- L’hypothèse tétracérat (1978)
- L’épaisse fourrure des quadricornes (1978)
Hortans :
- Livradoch le fou (1982)
- Reflets d’entre-temps (1984)
- Ehecatl, Seigneur le vent (1985)
Le metaxylia :
- Les fruits du Metaxylia (1972)
- Echec à la raison (1975)
Shark Ergan :
- L’empreinte de Shark Ergan (1973)
- Dame Lueen (1973)
- Stellan (1974)
Shtar :
- Il était une voile parmi les étoiles (1976)
- L’étoile régatonne (1977)
- Défi dans l’uniformité (1977)
- Inu Shivan, dame de Shtar (1977)
Ald’Hai (1982)
Arel d’Adamante (1968)
Demain le froid (1969)
Dérive sur Kimelunga (1983)
Enigme aux confins (1976)
Entre Perlame et Santarène (1974)
Heyoka Wakan (1980)
Irimanthe (1970)
L’odyssée du delta (1968)
L’Oenips d’Orlon (1967)
L’Ophrys et les protistes
La chasse à l’impondérable
La mission d’Eno Granger
La planète des Optyrox
La plongée des corsaires d’Hermos
La quête du Frohle d’Esylée
Les créateurs d’Ulnar
Les cristaux de Sigel Alpha
Les drogfans de Gersande
Les Hydnes de Loriscamp
Les landes d’Achernar
Les montagnes mouvantes
Les trésors de Chrysoreade
Les trophées de la cité morte
Message pour l’avenir
Quelques lingots d’Iridium
Sept soleils dans la licorne
Solution de continuité
Vacances spatiales
Yetig de la nef monde
Pour en savoir plus sur Jean-Louis Le May :
La page Wikipédia sur J.-L. Le May
La page Noosfere sur J.-L. Le May
La page isfdb de J.-L. Le May
Michael Wolfitt

Présentation de Michael Wolfitt :
D’après les informations disponibles, Michael Wolffit est le pseudonyme d’un écrivain anglais d’horreur qui est également connu sous le nom de Mike Fredman.
Il est principalement connu pour son roman d’horreur « Night Shriek ». Le livre est décrit comme étant dans la veine de James Herbert, un autre écrivain d’horreur britannique populaire. « Night Shriek » raconte l’histoire d’un couple dont la grossesse prend une tournure étrange et terrifiante.
Les détails biographiques spécifiques sur Michael Wolffit/Mike Fredman sont rares.
Livres de Michael Wolfitt :
Les griffes de la mort (1983)
Pour en savoir plus sur Michael Wolfitt :
La page Wikipédia sur M. Wolfitt
La page Noosfere sur M. Wolfitt
La page isfdb de M. Wolfitt
Guy N. Smith

Présentation de Guy N. Smith :
Guy Newman Smith (21 novembre 1939 – 24 décembre 2020) était un écrivain anglais, principalement connu pour ses romans d’horreur pulp, bien qu’il ait également écrit des ouvrages non romanesques, de la pornographie softcore et de la littérature pour enfants.
Né à Hopwas, dans le Staffordshire, Smith a fait ses études à la Lichfield Cathedral School et au Wrekin College. Sa mère, E. M. Weale, était une romancière historique d’avant-guerre, qui l’a encouragé à écrire dès son plus jeune âge. Il a été publié pour la première fois à l’âge de 12 ans dans le journal local The Tettenhall Observer.
Après avoir envisagé une carrière dans la banque, Smith s’est finalement tourné vers l’écriture à plein temps. Son premier roman d’horreur, Werewolf by Moonlight, a été publié en 1974, mais c’est Night of the Crabs (1976) qui a véritablement lancé sa carrière d’écrivain. Ce roman est devenu le premier d’une longue série mettant en scène des crabes tueurs.
Smith était un auteur prolifique, ayant écrit plus de 120 livres et environ 4 000 articles. Ses œuvres se caractérisent par leur style direct, leur violence graphique et leurs thèmes sensationnels, impliquant souvent des créatures monstrueuses et des scénarios apocalyptiques.
Outre ses romans d’horreur, Smith a également publié sous les pseudonymes de Jonathon Guy (pour les livres pour enfants) et Gavin Newman (pour les thrillers). Il a également écrit des livres non romanesques sur divers sujets liés à la campagne.
Smith est décédé le 24 décembre 2020, à l’âge de 81 ans. Il reste une figure populaire du genre de l’horreur pulp, et ses œuvres continuent d’être lues et appréciées par les fans du monde entier.
Livres de Guy N. Smith :
Le spectre insatiable (1983)
Sabat n°1 (1982)
Pour en savoir plus sur Guy N. Smith :
La page Wikipédia sur G. N. Smith
La page Noosfere sur G. N. Smith
La page isfdb de G. N. Smith