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Le chant du barde par P. Anderson

Fiche de Le chant du barde

Titre : Le chant du barde
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 2012
Traduction : J.-D. Brèque
Editeur : Bélial

Sommaire de Le chant du barde

  • Sam Hall
  • Long cours
  • Jupiter et les centaures
  • Pas de trêve avec les rois !
  • Le partage de la chair
  • Destins en chaîne
  • La reine de l’air et des ténèbres
  • Le chant du barde
  • Le jeu de Saturne

Première page de Sam Hall

« Clic, clac. Bzzz. Brrr.

Le citoyen X, dans une ville anonyme, quelque part aux États-Unis, se dirige vers la réception de l’hôtel. « Une chambre pour une personne, avec salle de bains.

— Désolé, monsieur. Notre ration de combustible ne nous permet pas d’avoir des baignoires individuelles. Mais nous pouvons vous faire couler un bain, pour un supplément de vingt-cinq dollars.

— Oh ! c’est tout ? D’accord. »

D’un geste machinal, le citoyen X fouille dans sa poche et en tire sa carte perforée, qu’il présente à l’enregistreuse. Des mâchoires d’aluminium se referment dessus, des dents de cuivre tâtonnent à la recherche des trous, une langue électronique goûte la vie du citoyen X.

Date et lieu de naissance. Parents. Race. Religion. Dossier scolaire. États de service civil et militaire. Situation de famille. Professions exercées, y compris la profession actuelle. Affiliations. Données physiologiques, empreintes digitales et rétiniennes, groupe sanguin. Profil psychologique de base. Quotient de loyalisme. Indice de loyalisme en fonction du temps jusqu’à la date du dernier contrôle. Clic, clac. Bzzz.

« Quelle est la raison de votre présence ici, monsieur ?

— Je suis voyageur de commerce. Je compte être demain soir à Cincinnati. »

L’employé (trente-deux ans, marié, deux enfants. N.B. confidentiel : »

Extrait de : P. Anderson. « Le chant du barde. »

La troisième race par P. Anderson

Fiche de La troisième race

Titre : La troisième race
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 1960
Traduction : B. R. Bruss
Edition : Fleuve noir

Première page de La troisième race

« Après un rapide crépuscule, la nuit venue de l’océan Atlantique envahit rapidement les terres. Quelques lumières apparurent dans la ville, mais la plus grande partie de celle-ci demeura dans les ténèbres. Les points lumineux furent plus nombreux dans le ciel qu’au sol lorsque les étoiles se mirent à briller.

Sa Grandeur, Intelligence Suprême, Seigneur du Système Solaire, ouvrit la fenêtre et s’y accouda pour contempler les constellations et respirer l’air chaud et moelleux venu des profondeurs illimitées du Brésil.

« Quel univers agréable et beau, pensa-t-il ; quelle grande et magnifique planète que cette. Terre ! Comme elle mérite que l’on combatte pour elle, afin de la conquérir et de la garder, ainsi qu’on le ferait pour une amante bien-aimée. »

Il n’entendait rien d’autre que le bruit léger et un peu triste du vent. Partout, au-dessous de lui, régnaient le silence et la solitude.

Il soupira, puis se retourna, tandis que dans la pièce, sous une impulsion automatique, la lumière se faisait plus intense. Il sentait sur ses épaules le poids d’une longue fatigue.

La lutte était terminée, certes. Le point final venait d’être mis au dernier épisode. Mais l’était-il vraiment ? Et ensuite, que se passerait-il ? Il y avait encore tant de choses à faire, et ils étaient si peu nombreux pour les accomplir ! Lui-même, qui avait été choisi comme chef suprême par son propre peuple, par ceux de sa race, n’était-il pas en »

Extrait de : P. Anderson. « La troisième race. »

La saga de Hrolf Kraki par P. Anderson

Fiche de La saga de Hrolf Kraki

Titre : La saga de Hrolf Kraki
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 1973
Traduction : P.-P. Durastanti
Editeur : Bélial

Première page de La saga de Hrolf Kraki

« Au Danelagh d’Angleterre, sous le règne d’Æthelstan, vivait un dénommé Eyvind le Rouge. Svein Kolbeinsson, son père, avait quitté le Danemark mais y retournait souvent pour les besoins de son négoce. Quand il eut l’âge requis, Eyvind partit. Plus fougueux, plus désireux de se faire un nom que Svein, il finit par s’enrôler au service du roi. Il s’éleva dans la hiérarchie en quelques années et, à Brunanburh, guerroya de telle sorte et emmena si bien ses partisans qu’Æthelstan lui accorda son amitié et souhaita le voir demeurer dans la maison du roi. Eyvind n’était pas sûr de vouloir passer ainsi le restant de ses jours, aussi demanda-t-il au souverain la permission de retourner quelque temps sur sa vieille ferme.
Il y retrouva Svein, qui préparait un nouveau voyage, et décida d’embarquer avec lui. Au Danemark, ils bénéficièrent de l’hospitalité du chef Sigurdh Haraldsson. Cet homme avait une fille vierge, la blonde Gunnvor, qu’Eyvind ne tarda pas à  »

