Les amours de Paris – Tome VI par Paul Féval
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Fiche de Les amours de Paris – Tome VITitre : Les amours de Paris – Tome VI Première page de Les amours de Paris – Tome VI« Le parti de Du Chesnel était pris définitivement désormais. Il s’était marié dans un but ; il fallait que ce but fût rempli. Qu’importait l’amour étourdi qui était venu imprudemment se jeter à la traverse de ses desseins ?… Charlotte était belle : tant mieux ; c’est pour cela qu’il l’avait prise… Mais cette beauté, au demeurant, ce n’était point pour lui qu’il l’avait acquise ; c’était un instrument, un levier, un moyen. – Du Chesnel, revenu à la sagesse, se reprochait presque d’avoir été prodigue, et d’avoir mangé son blé en herbe, comme Panurge. Il avait un lingot d’or. Il s’était amusé à le contempler, au lieu de le faire monnayer et de le placer à bons intérêts… C’était gaspiller follement un capital. Heureusement il était temps encore. Avec l’aide de l’excellent Durandin, on pouvait réparer les heures perdues. Il ne fallait qu’un petit effort pour vaincre les premières nausées et avaler la coupe d’un trait. Hélas ! la pauvre Charlotte ne se doutait guère de la conspiration ourdie contre elle. Elle aimait son mari et elle avait confiance en lui. » Extrait de : P. Féval. « Les Amours de Paris Tome VI. » |
