Étiquette : Anderson
La troisième race par P. Anderson
Fiche de La troisième race
Titre : La troisième race
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 1960
Traduction : B. R. Bruss
Edition : Fleuve noir
Première page de La troisième race
« Après un rapide crépuscule, la nuit venue de l’océan Atlantique envahit rapidement les terres. Quelques lumières apparurent dans la ville, mais la plus grande partie de celle-ci demeura dans les ténèbres. Les points lumineux furent plus nombreux dans le ciel qu’au sol lorsque les étoiles se mirent à briller.
Sa Grandeur, Intelligence Suprême, Seigneur du Système Solaire, ouvrit la fenêtre et s’y accouda pour contempler les constellations et respirer l’air chaud et moelleux venu des profondeurs illimitées du Brésil.
« Quel univers agréable et beau, pensa-t-il ; quelle grande et magnifique planète que cette. Terre ! Comme elle mérite que l’on combatte pour elle, afin de la conquérir et de la garder, ainsi qu’on le ferait pour une amante bien-aimée. »
Il n’entendait rien d’autre que le bruit léger et un peu triste du vent. Partout, au-dessous de lui, régnaient le silence et la solitude.
Il soupira, puis se retourna, tandis que dans la pièce, sous une impulsion automatique, la lumière se faisait plus intense. Il sentait sur ses épaules le poids d’une longue fatigue.
La lutte était terminée, certes. Le point final venait d’être mis au dernier épisode. Mais l’était-il vraiment ? Et ensuite, que se passerait-il ? Il y avait encore tant de choses à faire, et ils étaient si peu nombreux pour les accomplir ! Lui-même, qui avait été choisi comme chef suprême par son propre peuple, par ceux de sa race, n’était-il pas en »
Extrait de : P. Anderson. « La troisième race. »
La saga de Hrolf Kraki par P. Anderson
Fiche de La saga de Hrolf Kraki
Titre : La saga de Hrolf Kraki
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 1973
Traduction : P.-P. Durastanti
Editeur : Bélial
Première page de La saga de Hrolf Kraki
« Au Danelagh d’Angleterre, sous le règne d’Æthelstan, vivait un dénommé Eyvind le Rouge. Svein Kolbeinsson, son père, avait quitté le Danemark mais y retournait souvent pour les besoins de son négoce. Quand il eut l’âge requis, Eyvind partit. Plus fougueux, plus désireux de se faire un nom que Svein, il finit par s’enrôler au service du roi. Il s’éleva dans la hiérarchie en quelques années et, à Brunanburh, guerroya de telle sorte et emmena si bien ses partisans qu’Æthelstan lui accorda son amitié et souhaita le voir demeurer dans la maison du roi. Eyvind n’était pas sûr de vouloir passer ainsi le restant de ses jours, aussi demanda-t-il au souverain la permission de retourner quelque temps sur sa vieille ferme.
Il y retrouva Svein, qui préparait un nouveau voyage, et décida d’embarquer avec lui. Au Danemark, ils bénéficièrent de l’hospitalité du chef Sigurdh Haraldsson. Cet homme avait une fille vierge, la blonde Gunnvor, qu’Eyvind ne tarda pas à »
Extrait de : P. Anderson. « La saga de Hrolf Kraki. »
Conan le rebelle par P. Anderson
Fiche de Conan le rebelle
Titre : Conan le rebelle (Tome 24 sur 25 – Conan – les suiveurs)
Auteur : R. E. Howard et P. Anderson
Date de publication : 1982
Traduction : D. Headline
Editeur : France Loisirs
Première page de Conan le rebelle
« LA VISION DE LA HACHE
Une lourde nuit s’étendait sur la Stygie. Là où le grand fleuve se déversait dans la baie, pas un souffle de vent ne venait de l’océan. Le ciel était embrumé : au-dessus de Khemi s’apercevait seulement le scintillement de quelques rares étoiles, et elles étaient comme les braises de cette chaleur de fournaise que les blocs de pierre de la cité irradiaient encore, longtemps après la chute du jour. Les murs d’enceinte s’arquaient contre toute fraîcheur qui eût pu venir de la mer, de même qu’ils s’arquaient contre le monde extérieur pour lui dissimuler les activités secrètes de la ville. Sur ces falaises aux portes de fer, »
Extrait de : R. E. Howard et P. Anderson. « Conan – les suiveurs – Conan le rebelle. »
Après l’apocalypse – Trois mondes à conquérir par P. Anderson
Fiche d’Après l’apocalypse – Trois mondes à conquérir
Titre : Après l’apocalypse – Trois mondes à conquérir
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 1966
Traduction : M. Deutsch, P. Billon
Editeur : Opta
Sommaire d’Après l’apocalypse – Trois mondes à conquérir
- Après l’apocalypse
- Trois mondes à conquérir
Première page d’Après l’apocalypse
« LA Terre est morte. On a assassiné notre Terre ! »
— Carl Donnan ne répondit pas tout de suite. Immobile devant le sabord, il tournait le dos aux autres. Il avait vaguement conscience d’entendre la voix de Goldspring se muer en un hurlement, puis se briser en sanglots rauques et déchirants, les sanglots d’un homme qui n’avait pas l’habitude des larmes. Puis Goldspring s’éloigna en titubant et laissa tomber sur un ton monocorde et creux :
— « Mais qui l’a assassinée ? »
Déjà, le bruit de ses pas s’éloignait de l’autre côté de la porte.
