Étiquette : Anderson
Le peuple du vent par P. Anderson
Fiche de Le peuple du vent
Titre : Le peuple du vent (Tome 1 sur 1 – Marchands interplanétaires)
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 1982
Traduction : A. Rosenblum
Editeur : Temps futurs
Première page de Le peuple du vent
« Le Grand Amiral Syranax hyr Uman, Commandant en chef héréditaire de la Flotte du Drak’ho, Pêcheur des Mers Occidentales, Premier au Sacrifice, et Oracle de l’Étoile Guide, déploya ses ailes et les replia dans un geste de surprise qui claqua comme le tonnerre. Pendant un instant, une neige de papiers s’envola de son bureau.
— Non ! dit-il. Impossible. Il y a erreur.
— Comme mon Amiral voudra.
Le Commandant en second Delp hyr Orikan s’inclina ironiquement.
» Les éclaireurs n’ont rien vu.
La colère crispa les traits du Capitaine T’héonax hyr Uman, fils du Grand Amiral, l’héritier présomp- »
Extrait de : P. Anderson. « Le peuple du vent. »
Le peuple du ciel par P. Anderson
Fiche pour Le peuple du ciel
Titre : Le peuple du ciel
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 1961
Traduction : P.-J. Izabelle
Editeur : Opta
Sommaire de Le peuple du ciel
- Le peuple du ciel
- Le peuple de la mer
Première page de Le peuple du ciel
« L’escadrille des corsaires arriva juste avant le lever du soleil. Vue de sa hauteur (cinq mille pieds), la Terre était d’un bleu gris, nappée de brouillards locaux. Des canaux d’irrigation accrochaient les premières lueurs comme s’ils étaient emplis de mercure. Vers l’ouest, l’océan brillait ; il allait se perdre dans la pourpre et les étoiles.
Loklann-fils-de-Holber se pencha sur la lisse de son dirigeable-amiral, et braqua un télescope sur la cité. Un enchevêtrement de murs, de toits plats et de tours carrées surgit devant ses yeux. Les flèches de la cathédrale étaient teintées de rose par le soleil »
Extrait de : P. Anderson. « Les peuples d’après. »
Le hors-le-monde par P. Anderson
Fiche Le hors-le-monde
Titre : Le hors-le-monde
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 1971
Traduction : J.-C. Dumoulin
Editeur : Albin Michel
Première page de Le hors-le-monde
« Le vaisseau de Sigma du Dragon avait changé d’orbite, inexplicablement comme toujours. Maintenant, il tournait au plus près, à peine au-dessus de l’atmosphère : étoile dont tous les bulletins d’information disaient qu’elle se lèverait avant l’aube. Bien des gens avaient dû s’étonner, espérer un peu ou s’inquiéter ; mais peu, probablement, s’étaient levés pour contempler le spectacle. Depuis trois ans, l’angoisse avait eu le temps de s’émousser.
Ce n’était pas le cas à Nous. L’arrivée du vaisseau avait été pour les Théontologistes plus qu’un événement spirituel. Tout, chez eux, prenait cette allure. Elle avait provoqué une sorte de crise spirituelle. En fin de compte, ils avaient intégré l’existence du vaisseau dans le formalisme de leur culte et le seul télécran de Nous guettait essentiellement tout ce qui pouvait le concerner.
L’un de ceux qui avaient passé la nuit de garde souffla dans sa trompe pour éveiller la communauté. Le mugissement réveilla Skip qui avait dormi sur un bat-flanc dans la chambre des deux jeunes fils »
Extrait de : P. Anderson. « Le Hors-le-monde. »
Le dernier chant des sirènes par P. Anderson
Fiche de Le dernier chant des sirènes
Titre : Le dernier chant des sirènes
Auteur : P. Anderson
Date de publication : 1982
Traduction : M. Lodigiani
Editeur : Fleuve noir
Première page de Le dernier chant des sirènes
« Le nouvel archidiacre qui entra en fonction auprès de l’évêque de Viborg se nommait Magnus Gregersen. Il avait étudié à Paris et jouissait d’une instruction plus étendue que la moyenne ; d’autre part, il était rigoureusement pieux et intègre. Pourtant, le peuple le trouvait trop strict et n’appréciait pas plus l’arrivée de sa grande silhouette décharnée surmontée d’un visage sévère que celle de n’importe quel autre corbeau dans les champs. L’évêque, quant à lui, le considérait comme l’homme de la situation, car les mœurs s’étaient relâchées durant les années de luttes internes qui avaient ravagé le Danemark après la mort du roi Valdemar le Victorieux.
Parcourant toute la côte du pays Jutes en tant que prévôt épiscopal, Magnus arriva au village d’Als. »
Extrait de : P. Anderson. « Le dernier chant des sirènes. »
La route étoilée par P. Anderson
Fiche de La route étoilée
Titre : La route étoilée
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 1959
Traduction : C. Delavaud
Editeur : Le Masque
Première page de La route étoilée
« Il est une planète en marge du connu. Son nom est Rendez-vous.