Extrait de : P. Anderson. « La saga de Hrolf Kraki. »

Fatum par P. Anderson

Fiche de Fatum

Titre : Fatum
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 1972
Traduction : M. Barrière
Editeur : Le Masque

Première page de Fatum

« Et les sept anges se préparèrent à sonner de leurs sept trompettes.
Et le premier ange sonna, et alors s’ensuivirent de la grêle et du feu mêlés à du sang, et tout cela fut précipité sur la terre ; et le tiers des arbres furent consumés, et l’herbe verte fut entièrement consumée.
Et le deuxième ange sonna et il y eut alors comme une grande montagne en feu qui fut précipitée dans la mer ; et le tiers de la mer se transforma en sang ; et le tiers des créatures qui vivaient dans la mer moururent ; et le tiers des bateaux furent détruits.
Et le troisième ange sonna, et alors tomba du ciel une grande étoile, brûlant comme une lampe, et elle tomba sur le tiers des rivières et sur les fontaines ; et le nom que portait l’étoile était Absinthe ; et le tiers  »

Extrait de : P. Anderson. « Fatum. »

Conan le rebelle par P. Anderson

Fiche de Conan le rebelle

Titre : Conan le rebelle (Tome 24 sur 25 – Conan – les suiveurs)
Auteur : R. E. Howard et P. Anderson
Date de publication : 1982
Traduction : D. Headline
Editeur : France Loisirs

Première page de Conan le rebelle

« LA VISION DE LA HACHE

Une lourde nuit s’étendait sur la Stygie. Là où le grand fleuve se déversait dans la baie, pas un souffle de vent ne venait de l’océan. Le ciel était embrumé : au-dessus de Khemi s’apercevait seulement le scintillement de quelques rares étoiles, et elles étaient comme les braises de cette chaleur de fournaise que les blocs de pierre de la cité irradiaient encore, longtemps après la chute du jour. Les murs d’enceinte s’arquaient contre toute fraîcheur qui eût pu venir de la mer, de même qu’ils s’arquaient contre le monde extérieur pour lui dissimuler les activités secrètes de la ville. Sur ces falaises aux portes de fer,  »

Extrait de : R. E. Howard et P. Anderson. « Conan – les suiveurs – Conan le rebelle. »

Barrière mentale et autres intelligences par P. Anderson

Fiche de Barrière mentale et autres intelligences

Titre : Barrière mentale et autres intelligences
Auteur : P. Anderson
Date de publication : 2013
Traduction : A. Doremieux, R. Durand, P. J. Izabelle, A. Rosenblum, P.-P. Durastanti
Editeur : Bélial

Sommaire de Barrière mentale et autres intelligences

  • Barrière mentale
  • Les arriérés
  • Technique de survie
  • Terrien, prends garde !

Première page de Barrière mentale

« Le soleil se couchait quand le piège se referma. Dans le crépuscule écarlate, le lapin se jeta contre les parois jusqu’à ce que la peur et l’engourdissement triomphent de ses forces. Alors il demeura accroupi, le corps secoué par les battements de son cœur. Aucun autre mouvement ne l’agita tandis que tombait la nuit et que les étoiles se levaient. Mais quand la lune monta dans le ciel, sa lumière froide se refléta dans ses grands yeux et, par-delà les ombres, il regarda vers la forêt.

Sa vue n’était pas faite pour accommoder sur les objets rapprochés, mais bientôt elle tomba sur l’entrée du piège qui s’était bloquée derrière lui lorsqu’il y avait pénétré. Son corps avait heurté douloureusement le bois. Raide dans la lueur irréelle du clair de lune, le lapin évoqua la grille en train de tomber et glapit de terreur. La grille restait là, solide et sombre rempart le séparant de la forêt qui bruissait, pourtant il y avait eu un moment où elle avait été en haut avant de se retrouver ainsi en bas. Et la perception de cette dualité, l’idée conjuguée de ce qui avait été et de ce qui était désormais, constituait pour lui une sensation inédite.

La lune continuait de monter dans le ciel, dérivant parmi les étoiles. Une chouette hulula. Il se figea en l’entendant voler lourdement au-dessus de lui. Il y avait aussi de la peur et de la surprise dans le cri de la chouette, ainsi qu’une douleur nouvelle. Puis l’oiseau s’éloigna. Seuls les murmures et les parfums de la nuit entouraient le lapin. Il demeura longtemps immobile, à regarder la grille et à se rappeler la façon dont elle avait chu.