Personne d’autre ne proféra un son. Le vaisseau était rempli de rumeurs et de trépidations : vrombissements des régénérateurs d’air, des ventilateurs, des thermostats, des groupes électrogènes, des simulateurs de gravité, de tous les instruments qui étaient ses sens, du convertisseur nucléaire qui était son cœur. Mais ce vacarme n’était pas plus bruyant aux oreilles de Donnan que le battement du sang dans ses artères. Et, maintenant, il n’avait pas plus d’importance. »
Extrait de : P. Anderson. « Après l’apocalypse – Trois mondes à conquérir. »
Les neuf sorcières par P. Anderson
Fiche de Les neuf sorcières
Titre : Les neuf sorcières (Tome 2 sur 2 – Le roi d’Ys)
Auteur : P. Anderson et Karen Anderson
Date de publication : 1987
Traduction : J.-D. Brèque
Editeur : Le livre de poche
Première page de Les neuf sorcières
« L’enfant ne savait qu’une seule chose : elle était sur la mer. Cela suffisait à l’enchanter. La cérémonie elle-même, la bénédiction de la flotte, dépassait sa compréhension, tout autant que l’invitation formulée par son père : « Tu aimerais venir avec moi, ma petite ? » Mais elle ressentit pleinement la force de ses bras, le grondement amusé dans sa gorge lorsqu’il la serra tout contre lui.
Elle oubliait déjà les prodiges auxquels elle avait assisté sur le quai : cette compagnie vêtue de tenues multicolores, ces chants entonnés avec gravité, soutenus par tout un concert de carillons, de sifflets, de vibrations, de tambours, qui suivait la procession d’un navire à l’autre. L’homme à la barbe grise qui »
Extrait de : P. et K. Anderson. « Le roi d’Ys – Les neuf sorcières. »
Roma mater par P. Anderson
Fiche de Roma mater
Titre : Roma mater (Tome 1 sur 2 – Le roi d’Ys)
Auteur : P. Anderson et Karen Anderson
Date de publication : 1986
Traduction : J.-D. Brèque
Editeur : Le livre de poche
Première page de Roma mater
« À midi en ce jour anniversaire de la naissance de Mithra, le soleil flamboyait dans un ciel d’une clarté glaciale. En se tournant vers le sud, Gratillonius vit les rayons se fracturer dans ses cils en échardes irisées. Les collines dans le lointain, les tranchées et les palissades plus proches, les champs en terrasses situés en contrebas, tout était immobile sous leur manteau blanc. Les plumets de fumée montant du fort de Borcovicum et du village blotti contre ses remparts étaient si rectilignes qu’ils gâchaient à peine l’impression de pureté. Lorsqu’il tourna son regard vers le nord, il ne discerna aucune trace de l’homme hormis l’ombre du Mur, immense et bleue, coulant le long d’une falaise dont l’ombre à son tour engloutissait un vallon. Plus loin encore, les hauteurs disparaissaient sous la masse noire des arbres en hibernation. Les pointes de glace accrochées à leurs branches scintillaient »
Extrait de : P. et K. Anderson. « Le roi d’Ys – Roma Mater. »