Peu de mondes sont plus doux aux yeux des hommes. Lorsque viennent à elle les navires lassés par un long voyage dans les solitudes, ils aperçoivent d’abord une étoile d’or pâle qui se détache sur la masse des froides constellations et c’est ensuite qu’ils voient sa gloire grandir en pleine incandescence. Les navires se rapprochent et la planète augmente de volume ; elle devient un blason de saphir barré de nuages, sous le flou du vent pluvieux et des brouillards. Ils la contournent pour aller s’amarrer à une orbite entre les lunes. Bientôt ils larguent leurs embarcations, qui s’élancent vers l’atterrissage. Alors, pour quelque temps, la planète »
Extrait de : P. Anderson. « La route étoilée. »
La reine de l’air et des ténèbres par P. Anderson
Fiche de La reine de l’air et des ténèbres
Titre : La reine de l’air et des ténèbres
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 1973
Traduction : M.-F. Watkins
Editeur : J’ai lu
Sommaire de La reine de l’air et des ténèbres
- La reine de l’air et des ténèbres
- Chez nous
- L’ennemi inconnu
- Le faune
- Dans l’ombre
- Décalage horaire
Première page de La reine de l’air et des ténèbres
« Les dernières lueurs du dernier coucher de soleil s’attardaient presque jusqu’au milieu de l’hiver, mais il n’y aurait plus de jour et les terres du nord se réjouissaient. Les fleurs s’épanouissaient, les épines-de-feu flamboyaient, les fleurs-d’acier se dressaient toutes bleues parmi le brok et l’herbe-de-pluie qui envahissaient toutes les collines. Des insectes voletaient de leurs ailes iridescentes ; un crowbuck secouait ses cornes et claironnait dans la tiédeur et les parfums fleuris. Entre les horizons, le ciel s’assombrissait, du violet au noir. Les deux lunes, presque pleines, baignaient de leur clarté glacée les feuilles et se reflétaient dans les eaux. Leurs ombres se brouillaient sous l’aurore boréale, »
Extrait de : P. Anderson. « La reine de l’Air et des Ténèbres. »
La patrouille du temps – l’intégrale par P. Anderson
Fiche de La patrouille du temps – L’intégrale
Titre : La patrouille du temps – l’intégrale
Auteur : P. Anderson
Date de publication : 2016
Traduction : B. Martin, P.-P. Durastanti, M. Deutsch, C. Arcilla-Borraz, R. Durand, J.-D. Brèque,
Editeur : Bélial
Sommaire de La patrouille du temps – l’intégrale
- La patrouille du temps
- Le grand roi
- Les chutes de Gibraltar
- Echec aux Mongols
- L’autre univers
- D’ivoire, de singes et de paons
- Le chagrin d’Odin le Goth
- Stella Maris
- L’année de la rançon
- Le bouclier du temps
- La mort et le chevalier
Première page de La patrouille du temps
« On demande hommes, 21-40, de préf. célib., exp. mil. ou tech., bonne cond. phys., pour travail bien rémunéré av. voyages à l’étranger. Bureau d’Ingénierie sa, 305 E. 45, 9-12 & 2-6.
« Vous comprenez qu’il s’agit d’un travail assez inhabituel, dit Mr. Gordon. Et confidentiel. J’imagine que vous savez garder un secret ?
– En temps normal, répondit Manse Everard. Et tout dépend du secret. »
Mr. Gordon sourit – d’un sourire bizarre, une courbe des lèvres serrées telle qu’Everard n’en avait jamais vue. Il parlait un américain courant et portait un complet banal, mais il dégageait une étrangeté qui ne venait pas seulement de son teint bistre, de ses joues imberbes ou de l’incongruité de ses yeux mongols, effilés de part et d’autre de son nez mince et caucasien. C’était difficile à définir. »
Extrait de : P. Anderson. « La Patrouille du temps – l’intégrale. »
L’épée brisée par P. Anderson
Fiche de L’épée brisée
Titre : L’épée brisée
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 1954
Traduction : J.-D. Brèque
Editeur : Bélial
Première page de L’épée brisée
« Il était un homme du nom d’Orm le Fort, un fils de Ketil Asmundsson, lequel était un grand propriétaire du nord du Jutland. De mémoire d’homme, la famille de Ketil avait toujours vécu dans l’Himmerland, et elle possédait quantité de terres. Asgerd, l’épouse de Ketil, était une fille de Ragnar Lodbrok par une concubine. Orm venait donc de forte lignée, mais comme il était le cinquième fils survivant de son père, il ne pouvait guère compter sur un gros héritage.
Orm était un grand navigateur et partait en viking presque tous les étés. Comme il était dans son vingtième hiver, il alla voir Asmund, l’aîné de ses frères, et lui dit : « Depuis quelques années tu t’es établi dans l’Himmerland où tu as cultivé la ferme, et tes frères veulent en avoir leur part. Mais il est clair que si nous divisons la terre en cinq, notre famille de »
Extrait de : P. Anderson. « L’épée brisée. »