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Chasse cosmique par L. Sprague de Camp

Fiche de Chasse cosmique

Titre : Chasse cosmique (Tome 3 sur 3 – Zeï)
Auteur : L. Sprague de Camp
Date de parution : 1959
Traduction : C. Delavaud
Editeur : Le Masque

Première page de Chasse cosmique

« Victor Hasselborg, secouant les rênes sur le dos de son aya, excita de la voix l’animal :

— Hao ! Faroum.

Faroum tourna la tête et lui jeta par-dessous ses cornes un regard chargé de reproche, puis démarra la charrette dont les roues se mirent à crisser sur la route caillouteuse de Novorecife.

Assis à côté d’Hasselborg, Ruis conseilla :

— Tenez-le de moins près, senhor Victor. Et puis il ne faut pas lui parler sur un ton aussi dur. Vous l’avez froissé.

— Tamates ! Tous les ayas sont-ils aussi susceptibles ?

— Eh oui ! les Krishniens font grande attention à la façon dont ils s’adressent à leurs bêtes… »

Extrait de : L. Sprague De Camp. « La saga de Zeï – Chasse cosmique. »

La main de Zeï par L. Sprague de Camp

Fiche de La main de Zeï

Titre : La main de Zeï (Tome 2 sur 3 – Zeï)
Auteur : L. Sprague de Camp
Date de parution : 2009
Traduction : C. Delavaud
Editeur : Bragelonne

Première page de La main de Zeï

« Par un beau matin clair, le soleil se leva en éclaboussant de rose la mer Banjao. Les trois lunes de Krishna, à demi cachées sous l’horizon d’ouest, se trouvaient toutes les trois ensemble en opposition avec le soleil, ce qui n’arrive que très rarement sur cette planète.

Les feux rougeoyants du soleil levant, que les Krishniens appellent Roqir et les Terriens Tau Ceti, se reflétaient sur une vaste étendue marécageuse. Un observateur situé dans le ciel aurait pu remarquer un point en mouvement sur la frange nord de cet immense marais. Un petit bateau naviguant vers l’est suivait la côte déchiquetée qui séparait la mer proprement dite d’un continent presque solide d’algues et de goémons appelés ici terpahla. À la frontière, cette végétation tentaculaire s’agglutinait en paquets qui constituaient parfois de véritables îles flottantes.

En s’approchant plus près, l’observateur aurait discerné une voile latine triangulaire pointue, mollement gonflée par la légère brise matinale venant du nord, gréée à l’unique mât du bâtiment. »

Extrait de : L. Sprague De Camp. « La saga de Zei – La main de Zeï. »

La princesse de Qirib par L. Sprague de Camp

Fiche de La princesse de Qirib

Titre : La princesse de Qirib (Tome 1 sur 3 – Zeï)
Auteur : L. Sprague de Camp
Date de parution : 2009
Traduction : M. Rivelin, C. Delavaud, C. Mamier, J. Fuentealba
Editeur : Bragelonne

Première page de La princesse de Qirib

« Dirk Barnevelt enleva la housse de son clavier et se mit au travail.

« À quelque 25° au nord de l’équateur de Krishna s’étend la mer Banjao, la plus grande étendue d’eau de la planète. Là se cache le Sunqar, empire de légendes et de mystère. Sous les rayons torrides de Roqir pourrissent lentement les galères pointues de Dour et les trirèmes ventrues de Jazmurian, prises dans l’étreinte impitoyable de ce vaste continent flottant mi-aquatique, mi-végétal.

Même les violents orages qui sévissent dans cette partie de la planète arrivent à peine à rider la surface de cet immense marécage glauque. Pourtant, parfois, apparaît un bouillonnement sinistre qui révèle la présence des monstres qui règnent en maîtres incontestés des profondeurs, le plus redoutable étant le gvàm, autrement appelé “le harponneur”. »

Barnevelt s’adossa confortablement contre son siège et laissa errer son imagination. Il y avait déjà deux ans qu’il décrivait laborieusement les endroits explorés par Igor Shtain. Les verrait-il un jour ? »

Extrait de : L. Sprague De Camp. « La saga de Zei – La princesse de Qirib. »

Le pont sur les étoiles par J. Williamson et J. E. Gunn

Fiche de Le pont sur les étoiles

Titre : Le pont sur les étoiles
Auteur : J. Williamson et J. E. Gunn
Date de parution : 1955
Traduction : C. Delavaud
Editeur : Le Masque

Première page de Le pont sur les étoiles

« TERRITOIRE INTERDIT

Le disque enflammé du soleil avait dépassé l’apogée de son parcours à travers le ciel. Il était redescendu vers le lieu de son repos, derrière la haute mesa, lorsque le cavalier arrêta son poney alezan fatigué pour le laisser boire à une source sulfureuse. Alezan naguère, il ne le paraissait plus, tant la sueur et la poussière rouge s’étaient mélangées et séchées sur lui en transformant sa robe.

La bête plongea ses naseaux rugueux dans l’eau ; mais, surprise par un goût insolite, elle les en retira aussitôt. La soif les y ramena et elle but avec bruit. »

Extrait de : J. Williamson et J. E. Gunn. « Le pont sur les étoiles. »

La route étoilée par P. Anderson

Fiche de La route étoilée

Titre : La route étoilée
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 1959
Traduction : C. Delavaud
Editeur : Le Masque

Première page de La route étoilée

« Il est une planète en marge du connu. Son nom est Rendez-vous.
Peu de mondes sont plus doux aux yeux des hommes. Lorsque viennent à elle les navires lassés par un long voyage dans les solitudes, ils aperçoivent d’abord une étoile d’or pâle qui se détache sur la masse des froides constellations et c’est ensuite qu’ils voient sa gloire grandir en pleine incandescence. Les navires se rapprochent et la planète augmente de volume ; elle devient un blason de saphir barré de nuages, sous le flou du vent pluvieux et des brouillards. Ils la contournent pour aller s’amarrer à une orbite entre les lunes. Bientôt ils larguent leurs embarcations, qui s’élancent vers l’atterrissage. Alors, pour quelque temps, la planète  »

Extrait de : P. Anderson. « La route étoilée. »