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Les épées de l’effroi par V. Lee

Fiche de La voix maudite

Titre : Les épées de l’effroi
Auteur : V. Lee
Date de parution : 1955
Traduction : M. Chrestien
Editeur : Marabout

Sommaire de Les épées de l’effroi

  • Le Prince Alberic et la Dame Serpente
  • Le coffre de la mariée
  • Amour dure
  • Une voix maléfique
  • La légende de madame Krasinska
  • La vierge aux sept poignards

Première page de Le Prince Alberic et la Dame Serpente

« Le premier acte d’hostilité du vieux duc Balthazar contre la Dame Serpente, à l’existence de qui, bien entendu, il ne croyait pas, coïncida avec l’arrivée à Luna des tapisseries exécutées sur les cartons du célèbre Lebrun, offertes par Sa Très Chrétienne Majesté le Roi Louis XIV. Ces Gobelins, qui représentaient le mariage d’Alexandre et de Roxane, furent placés dans la salle du trône ainsi que dans la plus belle des pièces donnant sur le jardin de rocaille aménagé, en 1680, par le duc Balthazar Caria. En conséquence, les tapisseries déjà existantes, les tentures de soie, les miroirs peints par Marius des Fleurs furent transférés dans d’autres appartements, ce qui entraîna le réaménagement général du Palais Rouge de Luna. »

Extrait de : V. Lee. « Les épées de l’effroi. »

Double étoile par R. A. Heinlein

Fiche de Double étoile

Titre : Double étoile
Auteur : R. A. Heinlein
Date de parution : 1956
Traduction : M. Chrestien
Editeur : Gallimard

Première page de Double étoile

« Si quelqu’un fait son entrée, vêtu comme un cul-terreux et qu’il se conduit comme si la maison lui appartenait, pas de doute, c’est un astronavigateur. Obligatoire ! Le métier fait croire qu’on est le maître de la création. Et quand un « navigateur » pose le pied sur le plancher des vaches, c’est comme s’il venait en visite chez des paysans. Pour ce qui est du manque d’élégance, l’homme qui passe le plus clair de son temps habillé d’un uniforme, qui est plus habitué aux profondeurs de l’espace qu’à celles de la civilisation, ne peut pas être bien mis. Il est la proie rêvée de ces prétendus tailleurs qui champignonnent autour des astroports, toujours en train de vous proposer des « tenues de sol ». »

Extrait de : R. A. Heinlein. « Double étoile. »

Plus noir que vous ne pensez par J. Williamson

Fiche de Plus noir que vous ne pensez

Titre : Plus noir que vous ne pensez
Auteur : J. Williamson
Date de parution : 1940
Traduction : M. Chrestien
Editeur : Le rayon fantastique

Première page de Plus noir que vous ne pensez

« Une mortelle terreur hante l’expédition Mondrick qui revient du désert de Gobi. Le coffre bardé de fer qu’elle ramène contiendrait la preuve d’une lutte qui n’a cessé depuis des siècles sans nombre. Lutte jusque-là profondément enfouie dans le subconscient de la race humaine. Mais qu’est-ce que la race humaine ?
En faisant le reportage de ce retour, Will Barbee rencontre la splendide April Bell qui se dit elle-même reporter pour un journal rival.
Et le voilà entraîné dans un drame étrange.
… Plus noir que vous ne pensez. »

Extrait de : J. Williamson. « Plus noir que vous ne pensez. »

Les plus qu’humain – T. Sturgeon

Fiche de Les plus qu’humains

Titre : Les plus qu’humains (nouvelle traduction)
Auteur : T. Sturgeon
Date de parution : 1953
Traduction : M. Chrestien, P.-P. Durastanti
Editeur : J’ai lu

Première page de Les plus qu’humains

« L’idiot habitait un univers noir et gris que ponctuaient l’éclair blanc de la faim et le coup de fouet de la peur. Ses vieux habits en lambeaux laissaient voir ses tibias en lame de burin et, sous sa veste déchirée, ses côtes qui saillaient comme des doigts. L’idiot était de haute taille, mais plat comme une limande ; dans son visage mort, ses yeux étaient calmes.
Les hommes le fuyaient, les femmes l’ignoraient, les enfants s’arrêtaient pour le regarder. Mais ça ne paraissait pas l’atteindre. L’idiot n’attendait rien de personne. Quand l’éclair blanc frappait, il mangeait, comme il pouvait, s’il pouvait. Et il lui arrivait de sauter un repas. Mais, en général, les uns ou les autres pourvoyaient à sa subsistance. Pourquoi ? Il n’en savait rien et ne se posait jamais la question. Simplement, il était là et il attendait. Non, il ne mendiait pas. Si le regard de quelqu’un croisait le  »

Extrait de : T. Sturgeon. « Les plus qu’humains (nouvelle traduction). »

Les plus qu’humains par T. Sturgeon

Fiche de Les plus qu’humains

Titre : Les plus qu’humains
Auteur : T. Sturgeon
Date de parution : 1953
Traduction : M. Chrestien
Editeur : J’ai lu

Première page de Les plus qu’humains

« L’Idiot habitait un univers noir et gris que déchiraient parfois l’éclair blanc de la faim et le coup de fouet de la peur. Ses vêtements en lambeaux laissaient voir ses tibias en lame de sabre et, sous sa veste déchirée, ses côtes qui saillaient comme des doigts. L’Idiot était de haute taille, mais plat comme une limande; dans son visage mort, ses yeux étaient calmes.
Les hommes le fuyaient, les femmes l’ignoraient, les enfants s’arrêtaient pour le regarder. Mais cela ne paraissait pas l’atteindre. L’Idiot n’attendait rien de personne. Quand il avait faim, il mangeait, comme il pouvait, s’il pouvait. Et il lui arrivait de sauter un repas. Mais, en général, les uns ou les autres pourvoyaient à sa subsistance. Pourquoi ? Il n’en savait rien et ne se posait jamais la question. Simplement, il était là et il attendait. Non, il ne mendiait pas. Si le regard de quelqu’un croisait le sien, une pièce lui tombait dans la main, ou un morceau de pain, ou un fruit. Il mangeait. Et son bienfaiteur fuyait en hâte, ému sans comprendre.  »

Extrait de : T. Sturgeon. « Les plus qu’humains. »

Aux hommes les étoiles par J. Blish

Fiche d’Aux hommes les étoiles

Titre : Aux hommes les étoiles (Tome 1 sur 4 – Les villes nomades)
Auteur : J. Blish
Date de parution : 1957
Traduction : M. Chrestien
Editeur : Denoël

Première page d’Aux hommes les étoiles

« Les ombres bougeaient sur le mur, à sa gauche et à sa droite, dans son champ de vision, pareilles à des formes vivantes effacées à travers des portes invisibles. Malgré une fatigue qui l’atteignait jusqu’à l’os, ces formes le rendaient nerveux, lui faisaient presque souhaiter que le Dr Corsi éteignît le feu. Il n’en resta pas moins à regarder la lumière orange, à laisser la chaleur lui tirer la peau des joues et celle autour des yeux, lui baigner la poitrine.
Corsi remua légèrement à côté de lui, mais le sénateur Wagoner semblait augmenter de poids depuis l’instant où il s’était abattu sur le divan. Il se sentait vidé, léthargique, aussi vieux, aussi lourd qu’une pierre, bien qu’il n’eût que quarante-huit ans. C’était un mauvais jour au milieu d’une longue succession de mauvais jours. Les bons jours, à Washington, c’étaient ceux où l’on ne se réveillait pas. »

Extrait de : J. Blish. « Les villes nomades – Aux hommes les étoiles. »