Le globe blanc se mit à descendre dans un ciel qui pâlissait. Peut- »

Extrait de : P. Anderson. « Barrière mentale et autres intelligences. »

Barrière mentale par P. Anderson

Fiche de Barrière mentale

Titre : Barrière mentale
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 1957
Traduction : A. Doremieux
Editeur : Le masque

Première page de Barrière mentale

« Le soleil se couchait lorsque le piège s’était refermé sur le lapin. L’animal s’était débattu en se jetant contre les parois, jusqu’à ce que la peur et l’engourdissement eussent triomphé de ses forces. Alors il était resté accroupi, le corps secoué par les battements de son cœur. Aucun autre mouvement ne l’agitait, tandis que tombait la nuit et que les étoiles se levaient. Mais quand la lune monta dans le ciel, sa lumière froide se refléta dans ses grands yeux et, par-delà les ombres, il regarda vers la forêt.
Sa vue n’était pas faite pour accommoder sur les objets rapprochés. Mais au bout d’un instant, elle tomba sur l’entrée du piège. Cette entrée s’était bloquée derrière lui lorsqu’il y avait pénétré. Son corps avait heurté douloureusement le bois. Raidi, dans la lueur irréelle du clair de lune, le lapin se rappela la grille du piège en train de tomber. Il poussa un  »

Extrait de : P. Anderson. « Barrière mentale. »

Après l’apocalypse – Trois mondes à conquérir par P. Anderson

Fiche d’Après l’apocalypse – Trois mondes à conquérir

Titre : Après l’apocalypse – Trois mondes à conquérir
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 1966
Traduction : M. Deutsch, P. Billon
Editeur : Opta

Sommaire d’Après l’apocalypse – Trois mondes à conquérir

  • Après l’apocalypse
  • Trois mondes à conquérir

Première page d’Après l’apocalypse

«  LA Terre est morte. On a assassiné notre Terre ! »
— Carl Donnan ne répondit pas tout de suite. Immobile devant le sabord, il tournait le dos aux autres. Il avait vaguement conscience d’entendre la voix de Goldspring se muer en un hurlement, puis se briser en sanglots rauques et déchirants, les sanglots d’un homme qui n’avait pas l’habitude des larmes. Puis Goldspring s’éloigna en titubant et laissa tomber sur un ton monocorde et creux :
— « Mais qui l’a assassinée ? »
Déjà, le bruit de ses pas s’éloignait de l’autre côté de la porte.
Personne d’autre ne proféra un son. Le vaisseau était rempli de rumeurs et de trépidations : vrombissements des régénérateurs d’air, des ventilateurs, des thermostats, des groupes électrogènes, des simulateurs de gravité, de tous les instruments qui étaient ses sens, du convertisseur nucléaire qui était son cœur. Mais ce vacarme n’était pas plus bruyant aux oreilles de Donnan que le battement du sang dans ses artères. Et, maintenant, il n’avait pas plus d’importance. »

Extrait de : P. Anderson. « Après l’apocalypse – Trois mondes à conquérir. »

Les neuf sorcières par P. Anderson

Fiche de Les neuf sorcières

Titre : Les neuf sorcières (Tome 2 sur 2 – Le roi d’Ys)
Auteur : P. Anderson et Karen Anderson
Date de publication : 1987
Traduction : J.-D. Brèque
Editeur : Le livre de poche

Première page de Les neuf sorcières

« L’enfant ne savait qu’une seule chose : elle était sur la mer. Cela suffisait à l’enchanter. La cérémonie elle-même, la bénédiction de la flotte, dépassait sa compréhension, tout autant que l’invitation formulée par son père : « Tu aimerais venir avec moi, ma petite ? » Mais elle ressentit pleinement la force de ses bras, le grondement amusé dans sa gorge lorsqu’il la serra tout contre lui.
Elle oubliait déjà les prodiges auxquels elle avait assisté sur le quai : cette compagnie vêtue de tenues multicolores, ces chants entonnés avec gravité, soutenus par tout un concert de carillons, de sifflets, de vibrations, de tambours, qui suivait la procession d’un navire à l’autre. L’homme à la barbe grise qui  »

Extrait de : P. et K. Anderson. « Le roi d’Ys – Les neuf sorcières. »

Roma mater par P. Anderson

Fiche de Roma mater

Titre : Roma mater (Tome 1 sur 2 – Le roi d’Ys)
Auteur : P. Anderson et Karen Anderson
Date de publication : 1986
Traduction : J.-D. Brèque
Editeur : Le livre de poche

Première page de Roma mater

« À midi en ce jour anniversaire de la naissance de Mithra, le soleil flamboyait dans un ciel d’une clarté glaciale. En se tournant vers le sud, Gratillonius vit les rayons se fracturer dans ses cils en échardes irisées. Les collines dans le lointain, les tranchées et les palissades plus proches, les champs en terrasses situés en contrebas, tout était immobile sous leur manteau blanc. Les plumets de fumée montant du fort de Borcovicum et du village blotti contre ses remparts étaient si rectilignes qu’ils gâchaient à peine l’impression de pureté. Lorsqu’il tourna son regard vers le nord, il ne discerna aucune trace de l’homme hormis l’ombre du Mur, immense et bleue, coulant le long d’une falaise dont l’ombre à son tour engloutissait un vallon. Plus loin encore, les hauteurs disparaissaient sous la masse noire des arbres en hibernation. Les pointes de glace accrochées à leurs branches scintillaient  »

Extrait de : P. et K. Anderson. « Le roi d’Ys – Roma Mater. »